Ahhh , le « je ne sais pas », tu as bien de la chance !
Comment cela?
Le « je ne sais pas » est un puits de connaissances sans fin, a dit…je ne sais plus qui.
Et si je t’avais dit : « Je sais… »?
Connais-tu quelqu’un pouvant limiter sa phrase à ces deux simples mots. Non,évidement, cela aurait été suivi d’un complément indispensable, probablement long et envahissant.
Alors qu’avec « Je ne sais pas… », la discussion est ouverte, l’imagination peut travailler.
Tu es bien compliqué ce matin. Je n’ai pas encore pris mon café.
De plus, si tu m’avais laissé terminer ma phrase, tu saurais que je ne savais pas si j’allais au boulot, et avec tes réflexions, c’est certain, ma migraine a trouvé un terrain pour se développer.
Le doute n’est plus possible. Et, par pitié, n’ajoute rien !