© 2021 Claire Mylanus
© 2021 Fondation Urantia
Par Claire Mylanus, trustee associé émérite, Bretagne, France
Note de l’éditeur : les traducteurs du Livre d’Urantia servent souvent comme animateurs remarquables de groupes d’étude, et Henry « Henk » Begemann ne faisait pas exception à la règle. Henk et son équipe travaillèrent, durant de nombreuses années, à traduire Le Livre d’Urantia en néerlandais. Sa fille Nienke Begemann-Brugman prit la relève comme traductrice en chef après la disparition de son père en 1990. Lisez-en plus sur le Begemann et la traduction néerlandaise ici :https://www.urantia.org/news/1998-05/het-urantia-boek-dutch-translation
Qu’est-ce qu’un grand enseignant ? Le Livre d’Urantia nous dit que Jésus était « un enseignant sage, patient, compréhensif et efficace. » LU 124:5.6
Cette description de Jésus pourrait aussi s’appliquer à mes enseignants — Henk et Baukje Begemann.
Ils étaient néerlandais, et nous nous sommes rencontrés en 1978. J’ai étudié avec eux deux jusqu’en 1987, et puis j’ai continué avec Baukje, après le décès de Henk. Ce fut une bénédiction qui dura plus de 15 ans.
Je vivais aux Pays-Bas en 1976, lorsque je découvris Le Livre d’Urantia. Je tombai sur un livre intitulé Life and Teachings of the Masters of the Far East par Baird T. Spalding. Il était en français, traduit de l’anglais par Jacques Weiss sous le titre (la Vie des Maîtres), sous le nom de plume de Louis Colombelle. À la fin du livre, il y avait une référence au Livre d’Urantia. Il s’avéra que Jacques Weiss était le traducteur français du Livre d’Urantia, publié en 1961 en tant que Le Livre d’Urantia.
J’achetai d’abord la traduction française du Livre d’Urantia, et plus tard la version originale en anglais. Deux ans plus tard, je commençai à participer au groupe d’étude animé par Henk et Baukje. Leur groupe d’étude était formidable parce qu’il incluait deux manières différentes utilisées par deux très différentes personnalités.
Henk était patient, vif et plein d’humour. Il préférait étudier le livre en profondeur. Il nous apprit à utiliser notre mental pour comprendre les concepts du livre et pour developper des perspectives. Il avait un profond respect pour la hiérarchie universelle et nous aidait à reconnaître et à visualiser les divers niveaux dans l’univers. L’un de ses sujet favoris était « l’archétype » dans l’univers à tous les niveaux.
Il attirait notre attention sur comment les fascicules étaient écrits, le choix des mots, et comment les paragraphes étaient constitués par les vrais enseignants, les révélateurs.
Le texte était systématiquement mûrement réfléchi et inter tissé d’une certaine manière et dans un certain contexte.
Baukje était sa contrepartie. Elle vous demandait toujours, « Et maintenant, que faites-vous avec ça dans votre vie quotidienne ? » Elle nous ramenait au fait que nous devions appliquer ce que nous apprenions dans notre vie matérielle. Par exemple, elle me conseilla d’apporter de la BEAUTÉ dans ma vie de toutes les manières possibles : choisir, si possible, un bel environnement. Baukje le faisait elle-même. Elle prenait toujours grand soin d’elle-même et était toujours élégamment vêtue. Elle décorait la table d’étude avec des fleurs fraîches. Elle servait du café dans des tasses en porcelaine avec ses fameux biscuits au flocons d’avoine dont elle préparait une fournée pour chaque réunion. Ses efforts transmettaient le sens de la beauté et de l’harmonie, qui réciproquement, apportaient la sérénité.
Ces deux enseignants étaient complémentaires. Leur groupe d’étude avait à la fois de la structure et de la qualité, ce que vous pouvez attendre d’un groupe animé par des traducteurs du Livre d’Urantia. Je pense à eux comme les meilleurs enseignants que quelqu’un puisse avoir eu. En fait, les Begemann influencèrent ma vie de nombreuses façons. Baukje devint ma mère spirituelle, me conseillant lorsque j’étais au beau milieu d’un divorce. Je me suis efforcée à suivre l’approche de leur enseignement dans mes groupes d’étude personnels, développant ma propre technique. Et c’est à ce même groupe d’étude avec Baukje que je rencontrai mon futur mari, mon propre Henk, en 1996.
Cela m’aida aussi à étudier Le Livre d’Urantia dans sa langue originale. Et ce fut un avantage pour moi lorsque, des années plus tard, je devins un membre de l’équipe de révision française, durant la dernière révision de la traduction française.
Après notre mariage, Henk et moi sommes allés vivre sur l’île de Malte, où Henk avait déjà commencé un groupe d’étude. Nous avons appliqué tout ce que nous avions appris des Begemann en tant que couple d’enseignants, et nous avons dévoué notre temps au groupe d’étude de Malte pendant quelques années. Et nous continuons de faire la même chose encore aujourd’hui, en Bretagne.
Ce fut un cadeau du ciel, que les circonstances de ma vie et les anges, mirent sur mon chemin. Je ne pourrai jamais assez les en remercier !