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Comment je comprends ce processus pour ressembler à Dieu ! | Réflectivité — Número 365 — Mars 2023 — Table des matières | L'aventure du groupe d'étude Découverte |
Claude Flibotte
Sainte-Julie
Un article dans la revue « Science & Vie» du mois de janvier 2023, titré « Comment les animaux appréhendent le monde qui les entoure » par Valentin Faivre a attiré mon attention, et je me suis amusé à faire un rapprochement avec les esprits-mentaux adjuvats tels qu’enseigné dans Le Livre d’Urantia.
Nous savons que ces esprits entrent en fonction lorsque se manifeste l’aptitude à apprendre par expérience (LU 65:7.6). Dans cet article, l’auteur dressait deux tableaux. L’un axé sur les capacités cognitives et l’autre sur les capacités émotionnelles de onze espèces d’élevage, tableaux basés sur une étude de Bob Fisher de l’université d’état du Texas. Ce travail concernait quatre-vingt-deux comportements présents ou non chez leurs sujets.
Selon cette étude, c’est le cochon le grand champion toutes catégories confondues. Sur les 82 comportements, celui-ci possède 35 capacités cognitives et 47 réactions émotionnelles. Il aurait possiblement d’autres capacités, mais celles-ci n’ont pas été étudiées. Il est à prendre en note dans le tableau sur les capacités cognitives que la capacité « Exprimer sa personnalité »n’a pas de sens ici pour quiconque fait distinctement la différence entre identité (LU 112:5.4) et personnalité (LU 112:0.2-16). Cette capacité devrait plutôt se lire ainsi « Ex primer son identité »!
Fait étonnant, ce sont les volailles qui se distinguent en deuxième place comme étant dotées du plus grand nombre de capacités. Elles se classent avec 60 % des émotions et 70 % des traits cognitifs. Comme quoi ce «volatile» parmi les oiseaux a peut-être bénéficié de la compagnie humaine pour développer de nouvelles aptitudes !
Si les pieuvres occupent la quatrième place des animaux les plus étudiés, elles font figure d’exceptions parmi les invertébrés (voir mes commentaires un peu plus loin). « Ce serait une bonne chose de faire davantage de recherches sur les poissons et les autres invertébrés », indiquent d’ailleurs les chercheurs en conclusion de cette étude.
Type d’esprit | Caractéristiques | Catégorie animale | Animal type probable |
---|---|---|---|
Esprit d’intuition | Comportement instinctif, réflexe élémentaire |
Vie animale élémentaire | Amibe, protozoaires (LU 65:2.4 et LU 65:7.6) |
Esprit de compréhension | Faculté d’associer des idées | Vie animale plus évoluée | Insectes, araignées (LU 65:2.5) |
Esprit de courage | Conscience protectrice | Reptiles | Tortues, oiseaux (LU 65:2.8) |
Esprit de connaissance | Acquisition et rétention des expériences |
Mammifères | Chien, chat, etc. |
Esprit de conseil | Instinct grégaire, début d’un développement social primitif |
Mammifères supérieurs | Primates (LU 62:6.4) |
Tableau 1 illustrant les caractéristiques animales selon l’influence des esprits-mentaux adjuvats. Référence LU 62:6.3.
Si cette étude s’attarde sur les animaux d’élevage, pour la majorité ceux que nous mangeons, plutôt que sur les animaux domestiques, « les résultats des chiens et des chats devraient être proches de ceux du cochon », dit Cédric Sueur.
Il s’avère difficile de traiter des capacités cognitives et émotionnelles des animaux sans un certain biais. Ainsi, prévient Cédric Sueur, ethnologue à l’université de Strasbourg, les formulations utilisées ici prennent pour point de référence les capacités humaines, impossible donc de savoir si c’est bien de cette façon que les animaux font l’expérience de ces capacités.
Bien que ce chercheur nous met en garde de certains biais, nous savons, à l’aide de cette cinquième révélation d’époque, que les esprits-mentaux adjuvats qui apportent leur soutien aux animaux sont exactement les mêmes adjuvats qui le font pour les êtres humains, l’adjuvat d’adoration et l’adju- vat de sagesse en plus. Ainsi, en nous rapportant au tableau 1, nous pouvons constater que le cochon utilise bien les cinq esprits mentaux adjuvats comme il est décrit dans la colonne des caractéristiques. Il réussit entre 50 à 100 % la majorité des capacités. Il en va de même pour le poulet qui réussit un peu moins bien dans le total final malgré qu’il soit sous l’influence probable des trois premiers esprits mentaux adjuvats, échouant complètement le test du miroir. Test qui doit probablement constituer en l’observation du sujet à savoir s’il se perçoit luimême ou s’il croit voir un autre individu dans le miroir. Sa note se situant alors entre 0 et 100 % selon les capacités observées.
Toujours selon le tableau 1, si nous étudions le cas de la carpe et du saumon, tous deux des poissons, donc utilisant seulement les deux premiers esprits mentaux adjuvats, nous constatons que leur pointage est drastiquement plus bas que le cochon ou le poulet. Tout juste 40 % pour la carpe et 25 % pour le saumon dans le tableau des capacités cognitives. Sans doute, la carpe étant un poisson de fond, elle doit faire plus de choix dans la recherche de sa nourriture, donc une plus grande stimulation mentale, comparativement au saumon. Au point de vue des capacités émotionnelles, leurs pointages s’améliorent avec 50 % pour la carpe et moins de 40 % pour le saumon. Les deux poissons étant de piètres candidats pour l’instinct maternel, la carpe ayant en plus un pointage entre 25 à 50 % seulement dans le fait de soigner ses petits.
La pieuvre est un cas bien particulier. Selon le tableau 1 , nous pourrions la classer dans la catégorie des trois premiers esprits-mentaux adjuvats, mais selon mes connaissances de cet animal, j’opterais pour les quatre premiers espritsmentaux adjuvats. Selon les tableaux 3 et 4 , la pieuvre bien que faisant bonne figure avec un 50 % de capacités cognitives et un peu plus de 50 % de capacités émotionnelles, j’estime que ces pointages ne représentent pas vraiment la totalité de ses capacités. Le tableau lui accorde entre 25 et 50 % pour la capacité cognitive à la case «Apprendre selon différentes méthodes », alors que j’ai vu une pieuvre faire des prouesses d’imagination pour atteindre sa proie malgré les embûches posées par les doctorants en laboratoire. Dans les catégories émotionnelles de «SSoigner ses petits» et « faire preuve d’instinct maternel », le tableau lui attribue la pauvre note de 0 à 25 %. Connaissant la procédure de protection des œufs de pieuvres, cette note est bien peu généreuse ! Durant la période d’éclosion de ses œufs, la pieuvre cesse complètement de se nourrir et se consacre entièrement à ventiler ses œufs jusqu’à l’éclosion. Elle perd ainsi sa couleur naturelle devenant presque blanche. A l’éclosion des petites pieuvres, elle meurt sans pouvoir prodiguer d’autres soins à ses rejetons. Elle a accompli le cycle de perpétuation de la vie des pieuvres, elle a donné sa vie pour ses petits !
Pour ce qui est de la crevette, du crabe, de la langouste, de la mouche soldat noire et du ver à soie, seulement les deux premiers esprits mentaux adjuvats sont à l’œuvre. Sans surprise, leurs pointages dépassent à peine les 20 % dans plusieurs capacités, échouant surtout évidemment dans les capacités émotionnelles.
Par contre, l’abeille, pourtant sous l’influence supposée des deux premiers esprits mentaux adjuvats, atteint les 60 % dans ses capacités cognitives et 30 % dans ses capacités émotionnelles. Pourrait-on lui Tableau 4 illustrant les capacités émotionnelles de ces 11 espèces animales. accorder le troisième adjuvat vu le soin qu’elle met à soigner ses larves ? Elle obtient un pointage de 25 à 50 % pour «Être capable d’inférence transitive », ce que je traduirais par sa capacité cognitive à faire la relation entre une nouvelle donnée et celle déjà emmagasinée. Son système de communication des informations par une danse rythmique directionnelle indique à ses congénères l’emplacement d’un riche lieu de pollen en rapport avec le soleil et la distance à parcourir.
La vie sur notre planète débuta, il y a 550 millions d’années, par l’implantation des trois formules de vie indépendantes déposées par les Porteurs de Vie dans la vase et le limon des eaux hospitalières de cette époque (LU 58:4.2 et LU 65:2.1). Il y a 500 millions d’années, la vie végétale primitive était bien établie (LU 58:4.3). Il y a 450 millions d’années, la transition entre la vie végétale et animale se produisit (LU 58:6.1). Il y a 400 millions d’années, la vie marine, tant végétale qu’animale, est assez bien répartie sur l’ensemble du monde (LU 59:1.2). Sou- dain, les premiers animaux multicellulaires font leur apparition, les trilobites (LU 59:1.4). Il y a 360 millions d’années, la vie marine était presque uniforme sur l’ensemble du monde et consistait en algues, en organismes unicellulaires, en éponges simples, trilobites, crevettes, crabes et homards (LU 59:1.18). Vers 275 millions d’années, les véritables scorpions, respirant véritablement de l’air, font leur apparition (LU 59:3.11). Il y a 250 millions d’années, c’est l’apparition de la famille des poissons (LU 59:4.9). Il y a 210 millions d’années, escargots, scorpions et grenouilles sortirent des eaux saumâtres et rampèrent sur la terre, suivie par les insectes (LU 59:5.6-7). Il y a 170 millions d’années, la première étape de la transformation des grenouilles en reptiles se produisit en Afrique (LU 59:6.8), il s’agissait de deux ancêtres préreptiliens. Il y a 140 millions d’années, les reptiles avec tous leurs attributs apparurent soudainement, crocodiles, reptiles à écailles, serpents de mer et des reptiles volants (LU 60:1.9). Plusieurs millions d’années plus tard, les premiers mammifères non placentaires apparurent, mais s’avérèrent un échec (LU 60:1.11). Il y a 120 millions d’années, survinrent l’évolution et le déclin des dinosaures (LU 60:2.1). Il y a 55 millions d’années, marque l’apparition soudaine du premier véritable oiseau (LU 60:3.22).
Il y a 50 millions d’années, les mammifères du type placentaire apparurent soudain en Amérique du Nord (LU 61:1.2). Il y a 45 millions d’années, les ancêtres des futurs kangourous parcouraient l’Australie. Il y eut bientôt des petits chevaux, des rhinocéros agiles, des tapirs à trompe, des porcs primitifs, des écureuils, des lémurs, des opossums et plusieurs tribus d’animaux ressemblant à des singes (LU 61:1.9). Il y a près de 30 millions d’années, l’ancêtre de la famille canine apparut en Europe donnant naissance à de nombreuses espèces de petits chiens. Apparurent également les rongeurs, castors, écureuils, spermophiles, souris et lapins (LU 61:2.7). Il y a 30 millions d’années, les types modernes de mammifères commencèrent à faire leur apparition. Soudain, commença l’évolution du type ongulé des plaines, chevaux, rhinocéros, pécaris, hippopotames, chameaux et lamas (LU 61:2.8 et 9). Dans l’ouest de l’Amérique du Nord, apparurent les ancêtres primitifs des anciens lémurs (LU 61:2.10 et LU 62:1). Une tribu de mammifères retourna à la mer devenant les baleines, les phoques, les dauphins, les marsouins et les otaries (LU 61:2.11). La majorité des oiseaux modernes existait déjà. Il y a 20 millions d’années, les premiers cervidés apparurent, cerfs, bœufs, chameaux, bisons, rhinocéros, éléphants (LU 61:3.5-6). Il y a 5 millions d’années, le cheval atteignit son point d’évolution actuel (LU 61:4.5).
Il y a 1 500 000 ans, des descendants des anciens lémurs d’Amérique du Nord émigrés en Asie, apparurent les mammifères précurseurs de l’homme (LU 62:2), suivi dans leur soixantedixième génération des mammifères intermédiaires (LU 62:3). À peine établie, surgit la troisième mutation, les primates (LU 61:6.1 et LU 62:4). Il y a 1 million d’années, apparut finalement de la souche supérieure des primates les deux premiers êtres humains, Andon et Fonta (LU 61:6.2; LU 62:5 et LU 63 63). Il y a 500000 ans, d’une même famille andonique surgissent les six races de couleurs (LU 61:7.4 et LU 64). À ces races humaines, il faut ajouter les deux races importées d’ailleurs, les Nodites, descendant de l’état-major de Caligastia, et les Adamites, descendant d’Adam et Ève.
Voilà ! J’espère que l’observation de ces deux tableaux comparée aux informations reçues des révélateurs au sujet des esprits mentaux adjuvats vous aura aidé à vous faire une meilleure idée sur leur rôle essentiel pour notre évolution matérielle et intellectuelle conduisant vers le spirituel dans notre cas ! Alors, la prochaine fois que vous aurez envie d’un jambon ou d’une poitrine de poulet, penser à ce que vous leur avez infligé pour vous nourrir sachant que le règne végétal aurait servi à la même fin! Ce règne végétal vivant, si j’interprète bien ce que nous disent les révélateurs, et qui le décrivent comme primitif, ce règne entre dans la catégorie des « esprits-mentaux préadjuvats » se définissant comme ayant un niveau mental non expérientiel et sous le ministère des Maitres Contrôleurs Physiques. Le végétal étant un niveau de conscience non enseignable et machinal (LU 42:10.3). En effet, considérant la collaboration entre les végétaux et les champignons (mycorhize) au niveau racinaire (association symbiotique) et l’intercommunication qu’ils ont entre eux, semblable au réseau internet reliant tous les ordinateurs dans le monde, nous pouvons constater qu’un certain contrôle s’effectue sans doute de la part des Maitres Contrôleurs Physiques pour le maintien vital de la végétation et l’entretien de la vie sur la planète. De plus, il a été prouvé scientifiquement qu’une plante attaquée par des insectes ravageurs dégage des signaux chimiques pour alerter les plantes voisines afin de sécréter une substance défensive, preuve comme quoi cette vie végétale réagit aux agressions, donc possède un certain niveau de conscience, même minime ou du moins automatique !
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