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| Conseils donnés à Micaël de Nébadon | Réflectivité — Número 366 — Avril 2023 — Table des matières | Mes réflexions sur la vraie et la fausse liberté dans le monde |
Éric Tarissan
Québec
À la suite de la conférence de Gaétan Charland qui a eu lieu le dimanche 19 mars 2023, je vous fais part de ma réflexion au sujet de la Charte canadienne des droits et libertés.
Dans la charte canadienne des droits, la seule chose qui m’a « intrigué », c’est qu’il n’est pas fait mention de nos «obligations et devoirs».
On parle simplement de nos libertés et des conséquences d’en enfreindre les limites, mais en contrepartie, on ne mentionne pas les obligations et devoirs du citoyen qui viennent avec l’obtention d’une telle liberté, car il est certain que pour profiter d’une liberté aussi bien encadrée et définie, des responsabilités (clairement décrites) doivent nécessairement être prises en charge par les citoyens en contrepartie.
Des obligations et devoirs comme d’aller à l’école (celleci devrait grandement être rehaussée aussi, en y ajoutant des cours de «communication entre individus», de psychologie sociale, étudier un peu la psychologie humaine, les mécanismes de défense, etc., afin d’apprendre un peu plus sur tous ces comportements et attitudes qui, trop souvent encore, s’activent inconsciemment et forment le moule et l’atmosphère pas toujours en paix, joyeuse et bienveillante, de notre société qui est encore bien loin de l’équilibre, l’harmonie et l’équité encadrée dans une véritable et authentique démocratie.
Également, des bases, des moyens et des outils pratiques pour les futurs parents, devraient être enseignés.
Ensuite, l’obligation de travailler, bien sûr, afin d’entretenir l’équilibre et l’harmonie d’une telle société.
Bref, suite à la présentation de Gaétan sur la Pensée Luciférienne, la Charte canadienne m’a donné l’impression d’être incomplète, à moitié faite et, elle est signée : Pierre Elliot Trudeau qui, avec tout mon respect, n’était pas un Conseiller Divin ou un Fils Instructeur !
N.D.L.R. Quelques jours plus tard, Éric écrivait de nouveau au sujet de la présentation de Gaétan!
Bonjour Gaétan,
Je repensais à ta présentation et j’avais écrit deux ou trois lignes d’une réflexion…, que je partage ici.
On sait que Lucifer ne croyait pas en Dieu, mais parlait de l’Esprit Infini?
Il disait que la résurrection sur les mondes morontiels était automatique…!
Pourtant, en tant que Lanonandek, il n’était sûrement pas sans savoir ni connaître le processus par lequel s’effectue une résurrection et, partant, que c’est loin d’être automatique.
Il devait certainement connaître les mondes des maisons et leur gestion.
Je dis cela parce que l’autre jour j’ai comme pris conscience (réalisé), que tous les niveaux de personnalité créés dans un univers local (Melchizedek, Lanonandek, Vorondadek, Porteur de Vie, les archanges et les anges), sont toutes des personnalités morontielles destinées (en grande partie) à nous aider, nous, les créatures matérielles, à progresser jusqu’au Paradis.
Donc, il est certain que Lucifer connaissait le processus par lequel s’effectuait la résurrection des mortels sur le monde des maisons, d’autant plus que les mondes des maisons sont une réalité à son niveau donc, beaucoup plus près de lui, que Dieu qu’il n’a jamais vu.
Bref, tout ça pour dire que, finalement, c’est mon intuition, je peux me tromper, mais je pense que Lucifer ne croyait pas vraiment ce qu’il disait, du moins, pas complètement. En fait, je crois plutôt que ce sont ses propres réflexions intérieures, superposées à toute son expérience passée (remplies de situations où il n’était pas d’accord et où il devait à chaque fois, penser encore plus qu’il avait raison et que les autres étaient dans le champ), qui lui ont fait perdre contact avec la réalité. Chez nous, on appelle ça une psychose !
Les névrosés rêvent de château en Espagne, et les psychotiques sont ceux qui vivent dedans !
Alors voilà, Lucifer avait réussi à se tricoter une belle histoire qui devait être le résultat de toutes ses pensées qui, souvent, n’étaient pas bien reçues, et qu’il croyait meilleures.
Au fond, Lucifer devait bien savoir (peut-être juste un doute) que si les Fils existaient, c’est qu’il devait sûrement y avoir un Père, ainsi qu’un auditeur l’a si bien mentionné à la fin de ta présentation.
Mais voilà, depuis le temps où Lucifer entretenait des pensées et des idées de moins en moins acceptées et, qu’à chaque fois cela restait sans suite et, surtout, qu’il n’entendait jamais Dieu le réprimander ou le ramener à l’ordre, cela lui fit croire qu’au fond, Dieu n’existait pas, puisqu’Il ne disait jamais rien lorsque l’on chérissait des intentions contraires à sa «volonté».
Et sûrement que Lucifer dû tenter plusieurs fois cette expérience de penser ou même de faire des choses contraire à la bonne volonté et que l’on nomme erreur, ou, péché, si on le répète.
Ce qui m’amène à dire que Lucifer n’avait pas dû avoir son cours «201 » sur le libre arbitre !
Sinon, il aurait compris pourquoi Dieu respectait les mauvais choix qu’il prenait de plus en plus.
Je conclus en disant qu’après avoir testé le terrain des possibilités d’action du libre arbitre, Lucifer finit par se dire que tout était possible et, probablement que ce fut cette prise de conscience (en fait, une fausse prise de conscience, bien égoïste celle-là), comme on dû le vivre et le ressentir bien des bandits de ce monde qui, pendant un temps, on pu croire qu’ils avaient le droit, le pouvoir et la liberté de tout faire (même Vladimir Poutine a pu vivre cette belle impression).
Mais cette « impression» de se croire au-dessus de tout, même de Dieu, ressemble beaucoup, de mon point de vue, au mince fil de la raison qui vient de casser, le mental de la personne inconsciente (de sa psychose et persuadée de son intelligence) venant dès lors de perdre tout contact avec la réalité.
Il est difficile de dire à quel point une personne, dans son for intérieur, peut être consciente de son erreur et des efforts mentaux qu’elle a pu faire pour se convaincre de la crédibilité de sa psychose, mais, une chose est sûre, le jour où Lucifer s’est rendu compte que son beau projet ne fonctionnait pas et que, finalement, c’était vraiment une erreur, il a préféré continuer.
Là fut sa perte.
Quand des millions de personnes vous suivent et que, du jour au lendemain, vous réalisez l’erreur de votre folie, l’égo peut difficilement dire : «excusez-moi gang, mais, je me suis trompé ».
Y a-t-il un humain qui a eu le courage d’assumer une telle erreur pour, ensuite, faire amende honorable?
Il ne doivent pas être nombreux ceux qui ont eu ce courage et cette humilité, et Lucifer lui-même n’en fait pas partie, son égo ayant été plus fort que son bon sens.
Rendu là, je me pose la question suivante : Lucifer devait sûrement savoir qu’en refusant de se déclarer coupable, sa non-continuité, quant à elle, serait fort certainement « automatique » comme il aimait bien dire et, à partir de là, cela veut-il dire qu’il préférait encore disparaître à tout jamais, plutôt que de continuer d’exister?
Le fait de devoir avouer son erreur, de faire face aux conséquences de ses actes, d’assumer et de pardonner était donc devenu plus difficile que d’abandonner et de disparaître !
C’est toute une leçon de vie, pour quiconque se mettrait à adorer ce genre de sensation de se croire au-dessus de tout. Méfiez-vous de cet égo qui, il est bien vrai, va lui-même audevant de sa perte. En fait, il est de loin préférable de perdre son égo dysfonctionnel que de le suivre aveuglément !
Félicitation encore pour cette magnifique, instructive et inspirante présentation!
André Desjardins
St-Alexis-des-Monts
Pour moi, tous nos agissements et nos comportements sont inhérents à notre mental qui se manifeste en action réelle. Nos choix personnels nous sont donnés avec le don de la personnalité considéré comme absolu par le Père céleste. Andon et Fonta furent sans doute les premiers à bénéficier de la liberté d’agir en fuyant leur tribu primitive. Lucifer et ses rebelles avaient le privilège de se prévaloir du libre arbitre de la personnalité de même que les Fils Adamiques. De même, chaque personnalité vivant sur la planète aujourd’hui bénéficie de la liberté de penser selon ses convictions personnelles; que ce soit dans la réalité ou dans la non-réalité.
Pour moi, la pensée luciférienne est un choix personnel et n’est pas exclusive à Lucifer. Elle a existé bien avant Lucifer si je regarde le privilège de la personnalité qu’elle soit d’origine humaine ou d’origine divine. «… Le don de la personnalité vient du Père et communique, au système vivant, d’uniques prérogatives de choix. Or, si la personnalité a la prérogative d’exercer le choix volitif de s’identifier à la réalité, et si ce choix est sincère et libre, alors il faut que la personnalité évoluante ait aussi le choix possible de se désorienter, de se disloquer et de se détruire elle-même. La possibilité de l’autodestruction cosmique ne peut être évitée si l’on veut que la personnalité évoluante soit vraiment libre dans l’exercice de sa volonté finie. » LU 118:7.7 (1301.4)
Je considère la pensée luciférienne comme un avantage pour les urantiens. Si elle n’existait pas comment pourrionsnous percevoir la Vérité si l’erreur n’est pas présente ? Peu importe ce que nous faisons ou ferons, nous avons et aurons toujours le choix de faire le bien ou le mal selon nos convictions personnelles, mais nous pouvons être réfractaires à la rébellion en nous soumettant à la volonté du Père Céleste et guidé par notre Ajusteur intérieur.
L’effusion de Micaël incarné dans la chair de Jésus mit fin à la rébellion dans Satania sauf sur les planètes des Princes Planétaires rebelles. Micaël s’est soumis à la volonté de son Père céleste interdisant d’exercer toute contrainte envers toutes personnalités, ou d’obliger ou d’exercer toute forme de contrôle ou de les forcer à se soumettre à l’encontre du libre arbitre absolu de la personnalité. Depuis le jour de la Pentecôte : «… Caligastia votre Prince Planétaire apostat, est encore libre de poursuivre ses desseins néfastes sur Urantia, mais n’a absolument pas le pouvoir de pénétrer dans le mental des hommes ni d’aborder leur âme pour les tenter ou les corrompre, à moins que les hommes ne désirent réellement être maudits par sa présence perverse. » LU 53:8.6 (610.2)
Jean Sauvé
Sainte-Agathe
Après avoir écouté la présentation de Gaétan Charland, ce dimanche 19 mars 2023, que j’ai trouvé très tangible et pratique, ma première réaction fut celle de rechercher à vivre davantage les enseignements de Jésus, afin d’influencer ceux et celles pour lesquels mes comportements et mes attitudes pourraient avoir des effets positifs sur eux et elles.
Je me souviens d’avoir déjà tracé un portait de « Jésus, l’homme » basé sur ses comportements et ses attitudes observables, ce qui m’offre une référence simple, tangible.
Voici le portait que j’ai retenu de Jésus, ce modèle exceptionnel. . .
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