[p. 208]
Introduction, 1, 2. Les premiers Césars, 3-46. Le puissant guerrier, 47-61. Le roi rusé 62-87. Le roi du large emprise, 88-100. Le roi terrible et méprisable, 101-125. Les trois rois, 126-130. Le destructeur royal des hommes pieux, 131-153. Les princes réputés pour leur dévotion filiale, 154-161. Le roi paisible, 162-183. Le vénérable roi, 184-189. Un autre roi guerrier, 190-204. Le guerrier celtique, 205-210. Le roi au nom d’une mer, 211-227. Les trois dirigeants, 228-242. Le roi sage et pieux, 243-270. Le roi qui cherchait à rivaliser avec Hercule, 271-289. Période de domination romaine, 290-303. Le vingtième roi, 303-314. Le roi éphémère, 315-320. Le souverain de l’Est, 321-328. Le dirigeant rusé de l’Occident, 329-344. Le jeune César, 345-354. Un temps de malheur, 356-368. Seuls ceux qui honorent Dieu atteignent le bonheur, 369-373. La prière de la Sibylle, 374-382.
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MAIS viens maintenant, écoute-moi le temps triste[1]
Des fils du Latium ; et tout d’abord
Après la destruction des rois d’Égypte,
Et une terre semblable les avait tous portés vers le bas,
5 Et après le citadin de Pella, sous qui
L’Orient tout entier et l’Occident riche furent abattus,
Que Babylone a déshonoré et étendu
Pour Philippe, un cadavre (pas celui de Zeus,
Des choses fausses n’ont pas été prophétisées à propos d’Ammon).
10 Et après celui de la race et du sang
Du roi Assaracus, originaire de Troie,
Même celui qui a fendu la violence du feu,
Et après beaucoup de seigneurs et après des hommes
À Arès, mon cher, et après les jeunes enfants,
15 Les enfants de la bête qui se nourrit de moutons,
Et après six cents ans[2]
Et la deuxième décennie de la dictature de Rome,
Le tout premier seigneur, de la mer occidentale,[3]
Sera de Rome le souverain, très fort
20 Et guerrier, dont l’initiale du nom
Commence les lettres et te lie rapidement,
Ô toi aux bons fruits, il sera rassasié
D’Arès, le destructeur d’hommes ; tu paieras
(1-17.)
[p. 210]
L’outrage que tu as volontairement provoqué ;
Car lui, grande âme, sera le meilleur dans les guerres ;
25 Devant lui, la Thrace et la Sicile s’accroupiront,[4]
Avec Memphis, Memphis jeté à terre
À cause de la méchanceté des dirigeants
Et d’une femme libre qui tombe
Sous la lance. Et il ordonnera des lois
30 Pour les peuples et mettez toutes choses sous lui ;
Ayant une grande renommée, il brandira longtemps le sceptre ;
Il ne durera pas peu de temps et ne durera jamais
Soyez un autre plus grand roi porteur de sceptre
35 Que celui-ci, sur les Romains, pas une heure,
Car Dieu lui a prodigué toutes choses,
Et aussi sur la noble terre il a montré
De grandes saisons merveilleuses, et avec elles montraient des signes.
Mais quand une étoile rayonnante ressemble au soleil[5]
40 Brillera du ciel au milieu des jours,
Alors la Parole secrète du Très-Haut[6]
Venez vêtus de chair comme les mortels ; mais avec lui
La puissance de Rome et des illustres Latins
Doit augmenter. Mais le puissant roi lui-même
45 Doit expirer sous son lot désigné,
Transmission à un autre pouvoir royal.
Mais après lui un homme, un guerrier fort,
Portant le manteau violet sur ses épaules,
Doit supporter la règle, et avec son premier être
50 Nombre trois cents, et il détruira[7]
Les Mèdes et les Parthes lanceurs de flèches ;
Et lui-même, par sa puissance, renversera
(18-41.)
[p. 211]
La ville aux portes hautes ; et reviendra
Malheur à l’Egypte et aux Assyriens,
55 Et aux Heniochi colchiens,[8]
Et à ceux qui sont au bord des eaux du Rhin,
Les Allemands habitent sur les rivages sablonneux.
Et lui-même ravagera ensuite
La ville aux portes hautes près d’Eridan[9]
60 Qui invente le mal. Et puis il
Doit immédiatement tomber, frappé par un fer brillant.
Et ensuite il gouvernera un autre homme
Tisser la ruse et l’initiale de son nom
Affichera le numéro trois ; et il a beaucoup d’or[10]
65 Doit se rassembler ; et avec lui il n’y aura pas
Satiété de richesse, mais pillage davantage
Imprudemment, il mettra toutes choses en terre.
Mais la paix viendra et Ares renoncera
Des guerres; et il fera connaître beaucoup de choses
70 Dans la divination des plus grandes choses,
Se renseigner pour le bien des moyens de subsistance ;
Pourtant il y aura sur lui le plus grand signe :
Du ciel sur le roi en périssant
De nombreuses petites gouttes de sang couleront.
75 Et il commettra beaucoup de choses illégales,
Et mettre autour du cou de la douleur les Romains
Faire confiance à la divination ; et les têtes
Il tuera aussi l’assemblée.
Et la famine s’emparera des Cappadociens,
80 Et les Thraces, les Macédoniens et les Italiens.
(41-61.)
[p. 212]
Et l’Egypte seule nourrira de nombreuses tribus ;
Et le roi lui-même séduit secrètement
Détruira astucieusement la jeune fille vierge ;
Mais ses citoyens sont en larmes de chagrin
85 Doit être enterré ; et contre le roi ils tous
Retenir la colère l’abusera astucieusement.
Pendant que Rome forte s’épanouit, l’homme fort périra.
Et encore une fois, un autre seigneur régnera
Du nombre deux fois dix ; et puis viendra[11]
90 Aux Sauromates et à la Thrace
Et les Triballi, célèbres pour lancer des fléchettes,
Guerres et tristes soucis ; et Roman Ares devra
Déchirez tout en morceaux. Et un signe effrayant
Y aura-t-il quand cet homme gouvernera le pays
95 Des Italiens et des Pannoniens ;
Et il y aura au milieu de la journée
Nuit noire autour d’eux et puis du ciel
Une pluie de pierres ; et là-dessus le seigneur
Et juge vigoureux des Italiens
100 Doit entrer dans les couloirs d’Hadès selon son propre destin.
Encore un autre homme craintif viendra[12]
Et terrible, au nombre de cinquante ; et de tous
Les villes comptent de nombreux citoyens les plus nobles
Né dans la richesse, il détruira complètement,
105 Un serpent épouvantable respirant une guerre douloureuse,
Qui un jour étendra ses mains fera
Une fin de sa propre race et remuer toutes choses,
Jouer le rôle de l’athlète, conduire des chars,
(62-83.)
[p. 213]
Mettre à mort et oser d’innombrables choses ;
110 Et il fendra la montagne des deux mers,
Et saupoudrez-le de sang. Et hors de vue
L’homme destructeur disparaîtra également ;
Puis se rendant égal à Dieu
Doit-il revenir, mais Dieu ne lui prouvera rien.
115 Et pendant qu’il gouvernera, il y aura une paix profonde
Et non les peurs des hommes ; et de l’océan
Coulant et fendu par Ausonia,
De l’eau inexplorée viendra; et autour
Regardant avec attention, il nommera
120 Ses très nombreux concours pour le peuple,
Et lui-même, acteur, prétendra
Avec voix et cithare, et chante une chanson
Avec des cordes de harpe ; plus tard, il s’enfuira
Et quitter le pouvoir royal, et périr
125 Il ne remboursera pas le mal qu’il a causé.
Après lui, trois régneront et deux d’entre eux[13]
Doivent porter le nombre soixante-dix à leurs noms,
Et en plus de ceux-ci, il y aura un
De la troisième lettre ; et un ici, un là,
130 périra par les mains robustes d’Arès.
Alors viendra un puissant chef des hommes,
Destructeur de l’homme pieux et fort,
Arès brandissant la lance, qui sept fois le dixième
Doit indiquer clairement ; il renversera
135 Phénicie et détruisez l’Assyrie.
Une épée viendra sur la terre sacrée
De Solyma jusqu’au plus grand virage
De la mer de Tibérie. Hélas, hélas,
Phénicie, ô combien endureras-tu,
140 Chargé de chagrin avec tes trophées étroitement liés,
(83-106.)
[p. 214]
Et toutes les nations marcheront sur toi.
Hélas, hélas, pour les Assyriens
Viens-tu voir de jeunes enfants servir
Entre hommes hostiles et avec les femmes,
145 Et tout moyen de vie et toute richesse périront ;
Car sur toi la colère de Dieu causant de graves malheurs
viendra, parce qu’ils n’ont pas observé sa loi,
Mais il a servi toutes les idoles avec des arts inconvenants.
Et beaucoup de guerres, de combats et d’homicides,
150 Famines, pestes et confusion
Des villes seront. Mais le révérend roi
D’une âme puissante, à la fin de sa vie
Lui-même tombe par une forte nécessité.
Alors deux autres chefs, chérissant[14]
155 La mémoire de leur père, grand roi, régnant,
Et les guerriers se glorifient beaucoup dans les combats.
Et (l’un) d’entre eux sera un homme noble
Et seigneur, dont le nom retiendra trois cents ;
Mais il tombera aussi par trahison,
160 Pas dans les compagnies en guerre étendues,
Mais frappé dans la plaine de Rome par les cuivres à double tranchant.
Et après lui un puissant guerrier
De la lettre quatre gouverneront le royaume puissant,
Que tous les hommes de la terre sans limites aimeront,
165 Et alors il y aura dans le monde entier
Un repos après la guerre. Et pourtant, d’ouest en est,
Doit le servir volontairement, et non par contrainte,
Et les villes seront sous son contrôle
Et d’eux-mêmes être soumis. Pour lui
170 Sabaoth céleste apportera-t-il beaucoup de gloire,
Le Dieu impérissable qui habite en haut.
(106-132.)
[p. 215]
Et puis la famine ravagera la Pannonie
Et toute la terre celtique, et détruira
Un ici, un autre là. Et il y aura
175 Pour les Assyriens, qu’Oronte aime,
Structures et ornements et ce qui peut paraître
Encore plus grand partout. Et le grand roi
J’aurai un penchant pour ceux-ci et je les aimerai
Au-dessus des autres de loin (et il y en a beaucoup) ;[15]
180 Mais lui-même recevra au milieu de sa poitrine
Une grande blessure, et saisie en fin de vie
Astucieusement, par un ami, dans une maison sacrée
De la grande salle royale tombera-t-il
Blessés; et après lui sera un chef
185 Au nombre de cinquante, vénérable homme,[16]
Qui, au-dessus de toute mesure, détruira de Rome
De nombreux habitants et citoyens ;
Mais il gouvernera peu de gens ; pour dans les salles d’Hadès
Pour l’amour d’un ancien roi, il ira blessé.
190 Mais ensuite un autre roi, un guerrier fort,[17]
Qui a trois cents pour signe initial,
Doit régner et dévaster la terre des Thraces
Ce qui est très varié, et il détruira
Les puissants Allemands résidant au bord du Rhin
195 Et les Ibères qui tirent la flèche.
De plus, il y aura pour les Juifs
Un autre plus grand mal, et avec lui
La Phénicie boira, arrosée de meurtres ;
Et les murs des Assyriens tomberont
200 Par de nombreux guerriers. Et encore un homme
Détruire la vie les gaspillera complètement.
(133-155.)
[p. 216]
Et alors les menaces du Dieu puissant,
Des tremblements de terre et de grandes épidémies soient sur tous les pays,
Des tempêtes de neige intempestives et de violents éclairs.
205 Et puis le grand roi, Celte errant dans les montagnes,
Ne devra-t-il pas échapper au labeur d’Arès
Un destin inconvenant, se précipitant avec impatience
Après le conflit de la bataille, mais épuisé
Le sera-t-il ? la poussière étrangère cachera son cadavre,
210 Mais la poussière de la fleur de Némée a un nom.
Et après lui un autre surgira,[18]
Un homme à la tête d’argent et de la mer
Sera son nom, et de quatre syllabes,
Ares lui-même premier de l’alphabet
215 Présentation. Temples qu’il consacrera
Dans toutes les villes, je regarde le monde
Par son propre pied, et emportant des cadeaux,
Il fournira beaucoup d’or et d’ambre
Pour beaucoup; et les mystères des magiciens
220 Il gardera tout ce qui est dans les sanctuaires ;
Et quoi de plus excellent pour les hommes
Va-t-il placer . . . décision . . . coup de foudre ;[19]
Et une grande paix sera quand il sera seigneur ;
Et il sera un ménestrel à la voix riche
225 Et participant à des choses licites,
Et un juste ministre de ce qui est juste ;
Mais il tombera, libérant son propre destin.
Après lui, trois régneront, et le troisième en retard[20]
Régnera pendant trois décennies ; encore
(156-177.)
[p. 217]
230 De la première unité sera un autre roi[21]
Gardez la règle ; et un autre après lui
Sera commandant de dizaines au nombre de sept ;[22]
Et leurs noms seront honorés ; et ils doivent
Eux-mêmes détruisent les hommes marqués par de nombreux points,
235 Britanniques et puissants Maures et Daces[23]
Et les Arabes. Mais quand le dernier[24]
Parmi ceux-ci périront, le craintif Arès alors,
Celui qui auparavant a été blessé, le sera à nouveau
Contre les Parthes, venez, et complètement
240 Doit-il les détruire. Et alors le roi
Tombé lui-même par une bête sauvage perfide
Entraîner ses mains – excusez-vous de la mort.
Et après lui un autre règnera,
Habile dans de nombreuses choses, et il aura
245 Lui-même, le nom du premier roi puissant
De la première unité ; et il sera bon[25]
Et puissant ; et pour les illustres Latins
Est-ce que ce fort accomplira beaucoup de choses
À la mémoire de son père ; et immédiatement
250 Doit-il orner les murs de Rome d’or
Et de l’argent et de l’ivoire ; et il ira
Sur les places de marché et les temples
Avec un homme fort. Et parfois une blessure terrible
Doit jaillir comme des oreilles dans les guerres romaines ;
(178-194.)
[p. 218]
255 Et il mettra à sac tout le pays des Allemands,
Quand un grand signe de Dieu sera manifesté[26]
Du ciel, et pour la piété du roi
Sauvez les hommes en armure d’airain et en détresse ;
Pour Dieu qui est au ciel et qui entend tout
260 Doit le mouiller avec une pluie hors saison
Quand il prie. Mais quand ces choses seront accomplies
Dont j’ai parlé, puis avec les années qui roulent
La domination renommée cessera-t-elle également
Du grand roi pieux ; et à la fin
265 De sa vie, après avoir proclamé son fils[27]
Après avoir accédé au royaume, il mourra
Par son propre sort et quitter le pouvoir royal
Au souverain aux cheveux d’or,
Qui avec deux dizaines en son nom, est né roi[28]
270 De la race de son père, recevra
Domination. Cet homme aux pouvoirs supérieurs
L’esprit saisira toutes choses ; et il rivalisera
Hercule au grand cœur et au grand cœur,
Et soyez le meilleur dans des bras puissants et ayez
275 La plus grande renommée en matière de chasse et d’équitation ;
Mais il vivra seul en péril.
Et tant que cet homme dirigera, il y aura
Un signe effrayant : il y aura une grande brume
Puis dans la plaine de Rome, pour qu’un homme
[p. 219]
280 Peut ne pas discerner son voisin. Et puis les guerres
Arrivera avec de tristes soucis,
Quand le roi lui-même, fou d’amour,
Et faiblement, viendra dans le lit conjugal
Faire honte à sa jeune progéniture, tristement célèbre
285 Pour des chansons de mariage inconsidérées et impures.
Et puis, caché dans une solitude impuissante,
Le puissant homme funeste tenu sous la colère
Doit, dans une salle de bain, souffrir d’une mauvaise situation,[29]
Ares, le tueur d’hommes, est lié par un destin perfide.
290 Sachez alors que le sort fatal de Rome est proche
A cause de son zèle pour le pouvoir ; et par les mains
D’Arès, nombreux dans les salles palladiennes
Doit périr. Et puis Rome sera privée
Et remboursera tout ce qu’elle seule
295 Avant accompli par ses nombreuses guerres.
Mon cœur se lamente, mon cœur en moi pleure ;
Car depuis le temps où ton premier roi, la fière Rome,
Je t’ai donné, ainsi qu’aux hommes de la terre, une bonne loi,
Et la Parole du grand Dieu immortel
300 sont venus sur terre, jusqu’au dix-neuvième règne[30]
Doit être terminé, Cronos doit terminer
Deux cents ans, deux fois vingt et deux fois deux,[31]
Avec six mois ajoutés ; puis le vingtième roi,
Lorsqu’il est frappé par un airain tranchant, il avec l’épée
305 Doit verser du sang dans tes maisons, fera
Ta race est veuve, ayant en son nom
(216-237.)
[p. 220]
La lettre que montre le nombre quatre-vingts,[32]
Et accablé par la vieillesse ; mais il fera
Bientôt veuve de toi,
310 Quand de nombreux guerriers, de nombreux renversements,
Et des meurtres, des homicides et des querelles meurtrières
Et il y aura des misères de conquêtes,
Et dans la confusion beaucoup de chevaux et d’hommes
Doit, fendu par la force des mains, tomber dans la plaine.
315 Et puis un autre homme gouvernera, et aura
Le signe de son nom dans le chiffre dix ;[33]
Et il accomplira beaucoup de chagrins,
Et il gémit, et il pillera beaucoup d’hommes ;
Mais lui-même sera de courte durée et tombera
320 Par le puissant Arès, frappé par un fer brillant.
Un autre, au nombre de cinquante, viendra alors,[34]
Un guerrier soulevé par l’Orient pour régner ;
Arès guerrier, il viendra en Thrace ;
Et il fuira ensuite et viendra
325 Au pays des Bithyniens
Et la plaine cilicienne ; mais Ares effronté
Le destructeur de vie doit d’un coup rapide
Gâtez-le complètement dans les champs assyriens.
Et puis là encore, il régnera astucieusement
330 Un homme doué en fraude, plein de ruses diverses,
Réveillé par l’Occident, et son nom aura
Le nombre de deux cents. Et encore[22:1]
(238-258.)
[p. 221]
Autre signe : il organisera une guerre
Pour le pouvoir royal contre les Assyriens,
335 Levez une armée entière et soumettez toutes choses.
Et il gouvernera les Romains avec sa puissance ;
Mais il y a beaucoup d’artifices dans son cœur,
Impulsion du funeste Arès ; serpent terrible,
Et violent dans la guerre, qui détruira
340 Tous les hommes bien nés sur la terre, et tuez
Les nobles pour leur richesse et, comme les voleurs,
Dépouillant toute la terre pendant que les hommes périssent,
Il ira à l’Est; et toute tromperie
Ce sera pour lui. . .
. . . . . . .
345 Alors un jeune César régnera avec lui
Ayant le nom d’un seigneur puissant
De Macédoine, par la première lettre connue ;[35]
Apportant des grillades autour de lui, il fuira
La dure tromperie du prochain roi
350 Au sein de l’armée ; mais celui
Qui gouverne par ses usages barbares,
Un garde du temple périra subitement[36]
Tué par le fort Arès avec le fer étincelant ;
Même mort, les gens le mettront en pièces.
355 Et alors les rois de Perse se lèveront ;[37]
Et . . . Romain Ares Seigneur romain.
(259-278.)
[p. 222]
Et la Phrygie gémira encore avec des tremblements de terre
Misérable. Hélas, hélas, Laodicée ;
Hélas, hélas, triste Hiérapolis ;
360 Pour vous d’abord une fois la terre béante reçue.[38]
De Rome. . . immense Aus. . .
Toutes choses autant. . .
Je vais gémir. . . pendant que les hommes périssent
Entre les mains d’Arès ; et beaucoup d’hommes
365 Doit être mauvais ; mais ensuite par la voie orientale
S’empressant de mépriser l’Italie,
Déshabillé, il tombera sous le fer brillant,
Acquérir la haine pour le bien de sa mère.
Car les saisons sont de toutes sortes ; chacun se retient
370 L’autre . . . brillant et cela, tout le monde ne le sait pas tout de suite ;
Car tout ne sera pas (le lot) de tous,
Mais seuls ceux-là seront pour le bonheur
Qui honorent Dieu et évitent l’idolâtrie.
Et maintenant, Seigneur du monde, de tous les royaumes[39]
375 Roi immortel non feint, car tu as mis
Dans mon cœur l’oracle divin—
Fais cesser la parole ; car je ne sais pas
Quelles choses je dis ; car tu es en moi, il
Cela dit toutes ces choses. Maintenant laisse-moi me reposer
380 Un peu et mis de côté de mon cœur
La chanson charmante ; car mon cœur est fatigué
Prédire avec des paroles divines le pouvoir royal.
(279-299.)
[p. 223]
Ce livre est en grande partie une reproduction du matériel du cinquième livre, et en partie, comme, par exemple, les quinze premières lignes, une appropriation directe du langage trouvé au début de ce livre. ↩︎
Six cents.—Comp. livre XI, 360. ↩︎
Le tout premier.—Ceci diffère du livre V, 16-18, en ce qu’il fait d’Auguste plutôt que de Jules César le premier souverain impérial. ↩︎
25-30. Identique au livre v, 22-27, à l’exception du mot lance à la ligne 29. ↩︎
Star.—L’étoile de Bethléem. Mat. II, 2, 9. ↩︎
Word.—Le Logos, comme dans Jean I, 1. ↩︎
Trois cents. — Désignant Tibère, comme au livre V, 30. ↩︎
Heniochi.—Une tribu sarmate, près de Colchide. ↩︎
City.—Crémone semble voulue, mais l’auteur a ici apparemment confondu Tibère avec Vespasien, qui a détruit cette ville par le feu. ↩︎
Trois.—La lettre {grec G}, désignant Gaius, ou Caius Cæsar, communément appelé Caligula, un monstre de méchanceté. ↩︎
Twice ten.—Représenté par Kappa, initiale de Claudius (Klaudios) Comp. livre V, 36. ↩︎
101-114. Cette description de Néron est presque identique à celle du livre V, 39-49. ↩︎
126-131. Comp. livre V, 50-53. ↩︎
Deux autres. — Titus et Domitien, qui semblent être aussi ceux désignés par trois cent quatre dans les lignes qui suivent immédiatement. ↩︎
La lecture du texte grec de cette ligne est corrompue et douteuse. ↩︎
Cinquante.—Désignant Nerva. ↩︎
Un autre. — Trajan. Comp. lignes 190-210 avec livre v, 58-65. ↩︎
Another.—Hadrian, grec {grec ?Adriano’s}, un mot de quatre syllabes. Comp. livre v, 65-71, et viii, 66-83. ↩︎
Will place.—La lacune dans le texte original laisse ici impossible de compléter la phrase, ou même d’indiquer la pensée avec certitude. ↩︎
Trois.—Les Antonins. Voir livre v, 72, et viii, 85. ↩︎
Première unité.—A, désignant ici Antoninus Pius. ↩︎
Deux cents.—Représenté par {grec S} et désignant Septime Sévère. ↩︎ ↩︎
Maures.—Les Mauri, ou Mauritaniens, sur la côte nord-ouest de l’Afrique. ↩︎
236-242. Les déclarations de ces lignes sont inexplicablement obscures. Une guerre terrible a été menée contre les Parthes sous le commandement de L. Verus, mais les déclarations des lignes 240 à 242 ne sont applicables à aucun des Antonins, ni littéralement ni métaphoriquement. ↩︎
Première unité.—Désignant Aurelius, c’est-à-dire Marc Aurèle. ↩︎
Grand signe. — Le merveilleux orage, à l’aide duquel l’empereur et son armée remportèrent une grande victoire sur les Quadi, et que les Romains attribuaient à Jupiter Tonans, qui entendit la prière d’Aurèle, mais que les chrétiens de son armée a affirmé qu’il répondait à leurs propres prières. ↩︎
Fils.—Commode, qui lui succéda. ↩︎
Deux dizaines.—Représenté par {grec K}, initiale grecque de Commode, particulièrement célèbre pour son habileté avec l’arc et d’autres armes, et se vantant d’être un rival d’Hercule. ↩︎
Bath-room.—Commode a été assassiné par suffocation dans une salle de bain. ↩︎
Dix-neuvième. — C’est-à-dire le dix-neuvième règne à compter d’Auguste. Comp. ligne 303. ↩︎
Ce calcul est évidemment erroné, car Commode fut assassiné en 192 après JC, auquel si l’on ajoute les treize années d’Auguste avant la date de notre ère, nous n’avons que deux cent cinq ans. ↩︎
Quatre-vingts.—Représenté par {grec P}, initiale de Pertinax, qui avait soixante-sept ans lorsqu’il fut nommé empereur et ne vécut que quatre-vingt-sept jours par la suite. ↩︎
Dix.—{grec I}, faisant ici référence à Julianus (Didius Julianus), qui, après le meurtre de Pertinax, fit l’enchère la plus élevée pour l’empire, mais ne régna que soixante-six jours. ↩︎
Cinquante.—{grec N}, désignant le Niger, qui revendiqua l’empire à la mort de Pertinax et fut soutenu par l’Orient, mais étant vaincu à plusieurs reprises par les troupes de son rival Sévère, il s’enfuit vers la Parthie, mais il fut rattrapé et tué. ↩︎
Première lettre. — Alexandre Sévère est désigné, son nom rappelant à l’écrivain Alexandre le Grand de Macédoine. ↩︎
Temple-guard.—Heliogabalus (ou Elagabalus) semble être mentionné ici, qui fut dans sa première jeunesse formé comme prêtre dans le Temple du Soleil à Emèse, et qui, après avoir été nommé empereur, fut il avait l’habitude de porter son habit pontifical et sa tiare de grand prêtre du soleil. Mais il est venu avant, pas après, Alexander Severus. ↩︎
Rois de Perse. — La dynastie des Sassanides, ou rois du dernier empire perse, fondée par Ardechir Babegan, communément appelé Artaxerxès. ↩︎
Les versets qui suivent sont si fragmentaires qu’aucune signification certaine ne peut en être tirée. Les lignes 365 à 368 semblent faire référence à la mort d’Alexandre Sévère. ↩︎
374-382. Comp. conclusion des livres xi et xiii. ↩︎