[p. 236]
Avertissement contre la soif de pouvoir, 1-14. Le destructeur de taureaux, 16-22. L’homme connu sous le numéro un, 23-27. Deux dirigeants du nombre quarante, 28-34. Jeune souverain du nombre soixante-dix, 115-55. Maître du nombre quarante, 66-61. Loup de l’Ouest, 62-65. Règle connu sous la lettre A, 66-73. Trois rois à l’âme hautaine, des nombres un, trente et trois cents, 74-93. Roi connu sous le numéro trois, 94-98. Le vieux roi du numéro quatre, 99-101. Guerres et malheurs sur divers peuples, 102-120. Le vénérable roi du nombre cinq, 121-134. Deux rois des nombres trois cent trois, 115-147. Le roi de nombreux stratagèmes, 148-159. Roi du nombre trois cents, 160-172. Roi comme une bête sauvage, du nombre trente, 173-188. Maître du nombre quatre, 189-200. Grand signe du ciel, 201-205. Souverain d’Asie, au nombre de cinquante, 206-216. Souverain hors d’Égypte, 217-223. L’homme aux signes puissants et le roi paisible du nombre cinq, 224-245. De nombreux tyrans et le saint roi connu sous la lettre A, 246-261. Incendie et restauration de Rome, 262-271. Woo pour divers Grecs, 272-278. Le fratricide, 279-283. Le féroce roi du nombre quatre-vingts et les terreurs de son temps, 284-508. Beaucoup obtiennent le pouvoir royal, 309-312. Trois rois et leur destruction, 313-329. De nombreux lanciers, 330-335. Le jugement de Dieu sur les sans vergogne, 336-343. La misère de Rome et la dernière race des rois latins, 344-358. L’Égypte et son roi prudent, 359-375. Les Alexandrins, 376-381. Malheur effrayant et sans nom, 382-398. Les Siciliens, 399-406. Le lion et la lionne, 407-418. Le dragon et le bélier, 419-425. Seconde guerre d’Egypte, 426-433. Abattage destructeur, 434-447. L’ère messianique, 448-468.
[p. 237]
Ô HOMMES, pourquoi pensez-vous vainement aux choses[1]
Trop élevé, comme si vous étiez immortel ?
Et vous ne gouvernez que pour peu de temps,
Et sur les mortels, tous désirent régner,
5 Ne pas comprendre que Dieu lui-même déteste
Le désir de gouverner, et surtout la haine
Rois insatiables et craintifs dans la méchanceté,
Et sur eux il réveille les ténèbres ;
C’est pourquoi, au lieu de bonnes œuvres et de justes pensées,
10 Vous choisissez tous pour vos vêtements des robes violettes,
Désirant de misérables combats et homicides
Ce Dieu impérissable qui habite au ciel
Les rendra de courte durée, les détruira complètement,
Et renversez-en un ici, un autre là-bas.
15 Mais quand viendra un destructeur de taureaux[2]
(1-12.)
[p. 238]
Ayant confiance en sa propre puissance, aux cheveux épais et sombres,
Et il détruira tout, il déchirera aussi
Des bergers en morceaux et pas de victoire[3]
Sera à eux à moins que bientôt, avec la vitesse des pieds
20 Poursuivant avec impatience à travers des vallons boisés,
Les jeunes chiens se rencontreront en conflit ; pour un chien[4]
Poursuivi le lion qui détruit les bergers.
Et puis il y aura un seigneur confiant
Dans sa puissance, et nommé avec quatre syllabes,[5]
25 Et clairement montré à partir du numéro un ;
Mais il tuera rapidement Ares, l’effronté
À cause de conflits avec des hommes insatiables.
Alors deux autres hommes princiers régneront,
Tous deux au nombre de quarante ; et avec eux[6]
30 Une grande paix sera-t-elle dans le monde et pour tous
La loi et le droit du peuple ; mais eux à leur tour
Les hommes au casque brillant, ayant besoin d’or
Et l’argent impie mis à mort
Pour ces choses, les attraper par leurs plans habiles.
35 Et puis encore un terrible seigneur régnera,
Jeune, combattant au corps à corps, dont le nom montrera
Le nombre soixante-dix, destructeur de vies, féroce,[7]
Qui trahira lâchement l’armée
Le peuple de Rome, tué par la méchanceté
40 À cause de la colère des rois, et il lancera
(13-30.)
[p. 239]
Dans chaque ville et cabane des Latins.
Et Rome n’est plus visible ni entendue,
Tel qu’un autre voyageur l’a vu récemment ;
Car toutes ces choses reposeront dans les cendres,
45 Ses œuvres ne seront pas non plus épargnées ;
Car le nuisible lui-même viendra du ciel,
Dieu l’immortel du ciel enverra
Des éclairs et des éclairs sur l’humanité ;
Et il en détruira certains par les éclairs, brûlés,
50 Et d’autres avec ses puissants éclairs.
Et les enfants forts de Rome et les célèbres Latins
Le dirigeant effroyable et sans vergogne tuera-t-il alors.
Autour de lui mort, la poussière ne restera pas légère,
Mais il sera un sport pour les chiens et les oiseaux
55 Et les loups, car c’est un peuple guerrier gâté.
Après lui, au nombre de quarante, régneront
Un autre destructeur parthe célèbre,[8]
Destroyer allemand, éliminant des bêtes redoutables
Qui tuent les hommes qui, sur les ruisseaux de l’océan
60 Et l’Euphrate continue à avancer.
Et alors Rome redeviendra comme avant.
Mais quand vient un grand loup dans tes plaines,[9]
Un dirigeant venant de l’Ouest,
Alors mourra-t-il sous le puissant Arès
65 Être fendu par les cuivres perçants.
Et alors sur les très puissants Romains[10]
Doit-il gouverner encore une fois un autre homme
De grand cœur, de. L’Assyrie mise en lumière,
De la première lettre, et il devra lui-même
70 Au moyen des guerres, mettez toutes choses sous son contrôle,
(31-54.)
[p. 240]
Et par ses armées, la puissance s’affiche immédiatement
Et établissez des lois ; mais il devra effronter Ares
Détruisez rapidement par la chute des armées perfides.
Après lui, trois au cœur hautain régneront,[11]
75 Un ayant le premier chiffre, un trois dizaines,
Et l’autre avec trois cents participera,
Cruel, qui or et argent dans beaucoup de feu
Doit fondre dans les statues de dieux faites de mains,
Et aux armées, équipées pour la guerre,
80 Est-ce que, pour le bien de la victoire, l’argent sera donné,
Diviser de nombreuses choses et biens coûteux ;
Et de la même manière, luttant avec acharnement
Après le pouvoir, ils barment de manière désastreuse
Les Parthes des profondeurs tireurs de flèches
85 Et le rapide Euphrate, et les Mèdes hostiles,
Et le guerrier aux cheveux doux Massagetæ
Et les Perses aussi, hommes porteurs de carquois.
Mais quand le roi dévoilera son propre destin
Laissant à ses fils plus aptes aux armes
90 Le sceptre royal et le droit suppliant,
Puis eux, oubliant les paroles de leur père
Et ayant les mains toutes prêtes pour la guerre,
Se précipitera dans le conflit pour le pouvoir royal.
Et puis un autre seigneur, du troisième nombre,
95 Doit régner seul et frappé par une épée
Je verrai rapidement son sort. Puis après lui
Beaucoup périront-ils les uns aux mains des autres,
Être très vaillant pour le pouvoir royal.
De plus, celui qui a un grand cœur gouvernera
(55-78.)
[p. 241]
100 Les très puissants Romains, un vieux seigneur,
Du numéro quatre, et gère bien toutes choses.[12]
Et puis sur la Phénicie viendra la guerre
Et le conflit, quand des nations s’approcheront
Des Perses tireurs de flèches ; ah, combien
105 Doit avant que les hommes au discours barbare ne tombent !
Sidon et Tripolis et Bérytus
Ceux qui se vantent bruyamment se verront
Au milieu du sang et des cadavres.
Misérable Laodicée, autour de toi
110 Tu feras une grande et infructueuse guerre
Réveillez l’impiété des hommes,
Ah, malheureux Tyriens, vous vous rassemblerez
Une mauvaise récolte ; quand pendant la journée[13]
Le soleil qui éclaire les mortels se retirera,
115 Et son disque n’apparaît pas, et des gouttes de sang
Du ciel coulera épais et abondant
Sur la terre. Et alors le roi mourra,
Trahi par ses compagnons. Après lui
De nombreux dirigeants éhontés continueront-ils à promouvoir
120 Les méchants conflits et les uns les autres se tuent.
Et alors il y aura un révérend dirigeant,
D’une grande habileté, avec un nom qui en compte cinq,[14]
Se confiant aux grandes armées, que l’humanité
Aimera tendrement à cause du pouvoir royal ;
125 Et ayant une bonne réputation, il le fera
Ajoutez par de bonnes actions. Mais pendant qu’il règne, il y aura
'Entre le Taureau et Amanus vêtu de neige, soyez
Un signe effrayant. Du pays cilicien
Une ville nouvelle, belle et forte
(78-100.)
[p. 242]
130 Les rivières puissantes et profondes seront détruites.
Et à Propontide et en Phrygie
Y aura-t-il de nombreux tremblements de terre. Et le roi
D’une grande renommée sera sous son propre sort
En gaspillant une maladie mortelle, il perd la vie.
135 Et après lui régneront deux rois nobles,
Un au nombre de trois cents, et un trois ;[15]
Et il en détruira complètement beaucoup
Pour la défense de Rome, la ville aux sept collines,
Et pour le bien d’une souveraineté puissante.
140 Et alors le mal viendra au Sénat,
Il n’échappera pas non plus au roi en colère
Alors qu’il éprouve de la colère contre cela. Et un signe
Apparaîtra alors à tous les hommes sur terre ;
Et les pluies seront plus abondantes, la neige et la grêle
145 Détruira les fruits des champs sur la terre sans limites.
Mais ils tomberont dans les guerres, tués par le fort Ares
Au nom de la guerre pour les Italiens.
Et puis encore un autre roi régnera,
Plein d’appareils, rassemblant toute l’armée,
150 Et pour le bien de la guerre, distribuez
De l’argent à ceux qui portent un plastron d’airain ;
Mais alors Nilus, riche en blé,
Au-delà du continent libyen, irriguer
Pendant deux ans le sol sombre et la terre fertile
155 d’Égypte ; mais la famine s’emparera de toutes choses
Et la guerre et les voleurs, les meurtres, les homicides.
Et de nombreuses villes seront occupées par des hommes guerriers
Soyez renversé de plein fouet par les mains de l’armée ;
Et lui, trahi, tombera sous le fer brillant.
[p. 243]
160 Après lui, celui dont le nombre est trois cents[16]
Doivent gouverner les Romains, des hommes très puissants ;
Il tendra une lance destructrice de vie
Contre les Arméniens et les Parthes,
Les Assyriens et les Perses tiennent la guerre.
165 Et alors une nouvelle création sera
De Rome magnifiquement construite avec de l’or et de l’ambre
Et l’argent et l’ivoire en ordre élevé ;
Et en elle beaucoup de gens demeureront
De tout l’Orient et de l’Occident prospère ;
170 Et le roi fera d’autres lois pour elle ;
Mais alors la mort sera un destin destructeur et fort
Recevez-le à votre tour dans une île sans limites.
Et là régnera une autre, de dix triades,[17]
Un homme comme une bête sauvage, blond et sombre,
175 Qui sera un descendant des Grecs.
Et puis une ville de Phthie Molossienne
Se nourrir beaucoup, et Larissa sera courbée
Sur les sourcils saillants de Pénée ;
Et puis aussi dans la Scythie qui nourrit les chevaux
180 Ce sera une insurrection. Et une guerre terrible
Sera dur au bord des eaux du lac
Méotis aux ruisseaux par la plus grande bouche
De la source de Phasis aqueux sur l’hydromel
D’asphodèle; et il y en aura beaucoup qui tomberont
185 Par de puissants guerriers. Ah, combien d’hommes
Arès, doté d’airains puissants, recevra-t-il ! Et puis,
(126-146.)
[p. 244]
Après avoir détruit une race scythe, le roi
Doit mourir dans son propre sort en libérant la vie.
Et encore un autre du numéro quatre[18]
190 Régnera par la suite, ouvertement fait connaître
Un homme terrible, que tous les Arméniens,
Qui boit la meilleure glace du ruisseau qui coule
Araxes et les Perses de grande âme
Doit craindre dans les guerres. Et entre Colchidiens
195 Et il y aura des Pélasgis très forts
Guerres, combats et homicides. Et ceux qui détiennent
Les villes du pays de Phrygie
Et ceux de la Propontide, et mettent à nu
De leurs fourreaux sortent les épées à deux tranchants,
200 Se frapperont les uns les autres par une impiété douloureuse.
Et alors Dieu montrera aux hommes mortels
Du ciel un grand signe avec les années qui roulent,
Une chauve-souris, présage d’une mauvaise guerre à venir.[19]
Et alors le roi n’échappera pas à un sort sévère,
205 Mais mourez à la main, tué par le fer brillant.
Après lui, au nombre de cinquante, régneront[20]
Encore un autre venant d’Asie,
Une terreur épouvantable, combattant au corps à corps ;
Et il fera la guerre aux murs majestueux de Rome,
210 Et parmi les Colchidiens et les Heniochi,
Et les Agathyrsiens buveurs de lait
Au bord du Pont-Euxin, dans la baie sablonneuse de Thracia.
Et alors le roi n’échappera pas à un sort sévère,
Et ils mettront en pièces son cadavre.
(147-169.)
[p. 245]
215 Et puis, le roi tué, Rome ennoblit l’homme
Ce sera un désert, et beaucoup de gens périront.
Et puis encore un terrible et redoutable[21]
De la puissante Égypte règnera et détruira
Parthes, Mèdes et Germains au grand cœur,
220 Et les Agathyrsiens du Bosphore,
Ierniens, Britanniques et Ibères
Qui portent le carquois, courbés Massagetæ,
Et les Perses se pensent plus que des hommes.
Et puis un homme célèbre regardera
225 Tous les Hellas, agissant comme un ennemi
Vers la Scythie et le Caucase venteux.
Et il y aura un signe redoutable pendant qu’il règne :[22]
Des couronnes tout à fait comme les étoiles brillantes
Apparaîtra du ciel au sud et au nord.
230 Et alors il léguera le pouvoir royal
À son fils dont la lettre initiale en-tête
L’alphabet, dans les couloirs d’Hadès
Le roi viril dans son propre sort s’en ira.
Mais quand le fils de cet homme dans le pays
235 De Rome gouvernera, illustré par le numéro un,
Il y aura sur toute la terre une grande paix[23]
Très désiré, et les Latins l’aimeront
En tant que roi à cause de la valeur de son propre père ;
Lui, désireux d’aller à la fois vers l’Orient et vers l’Occident,
240 Le peuple romain devra contre sa volonté
Retenir chez nous et aux commandes de Rome,
Car parmi tous il y a un cœur amical
(170-191.)
[p. 246]
Ressenti pour leur royal et illustre seigneur.
Mais une mort funeste l’arrachera à la vie,
245 Éphémère, abandonné à son destin.
Mais d’autres ensuite frapperont à nouveau
Les uns les autres, puissants guerriers, continuant
Une lutte maléfique, sans pouvoir royal,
Mais être des tyrans. Et dans le monde entier
250 Vont-ils provoquer beaucoup de mauvaises choses,
Mais surtout pour les Romains jusqu’au moment
Du troisième Dionysos, jusqu’à ce qu’il soit armé
Arès viendra d’Egypte avec un casque,
À qui ils donneront le nom de Seigneur Dionysos.
255 Mais quand la célèbre cape violette royale
Un lion meurtrier et une lionne meurtrière
Doivent déchirer, ensemble ils saisiront les poumons
Du royaume changé ; puis un saint roi,
Dont le nom a la première lettre, en appuyant fort
260 Pour la victoire, renversera les chefs hostiles
Pour servir de nourriture aux chiens et aux oiseaux de proie.
Hélas pour toi, ô ville brûlée par le feu,
Ô Rome puissante ! Combien de choses dois-tu
Les besoins souffrent quand toutes ces choses arrivent !
265 Mais le grand roi très célèbre devra ensuite
Relève-toi tous avec de l’or et de l’ambre[24]
Et l’argent et l’ivoire, et dans le monde
Tu seras le premier dans tes biens,
Aussi dans les temples, les marchés, les richesses,
270 Et les terrains de course ; et alors tu seras à nouveau
Une lumière pour tous, comme tu l’étais auparavant.
Ah, misérables Cécropes et Cadméens !
(192-215.)
[p. 247]
Et les Laconiens, qui sont situés
Autour de Peneus et du ruisseau Molossien
275 Culture épaisse de joncs, Tricca et Dodona,
Et le haut Ithome, crête Piérienne
Autour du sommet du mont Olympien,
Ossa, Larissa et Calydon à la porte haute.
Mais quand Dieu réalisera pour les mortels
280 Un grand signe, jour sombre crépuscule autour du monde,
Même alors pour toi, ô roi, la fin viendra,
Il n’est pas non plus possible que tu t’échappes
La flèche perçante d’un frère a été lancée contre toi.
Et puis à nouveau règnera un destructeur de vies,
285 Un aigle fougueux de la race royale,
Qui parmi les descendants de l’Égypte s’emparera fermement,[25]
Plus jeune, mais beaucoup plus fort que son frère,
Qui a pour premier signe le numéro quatre-vingt.
Et puis le monde entier, pour l’amour de l’honneur
290 Porter sur ses genoux la colère affligeante de l’âme
Du Dieu immortel ; et il viendra
Sur les hommes mortels, les créatures d’un jour,
Famines, pestes, guerres et homicides,[26]
Et une obscurité incessante sur la terre,
295 Mère des peuples et colère implacable
Du ciel et du désordre des temps,
Et des secousses sismiques et des éclairs enflammés,
Et des pierres et des tempêtes de pluie et des gouttes sordides.
Et les hauts sommets du pays phrygien
300 Ressentez le choc, bases des collines scythes
Ressentez le choc, les villes tremblent et toute la terre
Tremble devant les falaises du pays de Grèce.
Et plusieurs villes, Dieu étant très irrité,
(216-240.)
[p. 248]
Doit tomber sous la foudre brûlante
305 Et avec des lamentations, et pour fuir la colère
Et s’échapper n’est même pas possible.
Et alors le roi tombera d’une main forte,
Frappé comme s’il n’était personne par ses hommes.
Après lui des Latins beaucoup d’hommes
310 Portant le manteau violet sur leurs épaules
Sera ressuscité, qui sera tiré au sort
Désir de s’emparer du pouvoir royal.
Et puis sur les murs majestueux de Rome
Il y aura trois rois, dont deux ayant le premier chiffre,[27]
315 Et l’un des éponymes de la victoire
Se comporter comme personne d’autre. Ils adoreront Rome
Et tout le monde, préoccupé par les hommes mortels ;
Mais ils n’accompliront rien ;
Car Dieu n’a pas été miséricordieux envers le monde
320 Il ne sera pas non plus doux avec les hommes,
Parce qu’ils ont fait beaucoup de mauvaises choses.
C’est pourquoi il amènera aux rois une âme mesquine
Pire encore que celle des léopards et des loups ;
Pour les avoir durement saisis de leurs propres mains,
325 Comme des femmes faibles qui sont tuées sans rien faire,
Les hommes en cuirasse d’airain doivent-ils absolument
Détruisez les rois avec leurs sceptres.
Ah, misérables nobles hommes de la glorieuse Rome,
En vous fiant à de faux serments, vous serez détruits.
330 Et alors plusieurs maîtres avec la lance,
Les hommes ne se précipitent pas dans l’ordre, furieux,
Enlevez la descendance des premiers-nés des hommes
(241-262.)
[p. 249]
Dans leur sang. . . . Donc trois fois[28]
Le Très-Haut fera-t-il alors venir un terrible châtiment,
335 Et il détruira tous les hommes avec leurs œuvres.
Mais Dieu sera de nouveau en jugement
Faites venir ceux qui ont une âme sans vergogne,
Autant ceux qui ont déterminé les mauvaises choses ;
Et eux-mêmes sont clôturés, en tombant un
340 Sur un autre, et donné là-bas
Dans cette condamnation de la méchanceté.
. . . . . . .
Tous un par un, mais une comète brillante[29]
. . . . . . .
Beaucoup de choses à venir, de guerres et de conflits,
Mais au moment où l’on parle des îles
345 Rassemblera de nombreux oracles qui parlent
Aux étrangers du combat et des conflits de combat,
Et des dommages graves aux temples, il ordonnera
On est très pressé de se rassembler dans les salles de Rome
Pendant douze mois, du blé et de l’orge en abondance,
350 Et cela le plus rapidement possible. Et dans une situation misérable
La ville sera ces jours-là, et aussitôt
Sera-t-il encore une fois prospère ?
Et le repos viendra lorsque cette règle sera détruite.
Et puis la dernière race des rois latins
355 Doit être, et après cela grandira à nouveau
Dominion, enfants et race des enfants
Doit être inébranlable ; car on le saura,
Car Dieu lui-même est certainement roi.
Il existe une terre chère, nourricière d’hommes,[30]
360 Situé dans une plaine et autour du Nil
(263-285.)
[p. 250]
Marque la frontière et sépare
Toute la Libye et l’Éthiopie.
Et les Syriens ont vécu de courte durée, un d’un même endroit,
Un autre d’un autre, de cette terre
365 Doit arracher tous les effets mobiles ;
Un seigneur grand et prudent sera leur roi,
Former la jeunesse et envoyer les hommes,
Et planifier quelque chose d’effrayant à propos de ceux-là
Très craintif, il enverra surtout
370 Une puissante aide de toute l’Italie
Les nobles d’esprit. Et quand il viendra
Vers la mer sombre d’Assyrie
Il dépouillera les Phéniciens dans leurs maisons,
Et fixer une guerre maléfique et une bataille terrible
375 Sera un seul seigneur des deux seigneurs de la terre.
Et maintenant je vais chanter pour les Alexandrins[31]
Leur fin douloureuse ; hélas, les barbares
Possédera l’Égypte sacrée, une terre indemne,
Inébranlable, quand la colère des dieux viendra.
. . . . . . .
380 . . . faire de l’hiver l’été,[32]
Alors tous les oracles s’accompliront.
Mais quand trois jeunes aux jeux olympiques
Vaincre, et tu demanderas à ceux qui savent
Les oracles qui appellent Dieu à purifier
385 D’abord par le sang du quadrupède suceur,
Trois fois donc le Très-Haut fera venir[33]
Un sort effrayant, et ce sera le cas pour tout
Brandissez la longue lance lugubre ; puis beaucoup de sang
[366-362. Le texte grec est ici corrompu et le sens incertain.
(285-304.)
[p. 251]
Le barbare sera versé dans la poussière
390 Quand la ville sera entièrement pillée
Par des étrangers inhospitaliers. Heureux il
Qui est mort, heureux aussi n’importe qui
Qui est sans enfant ; pour celui qui une fois
Le chef a-t-il été surnommé pour ceux qui sont libres,
395 Célèbre en chanson, plus dans son esprit
Les plans antérieurs tournants placeront leur cou
Sous un joug servile ; un tel esclavage,
Un seigneur imposera beaucoup de pleurs.
Et puis aussitôt une armée de Siciliens
400 Un malheureux viendra, porteur de consternation,
Quand une nation barbare recommencera[34]
Viens tout à coup ; et le fruit, quand il pousse,
Ils se sépareront du champ de bataille. Sur eux
Dieu, le noble Tonnerre, accordera-t-il
405 Le mal au lieu du bien ; continuellement
Un étranger arrachera-t-il de l’or haineux à un étranger.
Mais maintenant, quand tous regarderont le sang
Du lion carnivore et voilà[35]
Sur le corps une lionne meurtrière,
410 De sa tête sera le sceptre lancé
Loin de lui. Et comme dans une fête amicale
En Egypte, quand tout le monde participe,
Ils accomplissent des actes vaillants, et on les retient
Un autre, et parmi eux il y en a beaucoup
415 Crier à haute voix ; il en sera de même
Sur l’humanité la peur d’un conflit furieux,
Et beaucoup seront complètement détruits
Et d’autres s’entretuent dans de durs combats.
(305-326.)
[p. 252]
Et puis un, couvert d’écailles sombres, viendra ;[36]
420 Deux autres viendront agir de concert
Les uns avec les autres, et avec eux un troisième
Un grand bélier de Cyrène, qui auparavant[37]
J’en ai parlé comme d’un fugitif à la guerre
Au bord des ruisseaux du Nil ; mais en aucun cas
425 Une manière infructueuse de tout terminer.
Et puis les durées des années tournantes
Doit être extrêmement calme ; encore
Ensuite, il y aura une seconde guerre pour eux
En Égypte, soyez réveillé, et il y aura
430 Une bataille sur mer, mais une victoire
Ne sera pas le leur. Ah, les misérables, il y aura
Une conquête de la célèbre ville soit,
Et ce sera bientôt un butin de guerre.
Et puis les hommes ayant des frontières communes
435 De nombreux pays fuiront les misérables et mèneront
Leurs misérables parents. Et ils le feront à nouveau
Ayant une grande victoire sur une terre,
Et il détruira les Juifs, hommes acharnés dans la guerre,
Dévasté par les guerres jusqu’aux profondeurs blanches,
440 Des deux côtés, combattant aux premiers rangs
Pour la patrie et les parents. Et une course
Des hommes porteurs de trophées seront pour les morts
Soyez pris en compte. Ah, combien d’hommes nageront[38]
A propos des vagues ! Pour la plage de sable
445 Beaucoup mentiront ; et des têtes de cheveux dorés
Doit tomber sous les oiseaux ailés égyptiens.
Et puis pour le sang mortel des Arabes
(326-347)
[p. 253]
Je partirai en quête. Mais quand les loups et les chiens[39]
Engagez-vous dans des serments solennels sur une île entourée de mer,
450 Alors il y aura une tour élevée,
Et la ville qui a souffert beaucoup de choses
Les hommes habiteront. Pour de l’or trompeur
Il n’y aura plus ni argent, ni acquisition
De la terre, ni d’une servitude laborieuse ;
455 Mais une amitié rapide et un mode de vie
Avec une âme joyeuse ; et tout sera commun
Et une lumière égale parmi les moyens de vie.
Et la méchanceté tombera de la terre
Dans la vaste mer. Et puis à portée de main[40]
460 Le temps de la récolte des hommes mortels est venu.
Il s’impose une forte nécessité[41]
Que ces choses s’accomplissent. Et à cette époque
Aucun autre voyageur ne dira :
Dans cette conjecture, selon laquelle la race des hommes
465 Bien que périssable, il cessera à jamais de l’être.
Et alors une nation sainte prévaudra[42]
Et détenir la souveraineté de toute la terre
Pour tous les âges avec leurs puissants fils.
(348-361.)
[p. 254]
[p. 255]
Ce livre est le plus obscur et le plus inexplicable de toute la collection. Sa date et sa paternité sont assez incertaines. Après les premières lignes contre la soif de pouvoir (1-14), il semble y avoir une allusion à la dernière partie du livre précédent ; mais l’auteur continue en désignant une longue succession d’empereurs et de conquérants, donnant la lettre initiale de la plupart des noms, comme dans les livres précédents, et les décrivant autrement, mais de manière si incompatible avec ce que nous savons de l’histoire qu’il est impossible de identifier avec certitude les individus et les événements visés. Ewald a tenté d’identifier la plupart de ces noms avec des personnages connus de l’histoire romaine et byzantine (Abhandlung, pp. 99-111), mais les résultats de son étude n’ont pas commandé de suite. Dans les notes suivantes, nous insérons pour le bénéfice du lecteur ses conjectures les plus plausibles, mais sans la conviction qu’elles représentent les personnes voulues par l’auteur. ↩︎
Bull-destroyer. — C’est-à-dire le lion mentionné dans le livre XIII, 221, symbolisant Odenatus. ↩︎
Shepherds.—Chefs des différentes tribus et nations qu’Odenatus a soumises. ↩︎
Un chien.—Mæonius, l’assassin d’Odenatus. Comp. livre VIII, 208. ↩︎
Quatre syllabes.—Aureolus. ↩︎
Les deux. . . quarante.—Macrianus, père et fils du même nom. Mais à partir de ce moment, l’identification des personnes visées est purement conjecturale et incertaine. ↩︎
Soixante-dix-Représenté par O, et désignant peut-être le prétendant achéen, Valens. ↩︎
Destructeur parthe.—Macrin (M = 40). ↩︎
Wolf.—Référence, peut-être, à Quintilius, le frère de Claudius. ↩︎
66-73. Aurélien. ↩︎
Trois. — Leurs noms commençant par A, L (A = 30) et T (= 800), la référence pourrait être à Achilleus, que les habitants de Palmyre ont investi de la pourpre, et à Lollian et Tetricus, qui appartenaient cependant aux provinces de l’Ouest. ↩︎
Four.—Désignant peut-être Dioclétien. ↩︎
113-117. Comp. livre II, 21 ; III, 991-1002 ; XII, 72-74. ↩︎
Five.—La lettre E, désignant Eugène. ↩︎
Trois cents.—Représenté par T, et, selon la conjecture d’Ewald, désignant ici Théodose par son initiale latine. Trois.—{Grec G}, initiale de Gratien. ↩︎
Trois cents. — Si le T de la ligne 136 pouvait représenter Théodose, cela ferait très naturellement référence à Théodose le Jeune, que Gratien investit de la pourpre. ↩︎
Dix triades. — A, initiale de Léon, qui fut reconnu empereur d’Orient en 457 après JC. ↩︎
Four.—{Grec D}, représentant, comme le suggère Ewald, Dreskyllas, une autre forme du nom Threskyllas. ↩︎
A bat.—L’œuvre grecque est {grec fa’lkh}. Cela peut-il signifier un faucon ? ↩︎
Cinquante.—N, initiale de Nepos, empereur en 474 après JC. ↩︎
217-223. La référence est inconnue, et les allusions du reste du livre défient même l’ingéniosité d’Ewald pour les rendre plausibles. ↩︎
Comp. lignes 126-128 ci-dessus, et livre xi, 30, 81 ; XII, 93, 94, 277, 278. ↩︎
Grande paix.—Comp. livre III, 940 ; XI, 105 ; XII, 223. ↩︎
266, 267. Comp. lignes 166, 167 ci-dessus et livre XII, 218 ; XIII, 88. ↩︎
Fiery eagle.—Comp. livre III, 769. ↩︎
Comp. livre XII, 149, 150 ; XIII, 140, 141. ↩︎
Trois rois. — Pourrait-il s’agir, comme le propose Ewald (p. 111), d’Anastase (empereur byzantin, 491-518 après JC) et des infâmes et insolents Harmatius Achille et Basiliscus, les usurpateurs qui l’ont précédé, le dernier le nom étant censé être équivalent au latin Victorinus ? ↩︎
Trois fois.—Comp. ligne 386 ci-dessous. ↩︎
342, 343. Comp. livre VIII, 252-254. ↩︎
359-361. Comp. livre VIII, 58-61. ↩︎
Comp. livre VIII, 66-68,98, 99. ↩︎
380, 381. Comp. livre VIII, 281, 282. ↩︎
Trois fois.—Comp. ligne 333 ci-dessus, et livre viii, 226, 226. ↩︎
Comp. livre III, 657. ↩︎
Lion.—Comp. livre XI, 287 ; XIII, 221. ↩︎
Dark, échelles.—Comp. livre XIII, 215. ↩︎
Ram.—Comp. bouc du livre XIII, 227. ↩︎
Le texte est ici corrompu et douteux. ↩︎
448, 449. Comp. livre XIII, 38, 39. ↩︎
459, 460. Comp. livre II, 208. ↩︎
461, 462. Comp. livre III, 721-724. ↩︎
466-468. Comp. livre III, 58-60 ; VIII, 223-226. ↩︎