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Par Claire Mylanus, Trustee Associé, Bretagne, France
Il y a à peu près un an, j’ai demandé à Gard Jameson d’animer une semaine de séminaire sur la prière et l’adoration parce que je voulais faire l’expérience personnelle de l’adoration. Je savais qu’il le faisait car il est un docteur en religions comparatives et il enseigne à l’université de Las Vegas. Gard décida de venir en Bretagne. Il conseilla de prendre des participants parlant anglais et de jeunes lecteurs, des enseignants potentiels entre 30 et 40 ans. Les participants étaient au nombre de dix : trois français, une jeune française vivant aux Pays-Bas, un jeune mexicain, une jeune anglaise et quatre américains.
Gard avait programmé chaque jour un nouvel orateur et nous guidait dans la pratique de “ la prière de consentement ”.
La prière de consentement est basée sur une discipline pratiquée par les moines cisterciens et fut nommée et popularisée par le Père Thomas Keating qui écrivit : “ Open Mind, Open Heart ”. Le but de la prière de consentement est le silence, qui nous aide à communiquer plus profondément et personnellement avec Dieu et de faire l’expérience de Sa présence. La prière de consentement se fait en sessions de 20 minutes en silence et est personnelle et différente pour chacun. Cette communion personnelle a pour résultat de guérir les problèmes émotionnels et de faire croître l’âme parce que ce travail se fait au niveau de l’âme. Nous avons une relation verticale et horizontale. Nous avons une relation verticale avec Dieu qui se manifeste par la capacité rehaussée d’aimer et d’être aimé. Avec les autres, nous avons une relation horizontale sociale qui comprend, entre autre, le ministère de pardon et de service.
Je crois que la prière de consentement peut être comparée à l’adoration. Dieu existe au-delà de nos pensées et de nos émotions. La prière de consentement augmente notre capacité à recevoir la divine présence de Dieu et d’en apprécier Sa proximité.
Jésus enseigna à ses disciples qu’après avoir fait leur prière au Père, ils devaient rester quelque temps dans un état de réceptivité silencieuse pour donner à l’esprit intérieur les meilleurs chances de parler à l’âme attentive. C’est au moment où le mental humain est dans une attitude de sincère adoration que l’esprit du Père parle le mieux aux hommes. LU 146:2.17
Le deuxième jour du séminaire, David Elders, qui lit Le Livre d’Urantia depuis plus de trente ans, nous fit faire un voyage à travers les nouveaux enseignements et concepts du Livre d’Urantia. David nous montra que ces concepts sont un moyen d’apprendre, de percevoir la vérité et d’en faire l’expérience dans notre vie.
Dr Sadler trouva 64 nouveaux concepts, dont nous avons étudié quelques-uns. Le fait d’avoir connaissance et de comprendre ces concepts nous fournit un cadre plus large pour nous permettre d’élargir notre point de vue, de voir et de comprendre la vision ainsi que le plan derrière la révélation Urantia.
Nous avons appris que Dieu partage, donne les outils et nous fournit les moyens de croître et d’avancer. Toutes les nouvelles vérités évoluent à partir des anciennes. Un nombre de ces nouvelles vérités contiennent le potentiel pour rehausser notre perspicacité spirituelle. En voici quelques-unes : la dotation de l’Ajusteur de Pensée, le mental, le Suprême, l’âme, la survie de la personnalité et l’identité de Jésus.
Le troisième jour, Marta Elders, une lectrice de longue date et une psychologue de métier, nous conduisit dans une étude de l’âme. Nous nous mîmes deux à deux et participèrent au “ lectio divina ”, une pratique des moines bénédictins du sixième siècle. Le lectio révèle quatre aspects d’un texte sacré :
- Lire le texte sacré avec les yeux ( sens littéral ) – partager un mot.
- Lire le texte avec le mental ( réflexion ) – partager une courte pensée.
- Lire le texte avec le cœur ( sensibilité ) – partager une courte prière.
- Lire le texte avec l’âme ( silence en présence de Dieu ) – partager le silence.
Le lectio divina s’applique bien au Livre d’Urantia. Cela améliora notre compréhension et notre appréciation du livre ainsi que l’intériorisation de ses enseignements. Cet exercice fut unique, et très important car il nous donna une meilleure compréhension de notre partenaire et nous permit une plus grande communication à un tout autre niveau.
Le quatrième jour, nous avons étudié la personnalité. Le but était de mieux comprendre les différents types de personnalité et d’identifier les potentiels de chaque type. Par ce moyen, nous espérons devenir plus compréhensifs, plus cléments et compatissants envers nos semblables.
Carol Schindler, lectrice de longue date, nous parla de “ l’Ennéagramme” de personnalités, de l’institut Ennéagramme. Suivant le livre Wisdom of the Enneagram, il y a neuf types de personnalités ou identités il y a la triade des sentiments, la triade du mental, et la triade des instincts.
C’était très intéressant, car ce fut un “ intermezzo” qui permit à chacun de mieux se connaître. Cela permet d’améliorer nos relations avec les autres, de mieux travailler en équipe et d’aider à réaliser le Suprême.
Ce séminaire fut très apprécié par tous. Nous avons partagé notre âme, notre fraternité, de belles soirées de discussions, notre bonne humeur, de bons repas, de la joie de vivre et une profonde reconnaissance d’avoir eu le privilège de pouvoir faire cette unique expérience.
¶ Références
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