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Par Gary Deinstadt, Connecticut, États-Unis
Je crois que j’ai eu plus de succès à partager Le Livre d’Urantia lorsque je n’essayais pas de partager Le Livre d’Urantia. Durant de nombreuses années, je me tenais devant des stands de livres parlant au peu de gens qui passaient. Peut-être parce que je n’avais pas un moyen efficace de mesurer mon succès, ma confiance décrut. Pourtant je peux dire que mon mariage me permit d’introduire avec succès, le livre à ma femme Andréa (une stratégie de vente d’une seule fois). Finalement, je décidai de laisser de coté mon boniment de vente et concentrai mon énergie à servir la communauté du lectorat.
Dans les années 80, je rencontrai un compagnon lecteur du Livre d’Urantia, Dr Peter Laurence, qui en ce temps-là, était le directeur exécutif des Nations Unies– affilié à une organisation multi confessionnelle, Le Temple de la Compréhension. Peter fut déterminant pour mon intérêt multi confessionnel croissant. Au début du milieu des années 90, je rencontrai le Rabbin Joseph Gelderman, une icône multi confessionnelle qui fonda Le Séminaire International de la Foi (pour former des prêtres multi confessionnels). Des années plus tard, j’eus l’occasion de participer au séminaire de 2010 à 2012.
Le Rabbin Gelderman avait l’habitude de dire, « Toujours, ‘en plus de’ », et non « Jamais, ‘au lieu de’ », ce qui voulait dire essentiellement qu’une meilleure compréhension des religions du monde ne pouvait qu’ajouter à votre propre foi. À la fin de la première année, mes compagnons de classe et moi-même participèrent à un week-end de retraite dans un ashram. À un certain moment, en présence des autres, quelqu’un me demanda, « Gary, quel est votre ´jamais au lieu de’ ? » cela me prit par surprise. Je voulais tellement en apprendre plus sur la foi des autres que je ne m’étais jamais rendu compte que quelqu’un pourrait être intéressé à connaître la mienne. Je leur répondis que j’étais un chrétien par intermittence jusqu’à ce que je découvre Le Livre d’Urantia. À ma surprise, quelques personnes du groupe en avaient entendu parler, et beaucoup manifestèrent un intérêt sincère d’en savoir plus.
J’ai aimé travailler sur des initiatives variées de dissémination du Livre d’Urantia, et des expositions de livres. Cependant, la dissémination était principalement une approche de l’extérieur vers l’intérieur. Je donnais du matériel comme des dépliants thématiques, des liens pour le site web, ou des autocollants pour les voitures qui stipulaient « vous devez lire ce livre”. Ce dont je commençai à faire l’expérience furent les multiples avantages de partager la révélation de l’intérieur vers l’extérieur. Comme un Messager Solitaire explique dans la section sur « La Vie Intérieure », « Les idées peuvent prendre leur origine dans les stimulus du monde extérieur, mais les idéaux naissent seulement dans les royaumes créatifs du monde intérieur ». LU 111:4.10
Des années plus tard, je fus invité à parler du Livre d’Urantia pendant le service mensuel inter confessionnel d’une église chrétienne locale. Je connaissais bien ces gens car j’avais travaillé avec eux dans d’autres initiatives inter confessionnelles. En plus de l’orateur invité, il y avait une équipe inter confessionnelle de cinq personnes, qui donnèrent chacune un discours de cinq minutes, relié au sujet de l’orateur. Durant les étapes de planification de mon discours, j’avais recueilli des citations du Livre d’Urantia et je leur demandai s’ils seraient intéressés à en choisir une afin d’en parler. Je leur suggérai de lire la citation telle quelle dans leur présentation, et à ne pas hésiter à ajouter ce qui leur plairait. Donc, le jour du service, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre.
Je fus surpris du résultat. C’était intéressant de voir ce qu’ils avaient glaner, d’une citation sortie de son contexte, tirée d’un livre qu’ils ne connaissaient pas. La majeure partie était judicieuse. Cela démontra qu’il n’était pas important d’avoir compris ou non. C’était davantage pour créer de l’espace, la liberté de trouver par eux-mêmes, de partager leur propres points de vue, d’atteindre leurs propres conclusions — qui, chose intéressante, amène au désir commun de creuser plus profondément dans Le Livre d’Urantia. Trois pasteurs, un pasteur inter confessionnel et certains membres de la congrégation vinrent chez nous pour notre groupe d’étude du Livre d’Urantia. L’approche de l’intérieur vers l’extérieur fut lente, mais efficace. En fait, j’ai donné plus de livres dans les 5 dernières années que durant les 35 dernières.
Depuis le jour où j’ai pris Le Livre d’Urantia, j’ai essayé de trouver des manières de le partager. Rapidement, je me suis rendu compte que la quantité de Dieu dont quelqu’un fait l’expérience est la quantité de Dieu que quelqu’un s’autorise. Si je n’en avais pas appris plus au sujet de l’expérience religieuse des autres, j’aurais pu facilement faire l’erreur de révéler trop -ou pas assez. Je découvris que quand nous rencontrons les gens là où ils sont réellement, nous pouvons leur donner réellement ce dont ils ont besoin, au lieu de ce dont nous pensons qu’ils ont besoin.
Un dimanche, un pasteur presbytérien commença son sermon en disant « Quand je me lève le matin, j’aime débuter ma journée en lisant un texte religieux. Cela pourrait être la Bible, cela pourrait être Le Livre d’Urantia ».
J’en eus le souffle coupé ! J’étais étonné de découvrir comment nous en étions arrivés là, à cause de mon désir sincère d’en apprendre plus sur les croyances des autres. C’est incroyable, non ?
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