© 2001 Christine Baussain
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A mon âme immortelle | Le Lien Urantien — Numéro 17 — Printemps 2001 — Table des matières | La petite bouteille se remplit encore |
C’est en tant que responsable du bureau Urantia de Paris (Urantia France SA) que j’ai eu la chance, fin janvier, d’aller passer une semaine au siège de la Fondation à Chicago. J’ai eu alors la joie de rencontrer personnellement — enfin chacun des membres de l’équipe, dans un rapprochement humain et professionnel qui a insufflé à notre collaboration un élan nouveau. Richard et Colette, du bureau du Québec, qui étaient venus à la même période pour profiter de l’occasion, ont encore ajouté par leur énergie et leur bonne humeur à l’émulation ambiante.
La Fondation habite toujours le lieu de sa naissance: la vénérable bâtisse du 533 Diversey Parkway, qui a vu les réunions du Forum et les balbutiements de la 5e Révélation, a peu changé depuis 1905 — une rareté absolue aux États Unis, un rêve d’architecte ou de décorateur, mais un vrai casse-tête pour un concepteur de bureaux! L’installation sent d’ailleurs l’improvisation et le système D ; visiblement la croissance exponentielle de l’activité soumet les lieux et les gens à une rude pression — mais tout fonctionne ! rien ne se perd et tout est à l’heure. J’ai quand même pu profiter du grand confort d’être logée sur place, puisque le deuxième étage, ancien appartement de la famille Sadler, est tout entier consacré aux hôtes de passage ; dix personnes y tiennent à l’aise ! C’est à cet étage que se trouve la grande salle où se réunissait le Forum, avec la cheminée où auraient été brûlés les manuscrits. Une minute de silence … Un escalier plus bas sont les bureaux proprement dits, et au troisième habitent Tonia et Steve, qui jouissent donc de l’immense avantage/inconvénient d’être toujours à pied d’œuvre.
Qui est-elle donc, cette Fondation ? À la barre est Tonia (Baney), justement. En tant que chef de l’exécutif, Tonia est le lien opérationnel entre les trustees et la Fondation. Toujours en première ligne, c’est elle qui met en place les moyens concrets d’application de la politique décidée par les trustees. Représentante officielle, chef d’entreprise, première responsable, elle en a lourd sur les épaules …
Tonia est aidée par Sheila (Schneider), secrétaire-assistante aux innombrables compétences ; une solide puissance de travail, une bonne volonté jamais en défaut, sans oublier un humour contagieux: Sheila est sans aucun doute le bras droit dont doit rêver plus d’un patron.
La tâche fondamentale de la Fondation est de veiller à la protection du texte inviolé de la Révélation. Elle est pour ce faire propriétaire des copyrights et des logos, et c’est Mindy (Williams) qui est chargée de l’aspect juridique qu’implique cette propriété intellectuelle. Mindy supervise et coordonne également l’activité des sept bureaux officiels, sur la base de leurs rapports d’activité.
Marcia (Lansu), elle, veille à la bonne tenue des comptes. C’est grâce à elle que la Fondation sait exactement combien de livres sont vendus, en stock ou en impression, combien de dollars sont disponibles … et combien seraient les bienvenus !
Un point sensible sur lequel intervient également Jay (Peregrine), responsable avec Tonia des levées de fonds. Jay est un informaticien professionnel et consacre la seconde partie de son temps au réseau informatique du bureau, et au site internet.
Supervisé par James (Woodward) en collaboration avec Bob (Solone) pour le lectorat hispanisant, le Service des Lecteurs n’est pas le moins occupé : tenir à jour la base de données internationale, répondre aux très nombreux courriers et appels téléphoniques, mettre en relation les lecteurs qui le désirent … le Service des Lecteurs est la fenêtre sur le monde du bureau de la Fondation.
Linda (Jensen) ne s’occupe « que » de la facturation, un domaine qui requiert effectivement un poste à plein temps, et Matthieu (Viglione), diplômé en littérature française (Matthieu a des grands-parents toulousains !) et polyglotte impressionnant, assume toutes les traductions nécessaires. Chacun d’eux est polyvalent et peut intervenir dans toutes les urgences.
Au sous-sol règne Steve (Baney), grand chef des expéditions. En anorak ou en T-shirt selon la saison, c’est lui qui empile, emballe, déballe, charge, décharge, les articles destinés aux bureaux, foires et autres congrès de par le monde.
Le petit électron libre Cathy (Jones) navigue plusieurs fois par jour entre le 533 et son bureau de l’IUA, à quelques pas seulement — quand elle n’est pas en train d’inaugurer une nouvelle association à l’autre bout du monde.
J’ai été très touchée de constater à quel point chacun peut être impliqué, engagé, concerné par la cause urantienne. On ne compte pas ses heures, au 533! Soyez certains que la plus petite nouvelle du plus petit coin du vaste monde est répertoriée avec intérêt et dûment enregistrée pour SERVIR — le grand mot à la Fondation, absolument.
J’ai eu pendant cette semaine le grand plaisir de pouvoir travailler avec chacun en particulier, ce qui a donné une impulsion nouvelle à mon travail, et à ma relation au mouvement urantien une touche supplémentaire de chaleur humaine. Les besoins de chacun en termes de collaboration et aide réciproque ont pu être clairement définis, de brillantes idées ont jailli, et nul doute que les résultats concrets de cette rencontre ne tarderont pas à se faire sentir sur les résultats du bureau français — je m’y emploierai en tout cas complètement.
Christine Baussain
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