[p. 160]
Introduction, 1-4. Les cinq monarchies, 5-21. Désir de gain, 21-46. Destin de Rome, 47-63. Le prince aux cheveux gris, 61-83. Les trois dirigeants, 84-94. Misère de Rome, 95-115. Jugement final de Rome, 116-140. Chant funèbre sur Rome, 141-173. La sixième race des rois latins, 174-182. Apparition du Phénix, 183-186. Chute de Rome, 187-210. Malheurs de Rhodes, Thèbes, Égypte, Rome, Délos, Samos et des Perses, 211-222. Le roi messianique, 223-225. Le jour du mal et du malheur, 226-251. Le souhait de la Sibylle, 255-260. La fin de toutes choses, 261-283. Acrostiche chrétien concernant le dernier jour, 284-330. Moïse, un type du Messie, 331-337. Le Sauveur messianique représenté, 338-379. La crucifixion, 380-410. Entrée dans Hadès et résurrection, 411-429. Exhortation à honorer le roi messianique, 430-447. Une autre photo du jour funeste, 448-475. Auto-déclaration du Créateur à travers la Sibylle, 476-568. Le souverain céleste s’adressa, 569-607. L’incarnation du Verbe, 608-641. Préceptes chrétiens supplémentaires, 642-669.
[p. 161]
Les déclarations de DIEU de grande colère à venir[1]
Au dernier âge du monde infidèle
Je fais savoir, prophétisant à tous les hommes
Selon leurs villes. À partir du moment
5 Quand la grande tour est tombée et les langues des hommes[2]
Ont été divisés en plusieurs langues
Parmi les mortels, le premier était le pouvoir royal de l’Égypte[3]
Établi, celui des Perses et des Mèdes
Et aussi des Ethiopiens
10 Et de l’Assyrie et de Babylone,
Puis la grande fierté de se vanter de la Macédoine,
Puis, cinquièmement, le fameux royaume sans loi a duré
Des Italiens montreront beaucoup de maux
À tous les mortels et passera les travaux
15 Des hommes de tous les pays. Et cela mènera
Les rois indomptés des nations de l’Ouest,
Faites des lois pour les peuples et soumettez toutes choses.
Tardivement, les moulins de Dieu moudront la fine farine.[4]
Le feu détruira alors toutes choses et rendra
20 Pour épousseter finement les têtes des hautes collines feuillues
(1-16.)
[p. 162]
Et de toute chair. Première cause de maux pour tous[5]
Sont la convoitise et le manque de sens.
Car il y aura un amour pour l’or trompeur
Et de l’argent ; car c’est ce que les mortels ont choisi
15 Rien de plus grand, ni la lumière du soleil ni celle du ciel,
Ni la mer, ni la terre aux larges étendues d’où poussent toutes choses,
Ni Dieu qui donne toutes choses, de toutes choses
Le Père, ni encore la foi et la piété
Ils les ont choisis avant eux. De l’impiété
30 Une source, et un guide avant du désordre,
Instrument de guerre et ennemi de la paix
C’est le manque de sens qui crée de l’inimitié
Parents et enfants. Et avec l’or
Le mariage ne sera-t-il pas du tout honorable.
35 Et le pays aura ses frontières et chaque mer
Ses observateurs ont astucieusement distribué
À tous ceux qui ont de l’or ; depuis des siècles donc
Ceux qui ont l’intention de posséder la terre
Qui nourrit de nombreux hommes qui travaillent au pillage,
40 Afin que, en obtenant un espace plus grand,
Ils peuvent les asservir sous un faux prétexte.
Et si la terre immense du ciel étoilé
Elle n’a pas tenu son trône au loin, il n’y avait pas eu
Pour les hommes une lumière égale, mais achetée avec de l’or,
45 Il avait appartenu à des hommes riches et Dieu devait
Car les pauvres ont préparé un autre monde.
Il viendra à toi un jour d’en haut
Un coup céleste mérité, ô Rome hautaine.
Et tu seras le premier à plier le cou
50 Et sois rasé jusqu’à terre, et tu tireras
Destructeur complètement consommer, abattu
Sur tes trottoirs, et ta richesse périra,
(17-40.)
[p. 163]
Et les loups et les renards habitent dans tes fondations.
Et alors tu seras complètement désolé,
55 Comme s’il n’était pas né. Où est ton Palladium alors ?
Quel dieu te sauvera, qu’il soit forgé en or
Ou de la pierre ou du laiton ? Ou alors où tes décrets
Du Sénat ? Où sera la race de Rhéa,
De Cronos, ou de Zeus, et de tous ceux
60 Que tu as adoré, démons sans vie,[6]
Images de morts épuisés, dont les tombes
La Crète, la malheureuse, aura une cause de fierté,
Et honorer les morts inconscients avec des trônes ?
Mais quand tu auras eu des rois voluptueux
65 Trois fois cinq, asservissant le monde depuis l’est[7]
À l’ouest, il y aura alors un seigneur
À tête grise, ayant le nom de la mer proche,[8]
Le monde inspectant d’un pied agile,
Apporter des cadeaux, avoir une grande quantité d’or
70 Et en pillant encore plus l’argent haineux,
Et en l’enlevant, il le ramassera.
Et il aura part à tous les mystères
Des sanctuaires magiques, montrez son enfant comme un dieu,[9]
Abolissez toutes choses sacrées et divulguez
75 Les anciens mystères de la tromperie pour tous.
Triste alors le temps où lui-même, triste,
Doit périr. Et pourtant le peuple dira :
«Ta puissante force, ô ville, s’effondrera»
Percevant aussitôt que le mauvais jour
[p. 164]
80 Arrive. Et ton sort le plus pitoyable
Prévoyant, les pères et les jeunes enfants alors
Nous pleurerons ensemble ; ils, hélas, hélas ! Je vais gémir
Au bord des lamentables rives du Tibre.
Après lui, le dernier jour de tous
85 Trois règleront, en remplissant un nom de Dieu
Le céleste, dont est désormais la puissance[10]
Et à tous les âges. L’un d’eux étant vieux[11]
Le sceptre sera longtemps brandi, roi le plus pitoyable,
Qui dans ses maisons enfermera et gardera
90 Tous les biens du monde, afin que,
Quand depuis les limites extrêmes de la terre[12]
Cet homme, le fugitif matricide,
Il reviendra, il pourra accorder ces choses
Sur tout et fournir à l’Asie de grandes richesses.
95 Et puis tu pleureras et tu mettras de côté
L’éclat de la robe violette à larges rayures
De tes commandants et porte des vêtements de deuil,
Ô reine hautaine, issue de la Rome latine ;
La gloire de ton arrogance
100 Ne sera plus pour toi, et toi non plus,
Malheureux, ressuscitera à jamais,
Mais tu resteras prosterné. Pour la gloire aussi
Les légions portant des aigles tomberont bas.
Où donc est ta puissance ? Quelle sera la terre alliée
105 Soumis par tes folies sans loi ?
Car alors sur toute la terre la confusion sera[13]
Des mortels, quand le Tout-Puissant lui-même
(61-82.)
[p. 165]
Au tribunal viens juger les âmes
Des vivants et des morts et du monde entier.
110 Et les parents ne seront pas chers aux enfants
Ni les enfants à leurs parents, à cause
De leur impiété et de leur détresse
Inattendu. À partir de maintenant, ton grincement sera
Et la dispersion et la conquête, et quand la chute
115 Des villes viennent et des bâillements de la terre.
Quand un dragon chargea du feu dans ses deux yeux[14]
Et le ventre plein viendra sur les vagues
Et affligera tes enfants, et il y aura
La famine et la guerre des parents, à portée de main
120 C’est la fin du monde et le dernier jour
Et le jugement du Dieu immortel pour eux
Ceux-ci sont approuvés et choisis. Et il y aura
Contre les Romains soit avant tout la colère
Implacable, et là, vient un moment
125 De boire du sang et de mener une vie misérable.
Hélas, hélas pour toi, terre imprudente,
Grande nation barbare ; tu n’as pas perçu
D’où tu es venu nu et indigne
À la lumière du soleil, à nouveau à cet endroit
130 Nu tu pourrais te retirer et ensuite
Venez en jugement, comme si vous jugez injustement. . . .
Avec des mains gigantesques venant d’en haut
Seul à travers le monde tu demeureras
Sous la terre. Par naphta et asphalte
135 Et du soufre et beaucoup de feu, tu es totalement
Tu disparaîtras et tu brûleras de la poussière
Pendant très longtemps; et quiconque voit entendra
D’Hadès un grand mugissement lugubre
(82-105.)
[p. 166]
Et des grincements de dents, et toi bruyamment
140 Battant de tes propres mains ta poitrine impie.
Pour tous ensemble, la nuit est égale ;
Pour les riches et les pauvres ; et nu de terre[15]
Nus à nouveau sur terre, ils s’enfuient en toute hâte
Et cessent de vivre quand ils ont fini leur temps.
145 Il n’y a là aucun esclave, ni aucun seigneur, ni tyran,
Ni roi, ni chef très vaniteux,
Ni orateur instruit en droit, ni magistrat
Juger pour l’argent ; ils ne se déversent pas non plus
Le sang des sacrifices en libations
150 Sur les autels ; ça ne sonne pas comme un tambour
Ni cymbale. . . .
Ni flûte perforée qui a un pouvoir
Pour rendre fou l’esprit lui-même, ni le bruit d’une pipe
Ce haricot ressemble à un serpent tordu,
155 Ni trompette, messager des guerres au ton dur ;
Ni ceux enivrés lors des fêtes anarchiques
Ni dans les réjouissances, ni dans la danse chorale ;
Ni son de harpe, ni instrument nuisible ;
Ni conflits, ni colère multiple, ni épée
160 Est avec les morts ; mais une éternité
Le point commun à tous est le gardien de la clé
De la grande prison devant le siège du jugement de Dieu
Avec des images d’or, d’argent et de pierre[16]
Vous êtes prêts, jusqu’au jour amer
165 Vous viendrez peut-être voir votre première punition,
Ô Rome, et grincements de dents. Et pas plus
Le Syrien ou le Grec doit-il baisser le cou
Sous ton joug servile, ni étranger,
(105-127.)
[p. 167]
Ni une autre nation. Tu seras pillé
170 Et fait souffrir ce que tu as exigé,
Et dans la peur, tu donneras en gémissant, jusqu’à ce que
Tu rembourses toutes choses ; et toi pour le monde
Ce sera un triomphe et un reproche pour tous.
Alors la sixième race des rois latins[17]
175 Terminez enfin la vie et les sceptres laissent derrière eux
De la même race un autre roi régnera,[18]
Qui gouvernera chaque pays et exercera tous les sceptres ;
Et ayant plein pouvoir, et par les décrets
De Dieu le plus puissant, ses enfants gouverneront,
180 Et sa race est composée d’enfants inébranlables ;
Car ainsi il est décrété pendant que le temps s’écoule,
Quand il y aura d’Egypte trois fois cinq rois.[19]
Par la suite, lorsque le délai
Du Phénix reviendra, il y aura une course[20]
185 Des peuples venus piller, des tribus confondues,
Ennemi des Hébreux. Alors Arès
Allez piller Arès ; et il le fera lui-même
Détruisez les menaces hautaines des Romains.
Car la puissance de Rome périt alors alors qu’elle était en pleine floraison ;
190 Une ancienne reine avec des villes autour,
La terre de Rome fertile ne sera plus
L’emporter, quand on viendra d’Asie
(127-146.)
[p. 168]
Régner avec Ares. Et quand il aura travaillé[21]
Toutes ces choses, à la ville ensuite
195 Doit-il venir. Et trois fois trois cents[22]
Et quarante-huit tu compléteras,
Quand, te prenant de force, un sort malheureux
Il viendra sur toi et complétera ton nom.
Ah moi, moi le trois fois misérable, dois-je voir[23]
200 Un jour ce jour-là, destructeur pour toi, Rome,
Mais à tous les Latins le plus ? Cela l’honore
Avec des avocats qui montent sur une voiture troyenne
Avec des enfants cachés de la terre asiatique,[24]
Avoir une âme de feu. Mais quand il le fera
205 Traverse l’isthme en regardant avec nostalgie,
Se déplaçant contre tous, passant au-dessus de la mer,
Alors le sang noir poursuivra la puissante bête.
Et un chien poursuivit le lion qui détruit[25]
Les bergers. Et puis ils emporteront
210 Son sceptre et vers l’Hadès il passera.
Et à Rhodes viendra un dernier mal,[26]
Mais le plus grand, il y en aura aussi pour Thèbes
Une conquête maléfique ensuite, Et l’Egypte
(146-161.)
[p. 169]
périra à cause de la méchanceté des dirigeants,
215 Et celui qui, étant mortel, malgré cela
Après avoir échappé à la destruction précipitée,
L’homme était trois fois bienheureux, voire quatre fois heureux.
Et Rome sera une pièce, et Délos ennuyeuse,
Et le sable de Samos. . . .
220 Plus tard, encore par la suite, viendra
Un mal pour les Perses à cause de leur orgueil,
Et toute leur insolence sera vaine.
Et puis un saint Seigneur de toute la terre[27]
Après avoir ressuscité les morts, ils brandiront le sceptre
225 Pour tous les âges. Trois fois donc à Rome
Le Très-Haut apportera-t-il un sort pitoyable
Et à tous les hommes, et par leurs propres œuvres
Ils périront ; mais ils ne se laisseraient pas convaincre,
Ce qui aurait été bien plus, à désirer.
230 Mais quand immédiatement il y aura une augmentation pour les malades
Un mauvais jour de famine et de peste
Et d’un intolérable vacarme de bataille,
Même là encore, l’ancien seigneur audacieux
Le conseil, après avoir convoqué le Sénat, prendra-t-il
235 Comment il détruira complètement. . . .
. . . . . . .
La terre sèche fleurira avec les feuilles
Apparaissant ; et le firmament céleste
Doit mettre en lumière le rocher solide
Pluie et flammes, et beaucoup de vent sur la terre,
240 Et sur toute la terre une multitude
Des semailles vénéneuses. Mais avec une âme sans vergogne
Doivent-ils agir à nouveau, ne craignant pas la colère
De Dieu ou des hommes, abandonnant la modestie,[28]
(162-184.)
[p. 170]
Désir de tyrans avides et cupides
245 Et les pécheurs violents, faux, insatiables,
Travailleurs du mal et de rien de vrai,
Destructeurs de foi, sur des discours grossiers
En paroles fausses ; ils ne seront pas rassasiés de richesses ;
Mais sans vergogne, ils dépouilleront encore davantage ;
250 Sous le règne des tyrans, ils périront.
Les étoiles tomberont toutes en avant dans la mer,[29]
Tous un par un, pourtant les hommes verront au paradis
Un cornet brillant, signe de beaucoup de détresse
Sur le point de venir, de guerre et de batailles.
255 Ne me laisse pas vivre quand la femme gay règne,
Mais alors, quand la grâce céleste régnera à l’intérieur,
Et quand le saint enfant sera écrasé par les liens[30]
Le destructeur malicieux de tous les hommes,
Ouvrir la profondeur pour voir, et soudain
260 La maison en bois couvrira les mortels tout autour.[31]
Mais quand sera la dixième génération[32]
Dans la maison d’Hadès, ensuite
La puissante influence d’un sexe féminin ;[33]
Et Dieu lui-même augmentera bien des maux
265 Lorsqu’elle aura été couronnée avec l’honneur royal ;
Et tout à fait, une époque impie.
Le soleil, d’un aspect obscur, brille la nuit ;
Les étoiles quitteront le ciel ; et avec beaucoup de tempête
Un ouragan désolera la terre ;
(184-205.)
[p. 171]
270 Et il y aura une résurrection des morts ;[34]
La course des boiteux sera très rapide,
Les sourds supporteront, les aveugles verront, et ceux
Ce discours ne parlera pas, et à tous
La vie et la richesse seront-elles communes. Et la terre
275 Identiques pour tous, divisés non par des murs
Ou les clôtures porteront des fruits plus abondants.[35]
Et des fontaines de vin doux et de lait blanc
Et du miel, ça donnera. . . .
. . . . . . .
Et jugement du Dieu immortel (grand roi).
280 Mais quand Dieu changera les temps. . .
L’hiver produisant l’été, alors sera[36]
Oracles (tous accomplis) . . .
Mais quand le monde aura péri. . .
JÉSUS CHRISTI FILS DE DIEU, SAUVEUR, CROIX.
Et la terre transpirera, quand il y aura[37]
285 Le signe du jugement. Et du ciel viendra
Le roi qui doit être pour les siècles,
Présent pour juger toute chair et le monde entier.
Meurt iræ, meurt illa,
Solvet sæclum dans la favilla,
Teste David avec Sibylla.
(205-219.)
[p. 172]
Les mortels fidèles et infidèles verront Dieu
Le Très-Haut avec les saints à la fin des temps.
290 Et des hommes porteurs de chair, il juge les âmes
Sur son trône, quand parfois le monde entier
Ce sera un désert et un lieu d’épines.
Et les mortels rejetteront leurs idoles[38]
Et toute richesse. Et le feu de recherche brûlera
295 Terre, ciel et mer ; et il brûlera les portes,
De la prison d’Hadès. Alors viendra toute chair
Des morts à la libre lumière des saints ;
Mais pour les sans-loi, ce feu tourbillonnera en rond.
Pendant très longtemps. Peu importe ce qu’on a fait
300 En secret, alors il déclarera toutes choses ;
Car Dieu ouvrira les poitrines sombres à la lumière.
Et il y aura des lamentations de tous
Et des grincements de dents. Luminosité du soleil
Doit être éclipsé et danses des étoiles.
305 Il roulera le ciel ; et de la lune
La lumière périra. Et il exaltera
Les vallées et détruisent les hauteurs des collines,
Et la hauteur n’apparaîtra plus
Parmi les hommes. Et les collines seront avec les plaines
310 Soyez de niveau et pas plus sur aucune mer
Y aura-t-il de la voile. Car la terre sera alors
Avec la chaleur, soyez ratatiné et les ruisseaux fringants
(220-238.)
[p. 173]
Doit tomber avec les fontaines. L’atout enverra[39]
Du ciel un son bien lamentable,
315 Hurlant la répugnance des hommes misérables
Et les malheurs du monde. Et puis la terre béante[40]
Doit montrer le chaos tartare. Et tous les rois
Doit venir au siège du jugement de Dieu.
Et il sortira du ciel un courant de feu
320 Et un flux de soufre. Mais pour tous les mortels alors
Y aura-t-il un signe, un sceau distingué,
Le bois parmi les croyants et la corne[41]
Affectueusement désirée, la vie des hommes pieux,
Mais ce sera une pierre d’achoppement pour le monde,
325 Donner l’illumination aux élus
Par l’eau de douze sources ; et là règnera[42]
Une tige de fer de berger. Celui-là qui maintenant
Est en acrostiches qui donnent des signes de Dieu
Ainsi écrit ouvertement, le Sauveur est,
330 Roi Immortel, qui a souffert pour nous ;
Moïse le représentait lorsqu’il s’étendait
Armes saintes, conquérant Amalek par la foi,
Pour que le peuple sache qu’il est élu
Et honorable devant Dieu son Père,
335 Le bâton de David et la pierre même
Ce qu’il a en effet aidé à promettre, et dans lequel
Celui qui croit aura la vie éternelle.
Car non pas dans la gloire, mais en tant qu’homme mortel
Doit-il venir à la création, pitoyable,[43]
(239-266.)
[p. 174]
340 Non honoré, sans forme convenable, pour donner
Espoir pour les pitoyables ; et il donnera
Forme équitable pour la chair mortelle et la foi céleste
À ceux qui n’ont pas la foi, et il donnera une forme équitable
À l’homme qui a été façonné dès le premier
345 Par les saintes mains de Dieu, et qui par ruse
Le serpent égaré vers le destin
De la mort à emporter et de la connaissance à recevoir
Du bien et du mal, pour que quitter Dieu
Il sert les voies des mortels. Pour au début
350 Le recevant comme confrère conseiller
Dès le début, le Tout-Puissant a dit :
"Laissons-nous tous les deux, ô Fils, former des tribus mortelles…
Les estampiller de l’empreinte de notre image ;
Moi maintenant par mes mains, et toi par la Parole
355 Plus tard, vous fournirez notre formulaire
Afin que nous puissions ensemble le faire surgir. »
Gardant ce but à l’esprit, il viendra
À la création, à une sainte vierge
Apportant la ressemblance antitypique,
360 Baptisant d’eau par les mains des anciens,
Et par la Parole accomplissant toutes choses,
Et guérissant toutes les maladies. Par sa parole
Il fera cesser les vents, et avec son pied[44]
Calmera la mer déchaînée, en marchant dessus
365 Dans une foi paisible. Et de cinq miches de pain
Et un poisson de la mer vit mille hommes
Doit-il remplir le désert, puis prendre
Tous les fragments restants pour l’espoir
Parmi les peuples, il remplira douze paniers pleins.
370 Et il appellera les âmes des bienheureux,
(257-279.)
[p. 175]
Et aime les pitoyables, qui, se moquant,
Battus et fouettés, le mal fera le bien[45]
Désirer la pauvreté. Celui qui perçoit
Tout et voit tout et entend tout
375 Doit sonder le cœur et le mettre à nu jusqu’à la conviction ;
Car de toutes choses, il est lui-même l’oreille
Et l’esprit et la vue, et la Parole qui crée les formes
À qui toutes choses se soumettent, et il préserve
Ceux qui sont morts et toute maladie guérissent.
380 Entre les mains d’hommes sans foi ni loi, enfin,[46]
Et infidèle, il viendra, et ils donneront
À Dieu, des secousses grossières avec des mains impures
Et des crachats empoisonnés aux bouches polluées.
Et il donnera alors ouvertement aux fouets
385 Son saint dos ; [pour lui au monde
Une sainte vierge se commettra elle-même.]
Et il sera silencieux lorsqu’il sera secoué
De peur que quiconque sache de qui il est le fils
Ou d’où il est venu, pour parler aux morts.
390 Et il portera aussi une couronne d’épines ;
Car la couronne d’épines est un ornement
Élu, éternel. Ils lui perceront le côté
Avec un roseau pour qu’ils accomplissent leur loi ;
Car des roseaux secoués par un autre esprit
395 Étaient nourris les inclinations de l’âme,
De colère et de vengeance. Mais quand ces choses
Sera accompli, dont j’ai parlé,
Alors pour lui toute loi lui sera déliée
Ce qui dès le début était douteux selon les décrets des hommes.
[p. 176]
400 A été donné à cause de personnes désobéissantes.
Il écartera les mains et mesurera le monde entier.[47]
Mais du fiel pour la nourriture et le vinaigre à boire
Ils lui ont donné; ce conseil inhospitalier
Ils lui montreront. Mais le rideau du temple[48]
405 Doit être séparé du loyer et à midi
Il y aura pendant trois heures une nuit noire et monstrueuse.
Car cela n’a plus été signalé
Comment servir le temple secret et la loi,
Qui avait été couvert des expositions du monde,
410 Quand l’Éternel est venu lui-même sur terre.
Et dans l’Hadès viendra-t-il annoncer[49]
Espoir à tous les saints, la fin des âges
Et le dernier jour, et après m’être endormi
Le troisième jour, il mettra fin au sort de la mort ;[50]
415 Puis il reviendra d’entre les morts.
À la lumière, le premier à se montrer aux élus
Début de la résurrection et lavage
Au moyen des eaux du printemps immortel
(301-315.)
[p. 177]
Leur ancienne méchanceté, qui, étant né
420 D’en haut, ils ne seront peut-être plus asservis
Aux coutumes illégales du monde.
Et d’abord ensuite ouvertement envers les siens
Sera-t-il visible en tant que Seigneur dans la chair,
Comme il l’était avant, et dans les mains et les pieds
425 présente quatre marques fixées dans ses propres membres,
Désignant l’est et l’ouest et le sud et le nord ;[51]
Car du monde tant de pouvoirs royaux
Doit contre notre modèle consommé
L’acte est si illégal et condamnable.
430 Fille de Sion, sainte, réjouis-toi,[52]
Qui a souffert beaucoup de choses ; ton roi lui-même
Monté sur un poulain, il se hâte ;
Voici, doux, il viendra, afin qu’il puisse soulever[53]
Notre joug servile, si pénible à supporter
435 Allongé sur notre cou, et peut annuler
Nos lois et nos liens impies sont obligatoires.
Connais ton Dieu lui-même, qui est le Fils de Dieu ;
Glorifie-le et garde-le dans ton cœur,
De ton âme, aime-le et exalte son nom.
440 Débarrassez-vous de vos anciens amis et lavez-vous
De leur sang ; car il n’est pas par tes chants
Ni par tes prières apaisé, ni il ne donne
Attention aux sacrifices périssables,
Être impérissable; mais présent
445 L’hymne sacré des bouches compréhensives
Et sache qui est celui-ci, et tu le feras alors
Voici le Père. . . .
. . . . . . .
(316-386.)
[p. 178]
Et alors tous les éléments du monde[54]
Demeure dans la solitude, l’air, la terre, la mer, la lumière
450 De feu étincelant, de ciel et de nuit célestes
Et tous les jours en un seul se dérouleront ensemble
Et sous sa forme extérieure, tout est désolé.
Car du ciel tomberont toutes les étoiles de lumière.
Et il ne volera plus dans les airs
455 Les oiseaux bien ailés, qui ne marchent pas sur terre ;
Car les bêtes sauvages périront toutes. Il ne le sera pas non plus
Voix d’hommes, ni de bêtes, ni d’oiseaux.
Le monde n’entendra aucun son utile,
Être désordonné ; mais un son puissant
460 La mer profonde résonnera à haute voix de menace,
Et nageant des créatures marines tremblantes
Doivent tous mourir ; et plus sur les vagues
Doit naviguer sur le navire cargo. Et la terre gémira
Taché de sang par les guerres; et toutes les âmes des hommes
465 grinceront des dents, [des âmes sans loi
À la fois par les grands cris et par la peur,] dissous
Par la soif, par la famine, par la peste et les meurtres,
Et ils appelleront la mort belle et la mort
Doit fuir loin d’eux; pour la mort, plus
470 Ni la nuit ne leur donnera de repos. Et bien des choses
Vont-ils en vain demander à Dieu qui règne dans les cieux,
Et puis son visage se tournera-t-il ouvertement
Loin d’eux. Pour qu’il s’adresse aux hommes égarés
A donné en sept âges pour les signes de repentance
475 Par les mains d’une vierge immaculée.
Toutes ces choses dans mon esprit, Dieu lui-même les a montrées
Et tout ce qui a été dit par ma bouche
(337-360.)
[p. 179]
Va-t-il accomplir ? et je connais le numéro[55]
Des sables et des mesures de la mer,
480 Je connais les endroits les plus reculés de la terre
Et le sombre Tartare, je connais les chiffres
Des étoiles, des arbres et de toutes les tribus
Des quadrupèdes et des choses nageuses
Et des oiseaux qui volent, et des hommes qui sont maintenant
485 Et de ceux qui seront encore et des morts ;
Car je suis moi-même les formes et l’esprit des hommes
J’ai fait de la mode, et j’ai donné la bonne raison
Et la connaissance enseignée ; Moi qui ai formé les yeux et les oreilles,
Qui voient et entendent et discernent chaque pensée,
490 Et qui à l’intérieur suis conscient de toutes choses,
Je suis encore; et par la suite je le condamnerai
[Et punir ce qu’un mortel a fait
En secret et sur le siège du jugement de Dieu
Venir et parler aux mortels].
495 Je comprends l’imbécile et j’entends
Celui qui ne parle pas, et comme toute cette hauteur est grande
De la terre au ciel, et le début
Et enfin, je sais qui a fait le ciel et la terre.
[Car toutes choses sont sorties de lui, les choses
500 Du début à la fin, il le sait.]
Car moi seul suis Dieu et un autre Dieu[56]
Il n’y a pas. Ils sont mon image formée de bois
Traitez-le comme divin et façonnez-le à la main
Ils chantent leurs louanges sur des idoles stupides
(361-379.)
[p. 180]
505 Avec des supplications et des rites impies.
Abandonnant le Créateur, ils étaient des esclaves
À la lubricité. Des hommes possédant tout
Accordez leurs dons à des choses qui ne peuvent aider,
Comme s’ils considéraient ces choses pour mes honneurs
510 Tout utile, avec une odeur de sacrifice
Remplir la fête, comme pour leurs propres morts.
Car leur chair et leurs os pleins de moelle brûlent
Offrandes sur les autels, et ils versent du sang
Aux démons, et ils m’allument des lumières
515 Le donneur de lumière, et comme un dieu
Que la soif fait que les mortels ivres versent du vin
Pour rien aux idoles qui ne peuvent apporter aucune aide.
Je n’ai pas besoin de tes holocaustes,
Ni vos libations, ni fumée polluée,
520 Ni le sang le plus odieux. Pour en mémoire
Des rois et des tyrans, ils feront ces choses
Aux démons morts, comme aux êtres célestes,
Effectuer un service impie et destructeur.
Et leurs images appellent impies des dieux,
525 Abandonner le Créateur, avoir la foi
C’est d’eux qu’ils tirent tout espoir et toute vie,
Sourd et muet, faisant confiance au mal,
Mais ils ignorent totalement le bien.
J’ai moi-même fait deux choses avant qu’ils ne se couchent,
530 De la vie et de la mort, et devant elles se déroulent[57]
Jugement pour choisir une bonne vie ; mais eux-mêmes
Hâté vers la mort et vers le feu éternel.
L’homme est mon image, ayant une raison droite.
Pour lui une table pure et sans sang
535 Préparez-vous et remplissez-le de bonnes choses,
(380-404.)
[p. 181]
Et donne du pain à celui qui a faim, à celui qui a soif,
Et au corps qui est nu
De tes propres travaux avec des mains intactes
Fournir. Recréez l’homme affligé,
540 Et aide ceux qui sont fatigués et pourvois à moi
Le vivant, un sacrifice vivant
Semer la piété, que moi aussi je te porte
Parfois peut donner des fruits immortels et de la lumière
Tu auras une vie éternelle et sans fin
545 Quand je prouverai tout par le feu. Pour toutes choses
Je fusionnerai et je sélectionnerai ce qui est pur,[58]
Je roulerai le ciel et les profondeurs de la terre[59]
Reste ouvert, et alors je ressusciterai les morts
Mettre fin au destin et à l’aiguillon de la mort,
550 Et ensuite je viendrai pour le jugement
Juger la manière des deux hommes pieux
Et impie ; Je placerai bélier près de bélier,
De berger à berger, de veau à veau, pour l’épreuve,
Proche l’un de l’autre; qui que ce soit[60]
555 Exalté, prouvé par procès, et qui a arrêté
La bouche de chacun, qu’eux-mêmes
En rivalité avec ceux qui mènent une vie sainte
Peut également les réduire en esclavage,
Enjoignant le silence, poussé par l’amour du gain,
560 Non prouvé devant moi, alors tous se retireront.
Désormais tu ne diras plus en deuil[61]
«Demain sera», ni «hier n’a été»;
Pas beaucoup de jours de soins, ni printemps, ni hiver,
Ni l’été donc, ni l’automne, ni le coucher du soleil
(404-427.)
[p. 182]
565 Ni le lever du soleil ; pendant une longue journée je vais faire.
Et pour les siècles il y aura la lumière
Désiré des grands. . .
(Jésus-Christ, des siècles) . . . .
. . . . . . .
. . . . . . .
Toi qui es auto-engendré, sans souillure,
570 Vrai et éternel, mesuré par ta puissance
Du ciel le souffle ardent, et avec une torche rugueuse
Le sceptre garde le choc et le calme
Les fracas des tonnerres sonores,
Et plongeant la terre dans la confusion
575 Retenez les bruits précipités. . . .
Et tu émousses les fléaux ardents
Des éclairs et la vaste effusion des tempêtes
Et de grêle automnale et de coup glacial
Des nuages et du choc de l’hiver. Pour ceux-ci
580 Chacun en effet est marqué dans ton esprit,
Tout ce qui te semble bon de faire
Ton Fils acquiesce, ayant été
Engendré dans ton sein avant tout
Création, confrère conseiller avec toi,
585 Ancien des mortels et créateur de vie.
Lui avec le premier doux mot de la bouche
Tu as dit : « Voici, faisons l’homme
Sous une forme tout à fait semblable à la nôtre,
Et donnons-lui un souffle vital ;
590 Lui étant encore mortel pour toutes choses du monde
Doit servir, et pour lui formé d’argile
Nous soumettrons toutes choses." Et tu as parlé
Ces choses ont été prononcées par la parole, et toutes choses se sont accomplies
Selon ton cœur ; et ton commandement
595 Ensemble tous les éléments obéissaient,
(421-448.)
[p. 183]
Et une créature éternelle a été arrangée
Dans la figure mortelle, aussi le ciel, l’air, le feu,
Et la terre et l’eau de la mer, le soleil, la lune,
Chœur d’étoiles, collines. . .
600 Nuit et jour, dormir et se réveiller,
Esprit et passion, âme et compréhension,
L’art, la puissance et la force, et les tribus sauvages
Des êtres vivants, des nageurs et des oiseaux,
Et parmi ceux qui marchent et les amphibiens,
605 Et ceux qui rampent et ceux de double nature ;
Pour avoir agi selon sa propre volonté
Sous ta direction, il a tout arrangé.
Mais ces derniers temps il passa sur la terre,
Et sortant tard du sein de la vierge Marie
610 Une nouvelle lumière s’est levée et sort du ciel
Prenez une forme mortelle. Gabriel a d’abord montré
Sa forme pure et forte ; et portant ses propres nouvelles
Il s’adressa ensuite à la jeune fille de sa voix :
“Ô vierge, dans ton sein sans souillure
615 Reçois Dieu.” Ainsi parlant, il inspira
La grâce de Dieu sur la douce jeune fille ; et tout de suite
L’inquiétude et l’émerveillement la saisirent lorsqu’elle entendit,
Et elle resta tremblante ; et son esprit était sauvage
Avec un battement d’excitation alors qu’au cœur
620 Elle frémit face aux choses inattendues qu’elle entendit.
Mais elle était encore une fois heureuse et son cœur
A été acclamé par la voix et la jeune fille a ri
Et sa joue rougit d’un sentiment de joie,
Et son cœur était envoûté par un sentiment de honte.
625 Et la confiance lui est venue. Et la Parole
Volé dans l’utérus, et au fil du temps
Devenu chair et doté de vie
A été créé sous forme humaine et est devenu
(449-472.)
[p. 184]
Un garçon distingué par sa naissance virginale ;
630 Car c’était un grand prodige pour l’humanité,
Mais ce n’était pas une grande merveille pour Dieu
Le Père, ni Dieu le Fils.
Et la terre heureuse accueillit le nouveau-né,
Le trône céleste a ri et le monde s’est réjoui.
635 Et la nouvelle étoile prophétique qui apparaît
'A été honoré par les sages, et le bébé
Né leur a été montré dans une crèche
Ceux qui obéissaient à Dieu et aux gardiens des troupeaux,
Et aux bergers et aux bergers des agneaux ;
640 Et Bethléem appelée par Dieu la patrie
De la Parole a été choisie. . . .
. . . . . . .
. . . . . . .
Et dans le cœur, pratiquez l’humilité d’esprit[62]
Et les actes cruels détestent, et ton prochain aime
Entièrement, comme toi-même ; et de ton âme
645 Aimez Dieu et rendez-lui service. Par conséquent, nous
Issu de la race sainte du Christ céleste
Sont appelés du sang commun, et nous retenons
Dans le souvenir d’adoration de la bonne humeur,
Et parcourez les chemins de la piété et de la vérité.
650 On ne nous laisse jamais approcher
Le sanctuaire le plus intime des temples,
Ni verser des libations sur des images sculptées,
Ni les honorer avec des prières, ni avec les odeurs
Très agréable aux fleurs, ni à la lumière des lampes,
[p. 185]
655 Ni encore avec des ex-voto brillants
Ornez-les, ni de fumée d’encens
Cela envoie la flamme des autels ; toi non plus,
S’ajoutant au sacrifice des taureaux
Et prenant plaisir à la souillure, envoie
660 Sang d’outrage à l’abattage de moutons, pour donner ainsi
Rançon pour le châtiment sous la terre ;
Ni par la fumée d’un bûcher dévoreur de chair
Et les odeurs nauséabondes polluent la lumière du ciel ;
Mais joyeux avec un esprit pur et une âme joyeuse,
665 Avec un amour abondant et des mains généreuses,
Avec des psaumes et des chants apaisants qui honorent Dieu,
Il nous est commandé de te chanter des louanges,
L’impérissable et sans tromperie,
Dieu Père de tout, à l’esprit compréhensif,
. . . . . . .
(491-501.)
[p. 186]
[p. 187]
Ce huitième livre est remarquablement fragmentaire et aborde un large éventail de sujets. Il est évidemment d’auteur chrétien et contient (lignes 284-330) le célèbre acrostiche sibyllin du nom de Jésus-Christ. 1-4. Cité par Lactance, de Ira Dei, xxiii [L., 7, 143]. ↩︎
Tour-Comp. livre III, 119. ↩︎
7-13. Comp. livre III, 190-195. ↩︎
Proverbe retrouvé aussi chez Plutarque, de Sera Num. Vind., et Sextus Empiricus, Contra Mathem., i, 13. ↩︎
21, 22. Comp. 1 Tim. vi, 10. ↩︎
60-62. Cité par Lactance, Div. Inst., livre 1, xl [L., 6, 179]. ↩︎
Trois fois cinq.—Empereurs de Jules à Hadrien ; un chiffre rond, mais inexact. Comp. la première partie du livre v. ↩︎
Gray-headed.—Hadrien. Comp. livre V, 66. ↩︎
Enfant comme dieu. — Référence au beau jeune Antinoüs, qu’Hadrien cherchait à déifier. ↩︎
Trois.—Les Antonins. Voir livre v, 72. Nom. — Allusion probablement au nom hébreu Adonai, auquel on pensait qu’il ressemblait. ↩︎
L’un d’eux. . . old.—Antonin le Pieux. ↩︎
Fugitif matricide.—Néron. Comp. livre V, 490. ↩︎
106-109. Cité par Lactance, Div. Ind., vii, 24 [L., 6, 808]. ↩︎
Peut-être une allusion à l’imagerie du Rév. XII, 17 ; xiii, 1, comme associé dans la pensée de l’écrivain à la fin du monde. ↩︎
Comp. Emploi. moi, 21. ↩︎
163-165. Comp. livre III, 68-72. ↩︎
Sixième race. — Se référant aux Antonins, et comptant les générations précédentes comme (1) les Césars ; (2) les Flavii; (3) Nerva; (4) Trajan ; et (5) Hadrien. ↩︎
Un autre roi. — Se référant peut-être à Septémius Sévère. ↩︎
Trois fois cinq.—Les mêmes que ceux mentionnés à la ligne 65. ↩︎
Phenix.—fabuleux oiseau égyptien, censé apparaître une fois tous les cinq cents ans. Voir Hérode., II, 73 ; Pline, Nat. Hist., x, 2 ; Clém. Rom., 1 Cor., xxv [G., 1, 261-276], D’après Tacite (Annal., vi, 28), la quatrième apparition du Phénix eut lieu sous le règne de Tibère. ↩︎
Pour régner avec Ares.—Le fugitif matricide de la ligne 92, revenant comme antichrist. Tout ce passage est apocalyptique et il n’est pas nécessaire de rechercher une conformité exacte à l’histoire. ↩︎
Le nombre 948 est la valeur numérique des lettres grecques du nom Rome ({Greek r}=100, {Greek w}=800, {Greek m}=40, {Greek h}=8, = {grec Rw’mh}). Neuf cent quarante-huit ans après la fondation de Rome s’étendent vers 196 de notre ère, et le règne de Septime Sévère. ↩︎
Misérable.—Comp. livre v, 74, et la fin du livre vii. ↩︎
De la terre asiatique. — Une autre allusion à Néron. Son ascension sur le char troyen est métaphorique de sa prétendue venue avec des chars de guerre de l’est, ainsi que de toute la force et de la fureur d’Arès. ↩︎
208-209. Comp. livre XIV, 21, 22. ↩︎
211, 222. Fragments de sentiments trouvés dans d’autres livres. Comp. III, 453-455. ↩︎
Un saint Seigneur.—Le Messie. Comp. livre III, 58. ↩︎
243-247. Comp. livre I, 217-221. ↩︎
Comp. livre II, 251, et Lactance, Div. Inst., vii, 16 [L., 6, 191, 792]. ↩︎
allusion apparente au Rév. xx, 1-3. ↩︎
Maison en bois.—Un cercueil. ↩︎
Génération dixième.—Supposée par la Sybil être la dernière. Comp. livre VII, 133. ↩︎
Female.—La femme représentée symboliquement dans Rev. XVII, 1-6. Comp. livre III, 92, note. ↩︎
270-274. Comp. livre I, 427-432. ↩︎
276-218. Comp. livre iii, 781-783, et Lactance, Div. Inst., vii, 24 [L., 6, 811]. Ce qui suit entre ces lignes et l’acrostiche est fragmentaire. Les mots restants, traduits dans notre texte, montrent que le sujet général était celui du jugement de Dieu et de la fin du monde. ↩︎
Hiver . . . summer.—Cité dans Lactance, Div. Inst., vii, 16 [L., 61 792]. 282 apparaît dans son intégralité, livre XIV, 381. ↩︎
284-330. Ce passage est célébré comme étant un acrostiche de trente-quatre vers dans le texte grec, dont les premières lettres forment le titre donné ci-dessus, à savoir, JÉSUS-CHRIST, FILS DE DIEU, SAUVEUR, CROIX. Il est cité intégralement par Eusèbe dans son rapport de l’Oraison de Constantin à l’Assemblée des Saints, XVIII [G., 20, 1288, 1289], et, à l’exception des sept lignes représentant le mot CROIX, par Augustin, de Civitate Dei, xviii, 123 L., 41, 5791. Nous donnons dans notre texte une traduction fidèle du grec sans aucun {footnote p. 172} tentent de le transférer dans un acrostiche anglais correspondant, mais dans l’annexe de ce volume (pp. 274-277), le lecteur peut trouver plusieurs traductions anglaises qui visent à reproduire la forme acrostiche de l’original. À l’image du jour du jugement telle que donnée dans cet acrostiche, il y a une allusion évidente au début du célèbre hymne médiéval : ↩︎
293, 294. Cité par Lactance, Div. Inst., vii, 19 [L., 6, 798]. ↩︎
313, 314. Cité par Lactance, Div. Inst., vii, 16 [L., 6, 792]. ↩︎
316-318. Cité par Lactance, Div. Inst., vii, 20 [L., 6, 798]. ↩︎
Le Bois.—La Croix. Comp. livre VI, 33-36. ↩︎
Illumination.—La grâce du baptême. Comp. ligne 360 ci-dessous, et note sur le livre i, 411. ↩︎
339-341. Cité par Lactance, Div. Inst., iv, 16 [L., 6, 498]. ↩︎
363-369. Comp. livre I, 432-431. ↩︎
Le mal pour le bien.—Plusieurs MSS. lisez ici le bien pour le mal. Le sens est ↩︎
380-386, également 387-390, sont cités par Lactance, Div. Inst., iv, 18 [L., 6, 506]. 12 (279-801.) ↩︎
Measure. — « Dans sa souffrance », dit Lactance, « il étendit ses mains et mesura le monde, afin même alors de montrer qu’une grande multitude, rassemblée de toutes langues et tribus, du monde du lever du soleil jusqu’au coucher, allaient passer sous ses ailes et recevoir sur leur front ce grand et élevé signe. Div. Inst., iv, 26 [L., 6, 530]. ↩︎
404-406. Cité par Lactance, Div. Inst., iv, 19 [L., 6, 511]. ↩︎
Into Hades. — Cette doctrine de la descente du Christ dans l’Hadès se trouve dans la clause bien connue du Symbole des Apôtres et revendique pour son support biblique le langage du Psa. xvi, 9 (comp. Actes ii, 25-27) ; ROM. x, 7 ; Éph. IV, 8-10 ; 1 animal de compagnie. III, 18-20. On le trouve aussi dans Justin Martyr, Trypho, 72 [G., 6, 645] ; Irénée, Adv. Hær., iii, xx, 4 [G. 7, 945], et iv, xxvii, 2 [G., 7, 1058] ; Clém. Alex., Strom., vi, chap. vi [G., 9, 265-275] ; Tertullien, de Anima, chap. vii [L., 2, 657] et lv [L., 2, 742-745] ; Origène, adv. Celsus, ii, 43 [G., 11, 864]. ↩︎
414-417. Cité par Lactance, Div. Inst., iv, 19 [L., 6, 513]. ↩︎
Comp. livre III, 30, note. ↩︎
Réjouissez-vous.—Comp. Zech. ix, 9 ; Mat. XXI, 6 ; Jean XII, 15. ↩︎
433-436. Cité par Lactance, Div. Inst., vii, 18 [L, 6, 796]. ↩︎
448-475. Comp. passage similaire dans le livre II, 243-263, et le livre III, 97-111 ; et aussi Lactance, Div. Inst., vii, 16 [L., 6, 791, 792]. Toutes ces prophéties sont évidemment dérivées de passages bibliques correspondants. ↩︎
À ce stade, la Sibylle suppose représenter Dieu lui-même comme parlant, et continue cette tension jusqu’à la ligne 567, lançant ses propres observations occasionnelles, comme si elle oubliait le rôle qu’elle tient. Les vers 478, 479 et 496, 496 sont identiques à deux vers attribués à l’oracle de Delphes par Hérodote, i, 47. ↩︎
Cité par Lactance, Div. Inst., i, 6 [L., 6, 148]. ↩︎
Vie et de mort.—Comp. Bosse. xxx, 15, 19, ainsi que les premiers mots de « l’Enseignement des douze apôtres ». ↩︎
Comp. livre II, 363 ; III, 105. ↩︎
547-551. Cité par Lactance, Div. Inst., vii, 20 [L., 6, 799]. ↩︎
554-560. La portée de ces lignes est très obscure et incertaine. ↩︎
561-565. Comp. livre II, 397-403. ↩︎
642-669. Ces lignes, qui concluent le livre, sont un fragment qui peut avoir été autrefois naturellement lié à ce qui précède maintenant par des lignes intermédiaires qui n’existent plus. Dans leur état actuel, ils n’ont aucun lien naturel avec le passage précédent et semblent mutilés au début et à la fin. (473-490.) ↩︎