© 2015 Andrea Barnes
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Par Andrea Barnes, Californie, États-Unis
J’ai eu beaucoup de chance de trouver Le Livre d’Urantia, quand j’avais dix-neuf ans, bien qu’il me jeta dans un véritable tourbillon pour de nombreuses années. En grandissant, j’étais une enfant très curieuse. Je voulais toujours savoir ce qui se passait réellement. Les religions me laissèrent avec trop de questions qui n’avaient pas l’air d’avoir de réponses logiques. Même si, je faisais partie d’une église et décidais que, peut-être, la foi était nécessaire pour « avaler » cette histoire abracadabrante sur le sacrifice du sang. Lorsque j’eus seize ans, mon pasteur fut arrêté pour détournement de fonds de l’église et cela déchira mon petit cœur en morceaux.
Je dénonçais l’église et tous les « croyants ». Dans mon esprit, ils n’étaient que des moutons qui avaient besoin d’être apaisées par de jolies fables. Je n’étais plus intéressée par aucune église, et la religion me semblait être une perte de temps. Je suppose qu’une partie de moi-même, voulait toujours croire, mais si cela n’avait aucun sens, je ne voulais pas être impliquée. Je n’ai jamais rêvé de trouver quelque chose avec des réponses que je pouvais « avaler ».
Une nuit, dans un pub local à Fort Collins, Colorado, j’étais assise avec un nouvel ami et nous discutions de religion et de philosophie. Il me dit qu’il avait récemment commencé à lire un gros livre contenant beaucoup de réponses. Alors, je commençai à lui poser questions sur questions jusqu’à l’aube. J’étais tout simplement stupéfaite par les réponses qu’il me donnait. Elles étaient claires, étaient tout à fait plausibles et sonnaient vraies dans mon cœur. Il n’avait pas le livre avec lui, mais je le vis la semaine d’après. Toute la semaine, je rêvais de voir le livre, de le tenir et d’en avoir un exemplaire. J’étais tellement déçue que ce soit un livre bleu avec des petits cercles. J’avais imaginé un grand livre en cuir avec un gaufrage doré et une écriture cursive – quelque chose avec assez de panache qui refléterait le contenu du livre.
Pourtant, je fus immédiatement ravie par ce que je lisais et j’ai commencé à conduire 90 minutes chaque semaine, pour assister à un groupe d’étude à Denver. J’avais des idéaux si élevés sur tout et essayais de vivre à leur hauteur. Ce que je comprends maintenant est que j’étais un têtard essayant d’être une grenouille.
J’ai épousé mon ami qui me parla du livre, déménageai à San Diego et eus trois fils. J’ai consacré des années à élever notre famille mais prenant toujours le temps, chaque semaine, pour le groupe d’étude. Mais lorsque mes enfants quittèrent la maison, je fus occupée à d’autres choses et ne participais plus à un groupe d’étude durant environ cinq ans. Mais les vérités glanées dans Le Livre d’Urantia furent toujours une partie de moi-même. Pourtant j’avais le sentiment d’avoir fait beaucoup d’erreurs, dans ma vie et je ne me sentais plus digne de faire partie du mouvement . Et puis, un jour, j’écoutais un pasteur, dans ma voiture, qui parlait de ce sujet en particulier. Il disait que si vous avez le désir de servir, c’est une preuve que vous en êtes digne. Il dit qu’il y avait si peu de laboureurs et que les champs étaient prêts pour la moisson. Il parla à mon âme et je fus profondément émue. J’arrêtai la voiture et pleurai.
Je décidais de participer au Festival de la famille Urantia à Montréal en 2010. À partir de là, j’allai rendre visite aux groupes d’études, avec un groupe de lecteurs, pour parler du livre, à tous ceux que nous rencontrions et pour développer de nouvelles méthodes de sensibilisation. L’année suivante, je fus élue au Conseil général de la Fellowship du Livre d’Urantia. Je me sentis tellement honorée de faire partie de quelque chose de si spécial. Même si, je voyais que nous n’étions qu’une institution humaine, nous étions pourtant des religionistes dévoués à un but plus élevé.
Je fus élue pour être la présidente du comité de sensibilisation de la Fellowship, en 2012. Je suivis ce qui avait été fait par les présidents précédents. En plus, je m’arrangeais pour avoir des stands à des salons du livre variés pour partager Le Livre d’Urantia avec le public. Durant toutes ces années, nous avons eu l’occasion de parler du livre à des milliers de personnes, de personne à personne. Évaluer où quelqu’un se trouve dans son trajet spirituel est la première chose que je fais avant de leur dire quoi que ce soit. Nous devons nous rendre compte que nous ne sommes pas là pour changer les croyances de quelqu’un mais seulement pour ajouter, d’une manière subtile et sage, à leurs croyances. Cela n’est-il pas la manière de Jésus ? Partager le livre est un vrai art, et cet art prend du temps à développer.
La plupart du temps, je ne mentionne pas le livre, mais je pose des questions aux gens et enjolive sur ce que je considère être leurs pensées les plus élevées. C’est « partager l’évangile ». Simplement aimer les autres est partager l’évangile. Tout le monde n’est pas intéressé par ce livre, et ne devrait pas l’être. Nous sommes tous à différents endroits de notre voyage. Avoir du respect et de l’affection pour chaque personne est la clé.
En 2014, mon second fils perdit sa bataille contre la drogue à l’âge de vingt-huit ans. Bien qu’étant continuellement inquiète pour lui, lorsque quelque chose comme ça arrive, vous n’y êtes jamais préparé. J’eus l’impression que ma vie était terminée. La somme des regrets que je ressentis était inconcevable et je crus devenir folle. Néanmoins, par la prière et en cultivant des sentiments de gratitude, j’arrivai à me stabiliser et à tenir bon, malgré l’immense douleur.
Chaque fois que je demande de l’aide, je la reçois. Je sens que l’Esprit Mère de l’Univers est avec moi à tous moments, cherchant des voies pour me consoler et m’étreindre. Je visualise sa présence, littéralement, compte sur elle et l’aime en retour. Ma maigre foi a dû s’élever à des niveaux de confiance réelle qui me porteraient à travers la douleur. Les révélateurs nous disent qu’il n’y a « pas de croissance sans conflit psychique et d’agitation spirituelle ». J’essaie de m’en rappeler, d’être reconnaissante et de comprendre que quelque chose de bon découlera de tout ça. Je sais, sans aucun doute, que je reverrai mon fils et pourrai passer autant de temps avec lui que je voudrais.
Sans Le Livre d’Urantia, la mort de mon fils serait un fardeau que je ne pourrais pas supporter. Je fus extrêmement aider par les enregistrements de l’Équipe de la Symétrie de l’Âme ( http://symmetryofsoul.org/ ). J’ai écouté pendant des heures, les sections sur la survie de la personnalité et ensuite d’autres émissions et ma connaissance de la cinquième révélation d’époque a grandi comme jamais auparavant.
Je suis si reconnaissante pour la révélation Urantia, pour ma révélation personnelle, pour ma famille, pour tous mes frères et sœurs et pour les bénédictions de la vie sur cette sphère.
Que la paix soit avec vous.
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