© 2024 Gaétan G. Charland
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Gaétan G. Charland
president@urantiaqc.org
Chers membres et amis de l’association, Alors que nous amorçons cette nouvelle année, je saisis cette opportunité pour vous adresser mes vœux les plus sincères pour une année 2024 riche en opportunités de service. Puissent ces occasions nourrir votre croissance spirituelle et vous offrir de multiples moyens de partager les enseignements du Livre d’Urantia.
En cette période nouvelle, pourquoi ne pas envisager de rejoindre un groupe d’étude existant ou de créer le vôtre? Si cette perspective ne vous inspire pas, de nombreuses possibilités de cours sont offertes dans les diverses écoles, disponibles sur le site de l’association sous la rubrique ÉDUCATION.
Je tiens également à vous annoncer une nouvelle triste. Pierre Routhier, l’un des piliers et fondateurs du mouvement Urantia au Québec, nous a quittés paisiblement dans son sommeil le 15 décembre, à l’âge de 85 ans. J’ai eu le privilège de rencontrer Pierre en 1988 lors de sa visite au groupe d’étude de Roxanne Proulx, Les Pré-Morontiens. Cette rencontre a été le début d’une amitié sincère avec cet homme remarquable, avec qui j’ai eu l’honneur de servir plus tard en tant que président de l’Association Urantia du Québec.
Pierre était un être exceptionnel, à l’origine des fondations sur lesquelles repose l’AUQ, des bases qu’il a édifiées avec dévouement pendant de nombreuses années. Mon souvenir de Pierre est celui d’un homme authentiquement bon, vivant véritablement les enseignements qu’il comprenait, toujours prêts à aider ceux qui croisaient sa route. Il était un modèle de service, de loyauté, de sincérité, de chaleur humaine, de simplicité et de générosité. Il avait l’habitude de dire : « J’ai du temps à donner, mais pas de temps à perdre ».
Il s’en est allé, certainement heureux à l’idée de retrouver ceux et celles qui l’ont précédé dans l’au-delà. Pierre a laissé une empreinte significative dans ce monde, par sa simplicité et son courage. Pour beaucoup, il a été un exemple à suivre par sa vie dédiée au service. Je lui souhaite une transition sereine et de joyeuses retrouvailles avec ses pairs. Et pour ceux qui désirent laisser un message de sympathie à la famille, vous pouvez le faire en cliquant sur le lien suivant.
Je voudrais également aborder un article paru dans la presse le 18 décembre dernier, intitulé «Et si l’on s’offrait un sursaut de sagesse ». Cet article mentionnait un livre écrit par Amin Maalouf, un écrivain remarquable. Ce qui a retenu mon attention est la perspicacité et la sagesse de cet écrivain, notamment dans son ouvrage «Le labyrinthe des égarés», où il souligne : « L’humanité connaît aujourd’hui l’une des périodes les plus périlleuses de son histoire. » En conclusion de son livre, il cite Shakespeare : « Ce qui s’est passé n’est qu’un prologue. Ce qui est à venir dépend de vous et moi. »
Rappelez-vous cette citation du Livre d’Urantia évoquant notre époque cruciale : « Urantia frémit maintenant au bord même d’une de ses époques les plus stupéfiantes et passionnantes de rajustement social, de stimulation morale et d’illumination spirituelle » (LU 195:9.2). De telles périodes, malgré leurs défis, sont des moments de révélations grandioses (LU 195:9.3).
Alors, que pouvons-nous faire pour aider notre monde à traverser cette période exigeante et en ressortir grandis? Chacun de nous peut contribuer significativement à l’amélioration de notre société. Il existe de multiples façons de servir et d’enseigner simultanément, en partageant ces enseignements de manière simple et efficace. Tout commence par vivre ces enseignements, les intégrer non seulement dans notre intellect, mais aussi dans notre cœur. Comme le souligne Le Livre d’Urantia, « La religion a besoin de nouveaux dirigeants, d’hommes et de femmes spirituels qui oseront dépendre uniquement de Jésus et de ses incomparables enseignements » (LU 195:9.4).
Sommes-nous prêts à relever ce défi ? J’ai toujours affirmé, et je le réitère, que nous avons tous la possibilité de partager nos réflexions dans les journaux, exprimant des opinions éclairées qui pourraient être publiées et contribuer à élever la conscience de ceux qui les liront. Même si ces opinions ne trouvent pas leur place dans les colonnes, elles seront au moins lues par l’éditeur de la rubrique. Vous pouvez même écrire au journaliste ayant rédigé l’article qui vous a intéressé.
Je conclurai en citant une nouvelle fois Amin Maalouf : « Il faut encourager les gens qui réfléchissent à trouver les moyens de faire [entendre] leurs opinions. De développer au sein de ce vacarme ambiant des voix de sérénité et de sagesse. Il faut mener ce combat. On a vraiment besoin d’un sursaut de sagesse. »
Sommes-nous prêts à être ces voix de sagesse ?
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