© 2002 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Joie prophétique. Il sera peut-être difficile pour les mortels d’envisager cette phase de l’humour, mais nous tirons une satisfaction particulière de l’assurance « que toutes choses concourent au bien » – pour les esprits et les morontiens aussi bien que pour les mortels. Cet aspect de l’humour céleste naît de notre foi dans les soins excessifs et affectueux de nos supérieurs et dans la stabilité divine de nos Directeurs Suprêmes.
Les délais de miséricorde du temps sont le mandat du libre arbitre des Créateurs. Il y a du bon à tirer dans l’univers de cette technique de patience face aux rebelles pécheurs. S’il est tout à fait vrai que le bien ne peut pas provenir du mal pour celui qui contemple et commet le mal, il est également vrai que toutes choses (y compris le mal, potentiel et manifeste) travaillent ensemble au bien de tous les êtres qui connaissent Dieu et aiment faire. sa volonté, et montent vers le Paradis selon son plan éternel et son dessein divin.
Pour réaliser la Providence à temps, l’homme doit accomplir la tâche d’atteindre la perfection. Mais l’homme peut déjà préfigurer cette providence dans ses significations éternelles alors qu’il réfléchit au fait que toutes choses, bonnes ou mauvaises, travaillent ensemble à l’avancement des mortels connaissant Dieu dans leur quête du Père de tous.
Jésus dit à Ganid, un jeune Indien : « Ganid, j’ai une confiance absolue dans la surveillance supérieure exercée par mon Père qui est aux cieux. Je suis consacré à faire la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Je ne crois pas que l’on puisse réellement me nuire, ni que l’œuvre de ma vie puisse vraiment être mise en péril par un effort quelconque de mes ennemis contre moi, et par ailleurs nous n’avons certainement à craindre aucune violence de la part de nos amis. Je suis absolument convaincu que l’univers entier est amical à mon égard — et je persiste à croire à cette toute-puissante vérité avec une confiance totale, malgré toutes les apparences contraires. » (LU 133:1.4)
« Et nous savons que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » (Romains 8:28)