[p. 188]
Introduction, 1-6. Du déluge à la tour de Babel, 7-22. Rois et juges égyptiens, 23-40. L’exode et le don de la loi, 41-47. Un roi égyptien notable, 48-53. La domination perse, 54-68. Malheurs de nombreuses nations, 69-89. Règle du prince indien, 90-105. Le grand roi assyrien Salomon, 106-123. Rois nombreux et puissants, 124-136. Les guerres féroces d’Alexandre, 137-143. Origine de Rome, 144-160. La chute d’Ilion, 161-189. Évasion d’Énée et fondation de la race latine, 190-216. Le vieux ménestrel sage, 217-227. Guerres des nations, 228-236. Le terrible envahisseur de la Grèce, 237-248. Philippe de Macédoine, 249-259. Alexandre le Conquérant, 260-298. Les rois d’Egypte, 299-315. L’Égypte, un asile pour les Juifs, 316-320. Les huit rois et la reine perfide d’Egypte, 321-344. Règne des Césars romains, 345-365. Chute de Cléopâtre, 366-394. Soumission de l’Égypte, 395-416. Le témoignage d’elle-même de la Sibylle, 417-429.
[p. 189]
Ô MONDE d’hommes largement dispersés et aux longs murs,[1]
Les villes immenses et les nations innombrables,
Partout à l’est et à l’ouest, au sud et au nord,
Divisé par différentes langues
5 Et les royaumes ; d’autres choses, les pires,
Contre vous, je vais maintenant parler.
Car depuis le temps où les premiers hommes[2]
Le déluge est venu et le Tout-Puissant lui-même
Détruit cette race par de nombreuses eaux, puis
10 L’a amené à une autre race d’hommes
Infatigable; et eux, s’installant
Contre le ciel, construit à une hauteur indescriptible
Une tour; et les langues de tous se délièrent de nouveau ;
Et sur eux tomba la colère du Dieu Très-Haut,
15 Par lequel la tour est incroyablement grande
Est tombé; et l’un contre l’autre ils se sont attisés
Un conflit diabolique. Et puis des hommes mortels
C’était la dixième course depuis que ces choses sont arrivées ;
(1-15.)
[p. 190]
Et la terre entière était parmi les hommes étrangers
20 Et diverses langues distribuées,
Dont je dirai les numéros et en acrostiches
De la lettre initiale, indiquez le nom.
Et d’abord le pouvoir royal d’Égypte recevra[3]
Prééminent et juste ; et puis en elle
25 Les hommes aux conseils multiples seront-ils gouverneurs ?
De plus, un homme craintif régnera,
Combat rapproché très fort ; et il aura
Cette lettre de l’acrostiche de son nom :[4]
Il tendra l’épée contre les hommes pieux.
30 Et pendant que celui-ci règnera, il y aura
Un signe effrayant en terre égyptienne,
Ce qui, très réjouissant, sera accompagné de maïs
Les âmes qui périssent de famine s’approvisionnent alors ;
Le législateur, lui-même prisonnier,
35 L’Orient et la progéniture des hommes assyriens[5]
Doit nourrir; et tu connais son nom. . .
. . . de la mesure du nombre dix.[6]
Mais quand viendra du ciel radieux
Dix coups de jugement sur l’Egypte, puis
40 Te ferai-je encore annoncer ces choses.
Memphis, hélas, hélas pour toi ! Hélas,
Un grand royal ! la mer Érythrée
Ton grand peuple détruira-t-il complètement.
(15-84.)
[p. 191]
Puis, quand les gens des douze tribus partiront
45 La terre fertile de la ruine par commandement
De l’Immortel, le Seigneur Dieu lui-même
Donnera également une loi à l’humanité.
Et sur les Hébreux alors un roi puissant[7]
Magnanime gouvernera et aura un nom
50 Dérivé de l’Égypte sablonneuse, l’homme thébain
D’une terre natale douteuse; et Memphis lui,
Serpent redoutable, montrera des signes extérieurs d’amour,
Et il veillera sur bien des choses pendant les guerres.
Maintenant, le dixième royaume étant douze fois achevé
55 Sept en plus et même jusqu’au dixième cent,
D’autres étant complètement laissés pour compte,
Alors naîtra la souveraineté perse.
Et alors un malheur arrivera aux Juifs,
La famine et la peste sont intolérables
60 Ils ne s’en échappent pas ce jour-là.
Mais quand un Perse régnera et qu’un fils
Le fils de son fils déposera le sceptre,
Pendant que les années s’écoulent jusqu’à cinq quatre, et à celles-ci
Cent de plus, et toi cent neuf
65 Tu finiras et tu rendras tout ;
Et puis aux Perses et aux Mèdes
Tu seras livré comme esclave,
Détruit à coups de durs combats.
Directement vers les Perses et les Assyriens
70 Et un malheur viendra sur toute l’Égypte,
Et à la Libye et aux Ethiopiens,
Et aux Cariens et aux Pamphyliens
Et à tous les autres mortels. Et il alors
(35-56.)
[p. 192]
Les petits-fils donneront-ils le pouvoir royal,
75 Qui a encore arraché la terre entière
Doivent piller les courses pour leurs nombreux butins,
Ne pas avoir de sympathie. Chants funèbres lugubres
Les tristes Perses du Tigre se lamenteront-ils,
Et l’Egypte arrose de larmes de nombreux pays.
80 Et puis à toi, ô terre mède, un homme
De richesse abondante et de naissance indienne
De nombreux maux feront-ils jusqu’à ce que tu rembourses
Tout ce que toi, possédant une âme sans vergogne,
Je l’ai déjà fait. Hélas, hélas pour toi,
85 Toi, nation médiane ; tu le feras ensuite
Soyez le serviteur des hommes éthiopiens
Au-delà du pays de Méroé ; misérable tu
Dès les sept et cent premières années
Complète, et mets ton cou sous le joug.
90 Et puis un Indien au visage sombre
Et les cheveux gris et une grande âme seront ensuite
Devenez seigneur, qui apportera beaucoup de maux
À l’Est en raison de durs combats ;
Et il te traitera avec plus de méchanceté
95 Et je détruirai tous tes hommes. Mais quand il
La vingtième et la dixième année seront roi,
Parmi eux, sept et dixième,
Alors chaque nation d’un pouvoir royal
Doivent devenir fous et déclarer leur liberté,
100 Et pendant trois ans laissent leur sang servile.
Mais il reviendra et chaque nation
Des hommes vaillants remettront leur cou
Sous le joug, servez le roi comme autrefois,
Et de son plein gré, obéissez à nouveau.
105 Il y aura une grande paix dans le monde entier.
(57-80.)
[p. 193]
Et puis sur les Assyriens, il régnera
Un roi puissant, un homme prééminent,[8]
Et persuadera tout le monde de dire des choses agréables,
Ce que Dieu a ordonné selon la loi ;
110 Alors tous les rois arrogants avec des lances pointues
Timide et sans voix cailleront devant lui,
Et il sera servi par des dirigeants très puissants
À cause des conseils du Dieu puissant ;
Car il portera toutes choses en détail
115 Par la raison, et toutes choses seront soumises,
Et lui le temple du Dieu puissant
Et le bel autel s’érigera lui-même
Dans sa puissance, il renversera les idoles ;
Et rassembler les tribus, à la fois la race
120 Des pères et des petits sans défense,
Il englobera les habitants ;
Son nom aura deux cents pour numéro,[9]
Et de la dix-huitième lettre montrez le signe.
Mais quand, pendant les décennies deux et cinq
125 Il gouvernera, en avançant vers la fin
De son temps, il y aura autant de rois
Comme il y a des tribus d’hommes, comme il y a des clans,
Comme il y a des villes, comme des îles et des côtes,
Et des champs et des terres qui produisent de bons fruits.
130 Mais l’un d’eux sera un roi puissant,[10]
Un leader parmi les hommes ; et de nombreux rois
D’un esprit élevé, il se soumettra à lui,
Et à ses fils et petits-fils opulents
Donnez des portions en raison du pouvoir royal.
(80-101.)
[p. 194]
135 Des décennies de décennies, huit après celles-ci[11]
Des années ils régneront et finiront enfin.
Mais quand avec le cruel Ares viendra
Une puissante bête sauvage, même alors pour toi,[12]
Ô terre royale, la colère renaîtra.
140 Hélas, hélas pour toi, puis terre perse ;
Quelle effusion de sang des hommes
Recevras-tu quand cet homme à l’esprit plus fort
Vient à toi; alors je crierai à nouveau ces choses.
Mais quand le sol italien générera,
145 Grand étonnement pour les mortels, il y aura
Gémissements des jeunes enfants près d’une fontaine pure,[13]
Dans une caverne ombragée au printemps d’une bête sauvage
Qui se nourrit de moutons qui ont grandi jusqu’à l’âge adulte
Doit sur sept collines fortes avec une âme téméraire
150 Lancez-en plusieurs tête baissée, en nombre dans les deux cas
En ayant cent, et leurs noms apparaîtront[14]
Un grand signe pour ceux qui doivent encore exister ;[15]
Et ils bâtiront sur les sept collines
Fortifiez vos murs et menez autour d’eux une guerre acharnée.
155 Et puis encore, il y aura de la croissance
Révolte des hommes autour de toi, puis grand pays
Aux belles oreilles, l’Egypte à l’âme noble ; mais
(102-120.)
[p. 195]
Je vais pleurer ces choses. Et pourtant tu recevras
Un grand coup dans tes maisons ; et encore
160 Y aura-t-il une révolte de tes propres hommes.
Maintenant, au-dessus de toi, misérable Phrygie,
Je pleure de pitié ; car à toi de Grèce,
Dompteur de chevaux, la conquête viendra
Et la guerre et la peste à cause de durs combats.
165 Ilium, je te plains ; car il viendra[16]
De Sparte et Erinys à tes salles
Mélangé à une piqûre mortelle ; et surtout
Doit-elle t’apporter des labeurs, des ennuis, des gémissements et des lamentations,
Quand des hommes compétents commenceront la bataille,
170 De loin les héros les plus nobles des Grecs
Qui sont chers à Ares. Et l’un d’eux
Sera un roi fort et courageux ; des actes les plus ignobles
C’est pour l’amour de son frère qu’il partira en quête.
Et ils renverseront les célèbres murs
175 de Troie phrygienne ; quand des années glissantes
Deux fois cinq seront remplis d’actes sanglants
De guerre sauvage, un artifice en bois
Doit soudainement couvrir les hommes, et à genoux
Tu recevras ceci, sans t’en apercevoir
180 Pour être une embuscade enceinte des Grecs,
Ô cause de graves malheurs. Hélas, hélas,
Combien en une nuit Hadès recevra-t-il,
Et quel butin du vieil homme qui pleure beaucoup
Doit-il s’en sortir ! Mais avec ceux à venir
185 Sera une renommée éternelle. Et le grand roi,
Un héros issu de Zeus aura son nom[17]
De la première lettre de l’alphabet ;
(121-142.)
[p. 196]
Il devra rentrer chez lui. Et puis
Doit-il tomber par la main d’une femme perfide.
190 Et là régnera un enfant issu de la race[18]
Et le sang d’Assaracus, célèbre
Des héros, à la fois un homme fort et vaillant.
Et il sortira du grand feu
De Troie ravagée, fuyant la patrie
195 En raison des terribles labeurs de la guerre ;
Portant son vieux père sur ses épaules
Et tenant aussi son fils par la main
Il accomplira une pieuse œuvre de loi,
Qui, regardant autour de lui avec précaution, fendit
200 Le début du feu de Troie en feu,
Et se précipitant à travers la multitude avec effroi
Il traversera terre et mer effrayante.
Et il aura un nom trisyllabique,
Pour le début de l’alphabet
205 Souligne cet homme le plus élevé comme n’étant pas inconnu.
Et puis une ville pour les puissants Latins
Il se lèvera. Et dans sa quinzième année,
Détruit par les eaux des profondeurs de la mer,[19]
Doit-il s’emparer de l’éventualité d’un décès.
210 Mais lui, bien que morts, les nations de l’humanité
Je ne dois pas oublier ; pour sa course dans l’ensemble
Doit régner désormais même sur l’Euphrate
Et le fleuve Tigre, dans tout le milieu du pays
Des Assyriens, là où les Parthes
215 Étendu. Pour ceux qui sont encore à venir
Cela arrivera lorsque toutes ces choses arriveront.
(143-163.)
[p. 197]
Et il y aura un vieil homme, sage en ménestrel,[20]
Celui que tous parmi les mortels appelleront le plus sage,
Par la bonne compréhension de qui le monde entier
920 Doit être informé ; pour ses chapitres, il
Selon le pouvoir de leurs pensées, ils écriront.
Et avec sagesse il écrira les choses les plus merveilleuses,
Parfois, je m’approprie mes mots
Mesures et versets ; car il sera le premier
225 Mes livres se déplient et après ces choses, attendez-les
Et ne les expose plus aux hommes
Jusqu’à la fin de la mort et de la vie funestes.
Mais quand ces choses furent accomplies
Ce dont j’ai parlé, encore une fois les Grecs se battront
230 les uns avec les autres ; et les Assyriens,
les Arabes et les Mèdes porteurs de carquois,
Et les Perses et les Siciliens se lèveront,
Et les Lydiens, les Thraces et les Bithyniens,
Et ceux qui habitent au pays du beau maïs
235 Au bord des ruisseaux du Nil ; et parmi tous
Dieu l’impérissable mettra-t-il immédiatement
Confusion. Mais dépassant terriblement
Un homme fougueux assyrien né dans une base [21]
Viens soudain, possédant une âme bestiale,
240 Et en regardant prudemment autour de lui, je coupai
À travers tous les isthmes, contre tous,
Et naviguer sur la mer. Alors, Grèce infidèle,
Il t’arrivera bien des choses.
Hélas, hélas pour toi, misérable Grèce,
245 Combien de choses tu es obligé de gémir !
(164-184.)
[p. 198]
Et pendant sept à quatre-vingts années glissantes
Tu dois refuser aux misérables d’être
De terribles batailles entre toutes les tribus.
Alors un Macédonien de nouveau[22]
250 Apportez au malheur de la Grèce et détruira
Toute la Thrace et le labeur d’Arès sur les îles
Et les côtes et les Triballi amoureux de la guerre.
. . . . . . .
. . . . . . .
Il sera parmi les premiers combattants,
Et il partagera ce nom qui montre le signe
255 De nombres dix fois cinquante. Et de courte durée
Le sera-t-il ? mais derrière lui il partira
Le plus grand royaume de la terre sans limites.
Mais par un vil lancier, il tombera lui-même[23]
Alors que je pensais vivre tranquillement comme personne d’autre.[24]
260 Et ensuite un enfant au grand cœur
De cette seule règle, commençant par son nom
L’alphabet; mais sa race s’évanouira.
Ni de Zeus, ni d’Amnion ne seront-ils appelés
Ce seul vrai fils, mais toujours un fils bâtard
265 De Cronos tel qu’ils l’imaginent tous.
Et il a des villes parmi beaucoup d’hommes mortels
Doit piller; et pour l’Europe va tirer
La plus grande plaie. Et aussi terriblement[25]
Va-t-il abuser de la ville de Babylone,
(185-201.)
[p. 199]
270 Et chaque pays que le soleil regarde,
Et lui seul naviguera à l’est et à l’ouest.
Hélas, hélas pour toi, ô Babylone,
Tu serviras les triomphes, toi qui fut appelée reine ;
En Asie, Ares arrive, il arrive
275 Assurément, tes nombreux enfants seront tués.
Et alors tu enverras ton homme royal
Nommé par le numéro quatre, expert en lance[26]
Parmi les puissants guerriers, terribles,
Tir avec un arc et une flèche. Et puis la famine
280 Et la guerre prendra possession du milieu
Des Ciliciens et des Assyriens ;
Mais les rois à l’esprit élevé embrasseront
L’état épouvantable d’un conflit dévorant.
Mais toi, en fuyant, laisse l’ancien roi,
285 Ne soyez ni disposé à rester ni craintif
Être malheureux; car sur toi viendra
Un lion redoutable, une bête carnivore,
Sauvage, étranger à la justice, portant sur ses épaules
Un manteau. Fuyez l’homme frappeur de tonnerre.
290 Et toute l’Asie portera un joug mauvais,
Et la terre mouillée boira bien des meurtres.
Mais quand une ville puissante prospère
Ares de Pella sera trouvé en Egypte,
Et il sera nommé de lui le sort et la mort,
295 Par ses compagnons traîtreusement trahi
. . . . . . .
. . . . . . .
Car un meurtre barbare détruira cet homme
Autour des tables quand il sera parti
Les Indiens viendront à Babylone.
(202-223.)
[p. 200]
Par la suite d’autres rois, en quelques années,
300 Dévoreurs de peuple, arrogants
Et les infidèles gouverneront chacun selon sa propre tribu ;
Mais un héros au grand cœur, qui glanera[27]
Toute l’Europe clôturée, depuis le temps où chaque terre
Boira le sang de toutes les tribus, boira immédiatement
305 Abandonner la vie, libérant son propre destin.
Et il y aura d’autres rois, deux fois quatre hommes[28]
De sa race, et le même nom pour tous.
Et il y aura alors une épouse d’Egypte
Commandant et une ville noble grande
310 Du seigneur macédonien, la reine Alexandrie,
Célèbre nourricier des villes, foire brillante
Elle seule sera la métropole.[29]
Que Memphis leur reproche alors cet ordre.
Et la paix sera profonde dans le monde entier ;
315 Alors le pays de la terre noire aura plus de fruits.
Et alors le mal arrivera aux Juifs,[30]
Et ils ne s’échapperont pas ce jour-là
De la famine et de la peste intolérable ;
Mais le nouveau monde de la terre noire et du maïs juste,
320 Terre divine, recevra les hommes très errants.[31]
(224-242.)
[p. 201]
Mais les huit rois de l’Égypte marécageuse se rempliront
Les nombres de deux cents ans et trois[32]
Et trente. Mais la progéniture ne périra pas
De tous, mais il en sortira
325 Une racine femelle, un fléau pour les hommes mortels,[33]
Traître de son royaume. Mais ils le feront
Selon leurs mauvaises actions, accomplissez
Leur méchanceté par la suite, et une ici
Un autre là-bas périra ; fils qui porte
330 La pourpre retranchera son père guerrier,
Et lui-même à son tour par son propre fils,
Et avant qu’il ne produise une autre pousse
Il cessera; mais une racine repoussera
Par la suite de lui-même ; et il y aura
335 Une race à ses côtés qui grandit. Pour une reine
Il y aura du pays près des ruisseaux du Nilus
Qui descend par sept bouches dans la mer,
Et son nom très charmant sera celui-là
Du nombre vingt ; et elle exigera[34]
340 D’innombrables choses et rassembler toutes les marchandises
D’or et d’argent; mais de ses propres hommes
(243-258.)
[p. 202]
La trahison lui arrivera-t-elle. Et puis encore
Pour toi, ô terre sombre, y aura-t-il des guerres
Et des batailles et un grand massacre de l’humanité.
345 Quand une Rome nombreuse et fertile règnera,
Des exemples pas du tout d’hommes heureux,
Mais des tyrans, et il y a des milliers de chefs
Et sur dix mille, et les surveillants
Des assemblées populaires légales,
350 Alors les Césars les plus puissants porteront la règle
Malheureux tous leurs jours ; et de ces derniers[35]
Doit pour initiale avoir le numéro dix,
Le dernier César étendant sur terre ses membres,
Frappé par le terrible Ares par un homme hostile,
355 Qui portent dans leurs mains la jeunesse de Rome
Devoir. enterrer pieusement, et sur lui
Versez leur gage pour l’amour de son amitié
Rendre hommage à sa mémoire.
Mais quand tu arriveras à la fin des temps
360 Et j’ai accompli deux fois trois cents ans[36]
Et deux fois dix, à partir du moment où il régnera
Qui est ton fondateur, enfant de la bête sauvage,
Il n’y aura plus de dictateur
Régler une période mesurée ; mais un seigneur
365 Deviendra roi, homme égal aux dieux.
Alors, Égypte, connais le roi qui vient vers toi ;[37]
Et le terrible Ares au casque scintillant
Viendra sûrement. Car il y aura pour toi,
(258-278)
[p. 203]
Ô veuve, une capture ensuite ;
370 Car autour des murs de ton pays il y aura
Terribles guerres qui font rage et qui font des méfaits.
Mais ayant souffert de la misère dans les guerres
Toi, misérable, tu fuiras d’en haut[38]
Ceux récemment blessés ; et puis sur le canapé
375 Tu viendras vers l’homme redoutable lui-même ;
Le mariage, partager un lit, est la fin.
Hélas, hélas pour toi, épouse mal mariée,
Ton pouvoir royal au roi romain
Tu donneras et tu rendras tout,
380 Ce que tu faisais autrefois avec des mains masculines ;
Tu donneras tout le pays en guise de dot
Jusqu’à la Libye et les hommes à la peau foncée
À l’homme résistant. Et tu seras
Je ne suis plus veuve, mais tu cohabiteras
385 Avec un lion mangeur d’hommes terrible,
Un guerrier furieux. Et alors tu seras
Malheureux et inconnu parmi tous les hommes ;
Car tu repartiras avec une âme sans vergogne ;
Et toi, le majestueux, le tombeau qui l’entoure
390 Recevoir . . . est parti . . . vivre à l’intérieur. . .[39]
Adapté aux sommets, beau,
Forgé curieusement, et une grande multitude
Je te pleurerai et le terrible roi fera
Une lamentation pitoyable sur toi.
395 Et alors l’Égypte sera l’esclave travailleur
(279-297.)
[p. 204]
Qui porte de nombreuses années contre les Indiens
Ses trophées ; et elle servira honteusement,
Et avec le fleuve, le Nil fruitier,
ses larmes, pour avoir accumulé des richesses
400 Et magasin de toutes bonnes choses, un nourrisseur
Des villes, elle nourrira la race mangeuse de moutons
Des hommes craintifs. Tout, à combien de bêtes,
Ô Égypte très riche, tu seras
Butin et butin, mais donnant des lois aux peuples ;
405 Et autrefois se réjouissant des grands rois
Tu seras pour les peuples un misérable esclave
À cause de ce peuple, qui autrefois[40]
Vivant pieusement, tu as causé beaucoup de malheurs
De labeurs et de lamentations, et tu as mis une charrue
410 Sur leur cou et irrigue les champs
Avec des larmes mortelles. C’est pourquoi le Seigneur lui-même,
Le Dieu impérissable qui demeure au ciel,
Doit complètement détruire et t’envoyer
Gémir; et tu feras une récompense
415 Pour ce que tu as fait illégalement autrefois,
Et sache enfin que la colère de Dieu est venue sur toi.
Mais moi à Python et à Panopeus[41]
Des belles tours disparaîtront ; et alors tout le monde
Déclare que je suis une vraie prophétesse[42]
420 Un chant d’oracle, mais un messager
Avec une âme folle. . . .
Et quand tu te présenteras aux livres
Tu ne trembleras pas, et toutes choses à venir
(298-318.)
[p. 205]
Et vous connaîtrez les choses qui existaient par nos paroles ;
425 Alors personne n’appellera la prophétesse saisie par Dieu
Un chanteur d’oracle par nécessité.
Mais maintenant, Seigneur, mets fin à ma très belle tension,
Chasser la frénésie et la vraie voix inspirée
Et une folie effrayante, et chantez une chanson charmante.
(319-324.)
[p. 206]
[p. 207]
Les quatre livres suivants ont été publiés pour la première fois par Angelo Mai, en 1828, et dans les manuscrits et dans les éditions d’Alexandre et Rzach sont numérotés xi-xiv. Il semblerait donc qu’il ait existé deux autres livres, ix et x, qui pourraient encore voir le jour, tout comme les livres xi à xiv après la parution de diverses éditions imprimées des huit premiers livres. Nous estimons donc préférable de s’en tenir à la numérotation des manuscrits et des deux principales éditions du texte grec plutôt que, avec Friedlieb, de numéroter ces livres ultérieurs comme ix-xii. Ce onzième livre traite en grande partie de sujets de l’histoire égyptienne, mais contient également divers oracles contre d’autres nations. Sa date et sa paternité sont incertaines. ↩︎
7-20. Comp. livre, III, 117-132. ↩︎
Premier. . . Egypte.—Comp. livre iii, 191-195, et les noms et l’ordre des royaumes alors donnés avec les lignes 57, 80, 86, 106, 138 et 144. ↩︎
Cette lettre. — Se référant à la lettre Phi, qui commence la ligne suivante dans le texte grec (dans le mot {grec fa’sgana}, épée), l’initiale du nom Pharaon. ↩︎
Assyrien. — La Sibylle considère les Hébreux comme des émigrants d’Assyrie ou d’Extrême-Orient. Encore une fois à la ligne 106 ci-dessous. ↩︎
Pen.—La lettre grecque pour dix est {grec I}, l’initiale de la forme grecque du nom Joseph. ↩︎
48-105. Les références historiques contenues dans ces lignes sont si incertaines que nous ne faisons aucun commentaire. ↩︎
Mighty king.—Référence à Salomon. ↩︎
Deux cents.—Représenté par Sigma, la dix-huitième lettre de l’alphabet grec et initiale de Salomon. ↩︎
Mighty king.—Référence probable à Cyrus. ↩︎
Des décennies de décennies.—Si nous prenons cela comme signifiant deux fois dix décennies, et en ajoutons huit de plus, nous avons deux cent huit, une approximation proche de la durée de la monarchie perse. ↩︎
Wild Beast.—Référence à Alexandre le Grand. ↩︎
146-148. Comp. livre v, 14, 15. ↩︎
Une centaine.—Représenté par la lettre grecque {grecque R}, initiale de Romulus et Remus. ↩︎
Grands signes. — probablement dans la pensée que la première lettre de ces noms est aussi l’initiale de Rome, la ville éternelle, symbole du pouvoir. ↩︎
Comp. livre III, 516. Les lignes suivantes répètent l’histoire de Troie. ↩︎
Grand roi. — Agamemnon, qui à son retour fut tué par sa femme Clytemnestre. ↩︎
Enfant.—Énée. Comp. livre V, 10-12. ↩︎
Détruit par les eaux. — Selon une tradition, Énée fut noyé dans le fleuve Numicus. ↩︎
Vieil homme.—Homère. Comp. livre III, 523-541. ↩︎
Assyrian. — Se référant probablement à Xerxès. L’épithète Assyrien semble avoir une signification large et vague chez cet auteur, qui, à la ligne 106 ci-dessus, appelle Salomon un Assyrien. Comp. également la ligne 35. ↩︎
Macédonien. — Philippe de Macédoine, dont l’initiale, Phi ({grec F}), représente 500 en chiffres grecs. ↩︎
Base spearman. — Pausanias, un des gardes royaux, qui assassina Philippe alors qu’il se rendait au théâtre. ↩︎
Pour vivre en silence.—Lecture conjecturale. ↩︎
Comp. livre v, 8, 9. Toute cette image d’Alexandre (lignes 260-298) est particulière à l’auteur de ce livre. ↩︎
Four.—Représenté par Delta ({Grec D}), l’initiale de Darius (Codomannus), qui fut vaincu par Alexandre. ↩︎
Hero. — Se référant très probablement à Antigone, le plus célèbre des successeurs immédiats d’Alexandre, qui a certainement glané toute l’Asie occidentale, sinon l’Europe. ↩︎
Deux fois quatre hommes. — Les huit célèbres Ptolémées d’Égypte, qui étaient d’origine macédonienne. ↩︎
Que Memphis reproche alors. — Parce qu’elle a été éclipsée et remplacée par les Ptolémées, qui ont fait d’Alexandrie la seule métropole. Il y a dans le texte grec ici un jeu sur le mot Memphis — memphestho Memphis. ↩︎
Mal aux Juifs.—Référence à la prise de Jérusalem par Ptolémée Ier et au transport d’un grand nombre de Juifs en Égypte. Voir Josèphe, Ant., XII, 1. ↩︎
Hommes errants.—Dispersés par la famine et à la recherche d’un pays meilleur et présent. Alexandre lit des hommes ruinés. ↩︎
La période des huit Ptolémées est généralement estimée de Ptolémée I (Soter), 323 avant JC, à Ptolémée VIII (Soter II), 81 avant JC, soit environ 242 ans. ↩︎
Female root. — La célèbre Cléopâtre semblerait la plus évidemment intentionnelle, mais les événements associés (lignes 346-354) semblent être ceux des désordres et des crimes des temps qui suivirent le règne du huitième Ptolémée. Par conséquent, peut-être que cette « traîtresse de son royaume » fait peut-être mieux référence à la mère du huitième Ptolémée (Soter II), qui l’a expulsé d’Égypte et a placé la couronne sur la tête de son fils préféré, Alexandre. ↩︎
Vingt.—La lettre K, initiale de la forme grecque du nom Cléopâtre. Ici, sans aucun doute, la dernière reine d’Egypte, la célèbre fille de Ptolémée Aulète, est destinée. ↩︎
Last.—Dans le sens du plus élevé, du plus noble. L’initiale grecque de Julius est la lettre qui représente dix. Comp. livre V, 16-19. ↩︎
La date de la fondation de Rome est généralement fixée à 753 avant JC. Ici et dans le livre XII, 16, le temps écoulé entre ceci et le premier César est dit être de 620 ans. ↩︎
L’Égypte et la reine Cléopâtre sont poétiquement abordées comme ne faisant qu’un. ↩︎
Ici, la fuite de Cléopâtre vers Jules César semble avoir été dans l’esprit de l’écrivain ; et tout au long de ce passage, le poète sibyllin semble confondre les événements de différentes époques, dont une partie s’est produite avec Antoine, une partie avec Jules César, à qui Cléopâtre a donné un fils. ↩︎
390, 391. Le texte est tellement mutilé à ce stade qu’il laisse le sentiment exact de l’écrivain tout à fait inintelligible. ↩︎
Ce peuple. — Se référant aux Hébreux et à leur ancienne servitude égyptienne. ↩︎
Python . . . Panopeus.—Sanctuaires d’Apollon en Phocide, Grèce ; Python est mis pour Delphi, et Panopeus n’était pas loin. ↩︎
419-429. Comp. livre iii, 1008-1016, et clôture des livres xii et xiii. ↩︎