© 2023 Claude Flibotte
© 2023 Association Urantia du Québec
Claude Flibotte
Sainte-Julie
«La conduite planétaire des non-respirateurs présenterait plus que de l’intérêt pour vous, parce qu’une race de ces êtres habite une sphère très proche d’Urantia» (LU 49:3.6).
Voilà une citation du Livre d’Urantia qui pique certainement votre curiosité, du moins la mienne ! Jadis, j’avais lu l’article d’un auteur traitant de ce sujet, dont malheureusement je n’ai pu retrouver la trace, qui situait leur planète à l’intérieur de notre système solaire. Évidemment, pour le Melchizédek de l’école d’administration planétaire de Jéru- sem, "très proche d’Urantia » peut signifier à l’intérieur de notre système solaire comme à des années-lumière de nous !
Habituellement, une planète orbite autour de son étoile mère, tout comme Urantia orbite autour du Soleil, il en va de même pour la planète des non-respirateurs. Qu’est-ce que nos astronomes savent au sujet de cette étoile ? Pour le moment, il s’agit de l’étoile la plus proche de nous. Je dis bien pour le moment, puisque les étoiles, tout comme notre Soleil, se déplacent dans le cosmos orbitant autour d’un centre de gravité qui leur est propre. Dans l’immédiat, Proxima du Centaure est l’étoile la plus proche depuis 32000 ans, mais dans 33000 ans, ce sera l’étoile Ross 248 qui détiendra ce titre.
Proxima du Centaure est une étoile de type naine rouge dont le rayon est d’environ une fois et demie celui de Jupiter, soit 200000 km et d’une masse d’un huitième du Soleil. Pour vous donner une idée de sa dimension, il faudrait environ 1000 planètes d’Urantia pour combler l’intérieur de la planète Jupiter. Cette étoile fut découverte seulement en 1915 par l’astronome britannique Robert T. A. Innes, car sa luminosité, vue d’Urantia, est très faible. En fait, sa luminosité n’est seulement que de 0,17 % de celle du Soleil, alors que 85 % de sa lumière se situe dans le domaine des longueurs d’onde de l’infrarouge. La distance séparant Proxima du Centaure et notre système solaire est d’environ 4,244 années-lumière. Au fur et à mesure de l’écoulement du temps, dans 26700 ans, elle ne sera plus qu’à 3,2 années-lumière de nous.
Selon les astronomes et d’après ses caractéristiques physiques, Proxima du Centaure devrait poursuivre sa vie de naine rouge durant encore 1000 milliards d’années ou même plus. Au fur et à mesure que l’hydrogène se convertira en hélium, celle-ci deviendra de plus en plus petite et chaude et sa couleur passera du rouge au bleu. Elle finira sa vie en tant que naine blanche, mais sans passer par la phase de géante rouge comme ce qui se produira pour notre Soleil.
Selon les dernières informations recueillies, Proxima du Centaure pourrait avoir un cortège de trois planètes et d’une série de ceintures de poussières plus ou moins volumineuses.
Proxima Centauri B est une planète orbitant à 7 millions de kilomètres de son étoile. Elle effectue son périple dans ce qui est appelé la zone habitable selon nos astronomes, soit la zone où l’existence d’eau liquide est possible. Sa découverte fut faite en août 2016 par l’Observatoire européen austral. Elle aurait une masse de 1,3 en comparaison de notre terre. Elle serait une planète rocheuse. En supposant qu’elle n’ait pas d’atmosphère, ce qui est compatible avec ce qui est dit dans Le Livre d’Urantia pour un monde de non-respirateurs, cet état de fait lui accorderait une température de -40 °C à l’ombre. Elle est beaucoup trop froide pour moi, mais est-ce confortable pour les non-respirateurs ? Mais, comme il est mentionné en LU 49:3.4 pour les non-respirateurs « les réactions du système nerveux, le mécanisme régulateur de température et le métabolisme de ces peuples spécialisés sont radicalement différents de ces mêmes fonctions chez les mortels ». Donc, un non-respirateur n’aurait probablement pas de difficulté à vivre à une température aussi basse à moins qu’il évite de se tenir pour une longue période à l’ombre.
Le fascicule 49:3 nous apprend qu’il y a moins de 7 % de ce genre de planètes dans notre superunivers d’Orvonton, et que ce pourcentage descend sous les 3 % dans Nébadon pour afficher seulement 9 de ces mondes dans notre système de Satania. La rareté de ces mondes serait due au fait que notre système est jeune et encore pourvu de nombreux corps spatiaux météoriques. Ce qui est un net désavantage pour une sphère dépourvue d’atmosphère ne pouvant dissoudre les bolides par friction avec les molécules atmosphériques.
Sur ces mondes, les habitants doivent impérativement se protéger des chutes de météorites par des installations électriques qui les consument ou les dévient. Aussi, du fait qu’ils n’ont pas d’atmosphère, ces mondes sont sujets à de terribles orages énergétiques forçant les habitants à se réfugier dans leurs constructions spéciales d’isolement protecteur.
L’auteur nous apprend que les non-respirateurs n’absorbent pas d’eau ni de nourriture comme nous. Tous les actes de leur vie s’effectuent autrement, sauf la reproduction, et même là, les méthodes de procréation sont quelque peu différentes. Sans atmosphère, la vie animale diffère également de celle des planètes atmosphériques.
Selon un article de Richard «Dick» Bain (Non-respirants : des voisins très étranges), des États-Unis, trouvé sur le site Web Urantiapedia, et si je résume son excellent article, les non-respirateurs obtiendraient leur énergie pour vivre directement de leur étoile à l’aide des Maitres Contrôleurs physiques un peu à la manière des plantes qui absorbent de l’énergie par la photosynthèse. Nous savons que la photosynthèse utilise l’eau et le dioxyde de carbone dans le processus pour synthétiser les amidons et les sucres nécessaires à la constitution des plantes, il est possible que cela se passe ainsi pour eux. N’ayant pas d’atmosphère, la planète ne pourrait avoir de l’eau liquide à sa surface, mais pourrait en contenir congelé sous la surface, comme notre Lune. En ce qui a trait au dioxyde de carbone, nous avons vu plus haut que la température de Proxima Centauri B étant très basse, il serait possible de le trouver sous forme de gel également en surface ou en-dessous. Nous retrouvons donc là les éléments chimiques pour entamer le processus d’alimentation. À moins que leur corps soit capable de convertir directement la lumière de leur étoile en électricité pour soutenir leurs fonctions vitales.
Dans son article, Richard élabore l’idée que n’ayant pas d’air, donc pas de poumons, les non-respirateurs n’auraient peut-être pas de bouche. Cependant, il se pose la question d’où vient la matière première pour produire leur corps ? Sa réponse serait possiblement les plantes et les animaux qui peuplent leur planète. À ce moment-là, pour obtenir les matériaux nécessaires à leur corps, et comme ils ne mangent pas et ne boivent pas d’eau comme nous, ils pourraient consommer les plantes et les animaux non pour obtenir de l’énergie comme nous le faisons, mais pour les minéraux déjà présents dans cette nourriture !
Sont-ils constitués de cellules comme le sont nos corps ? Sa conclusion est oui. Les Porteurs de Vie ayant fait évoluer la vie à partir d’une vie unicellulaire pour aboutir à l’apparition de cette forme de vie humanoïde, sans doute leur corps est constitué de cellules. Qui dit cellules, dit nourriture et un système pour transmettre cette nourriture donc un système circulatoire impliquant forcément une pompe comme notre cœur. Il imagine même un mécanisme permettant de refermer rapidement une plaie à la suite d’une blessure pour éviter une perte rapide de liquide circulatoire.
Une autre particularité pour ces non-respirateurs réside dans la communication. Comment font-ils pour se comprendre entre eux ? Pas d’air, pas de parole. Alors, il suppose qu’ils utilisent d’autres moyens de communication. Il pense à la communication par signes utilisés par les personnes mal entendantes, cependant à la noirceur cette méthode s’avère inefficace. Il suggère alors les ondes radio. Les non-respirateurs pourraient avoir un organe spécialisé comme celui des anguilles électriques. En faisant varier le courant dans un matériau conducteur avec une variation dans le rythme, cela générerait des ondes électromagnétiques, des ondes radio. Évidemment, il faudrait un autre organe pour les détecter ce qui, selon lui, n’aurait pas été un obstacle pour les Porteurs de Vie. Bref, il est certain que les Porteurs de Vie auront tout prévu pour que la vie de ces humanoïdes soit possible et agréable.
Une autre caractéristique intéressante est mentionnée en LU 40:5.15 où le Puissant Messager nous informe que les nonrespirateurs ont besoin de moyens spéciaux pour communiquer avec nous sur les mondes morontiels. Ceci présuppose que nos corps morontiels sont semblables à ceux de nos corps mortels. Toujours selon l’hypothèse de Richard, ceux-ci devraient se munir d’appareils convertissant leurs ondes radio en ondes sonores et vice versa pour nous.
Finalement, Richard conclut son article en mentionnant que les non-respirateurs sont identiques à nous dans la manifestation de l’esprit et de la personnalité. Il a l’impression que la prière en LU 144:5.6 qui dit : « donne-nous aujourd’hui les forces vivifiantes de lumières » aurait été écrite par un non-respirateur.
Finalement, cette forme de vie s’écarte tellement des autres formes de vie que même dans la survie, ils ne peuvent fusionner avec leur Ajusteur. Ils fusionnent avec l’Esprit.
Source des informations sur l’étoile : L’encyclopédie Wikipédia.