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Francine Fortin
Québec
Je partage avec vous aujourd’hui un de mes parcours de vie, en rapport avec le pardon
Malgré un dramatique départ dans la vie, issue d’une enfance violente, incestueuse et dépourvue d’amour, j’avais décidé, avant même de connaitre Dieu, que ce passé ne déterminerait pas la nature de la Femme que je voulais devenir et que je suis devenue.
J’ai vécu toute ma vie, sans jamais revêtir le rôle de victime. Lorsque je jette un regard sur l’ensemble de ma vie, je considère que je l’ai vécue heureuse. Très jeune, j’ai appris à utiliser le merveilleux adjuvat de courage qui m’a été très utile pour affronter les défis de ma vie d’adulte.
Par le passé, lorsque dans mes réunions avec le groupe d’Al Anon, je rencontrais des femmes qui avaient subi les mêmes sévices que moi, et j’en ai entendu beaucoup de ces tristes témoignages, je partageais alors mon expérience en leur expliquant que pour connaitre le bonheur, il n’y avait pas d’autre chemin à prendre que celui du pardon. Ensuite, je leur demandais à quel point elles désiraient être heureuses.
Je comprenais que certaines ne pouvaient ou ne voulaient tout simplement pas pardonner. Souvent le rôle de victime attire la compassion, la pitié et l’amour… c’est dommage que certaines personnes vivent dans le passé et soient malheureuses pour attirer des sentiments qu’elles pourraient recevoir autrement, en évoluant spirituellement.
Et celles qui voulaient changer et être heureuses me demandaient : «Comment faire pour pardonner?»
Je leur citais les avantages en leur avouant que le pardon nous libère et nous détache complètement de l’emprise de nos agresseurs.
Notre pardon leur enlève tous leurs pouvoirs de ruiner nos vies dans le présent et le futur. Ainsi, ils cessent d’exister dans nos pensées.
La preuve ? Aujourd’hui, si je parle de mon enfance, c’est comme si je racontais la vie d’une étrangère. J’éprouve de la compassion pour l’enfant que j’étais, mais non point de colère ni de rancœur ni de tristesse, car j’ai pardonné à mes bourreaux. J’ai appris beaucoup de leçons de vie, très jeune, et j’en ai tiré profit dans ma vie adulte.
Maintenant que j’ai découvert Dieu et que je chemine avec mon Ajusteur Divin, je leur dirais que la prière est la porte d’entrée pour attiser le pardon.
Quand j’y repense, je me dis que malgré mon ignorance sur le vrai Bon Dieu, jusqu’à l’âge de 50 ans, Il veillait tout de même sur moi.
Passez un joyeux temps des fêtes et…
« Que votre travail spirituel, conjointement avec l’aide de votre bien-aimé Ajusteur, ne cesse de croitre en sagesse
Afin de continuer de distribuer votre Amour
A vos frères et vos sæurs qui se trouvent sur votre chemin.
Que Dieu bénisse vos pas, à chaque instant de cette nouvelle Année 2024 et tous les jours de votre Vie. »
« Votre inaptitude ou votre répugnance à pardonner à vos semblables donne la mesure de votre immaturité, et dénote que vous n’avez pas atteint le niveau adulte de sympathie, de compréhension et d’amour. Vos rancunes et vos idées de vengeance sont directement proportionnelles à votre ignorance de la nature intérieure et des véritables aspirations de vos enfants et de vos semblables » LU 174:1.5
Paix sur Terre aux femmes et aux hommes de bonne volonté.
Avec tout mon Amour !
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