© 2019 Geoff Taylor
© 2019 La Fellowship du Livre d'Urantia
| Président de l’équipe de service mondiale — Rapport du 30 août 2019 | Numéro d'automne 2019 — Table des matières | Réflexion sur L'Oie Sauvage |
Le but du Comité Interconfessionnel est de favoriser les relations fraternelles, la compréhension et la bonne volonté avec les organisations consacrées à la pratique ou à l’étude de la religion, dans le but de faire progresser les enseignements du Livre d’Urantia. Au début, on pourrait penser que le Comité interreligieux est une autre forme de sensibilisation et, franchement, c’est ce que je pensais lorsque j’ai été élu président du comité, mais ce n’est pas le cas. Il s’agit bien plus de travailler en étroite collaboration avec d’autres religions et d’essayer de les comprendre et peut-être d’être capable de semer les graines des enseignements d’Urantia dans ces terres fertiles.
Il y a eu une exception à cette règle lors de notre participation au Parlement des religions du monde en 2018. Dans ce cas, nous y avons participé davantage en tant que auxiliaires du comité de sensibilisation. Malgré la promotion et la distribution des Livres d’Urantia, ce fut une merveilleuse opportunité de découvrir tant de religions différentes, toutes réunies en un seul endroit pour partager leurs croyances. Ce fut également une excellente opportunité de travailler en étroite collaboration avec les autres organisations du Livre d’Urantia pour gérer l’événement.
Une véritable opportunité de servir en favorisant les relations fraternelles et en apprenant à comprendre d’autres religions s’est présentée lorsque nous avons assisté au Wild Goose Festival. L’Oie Sauvage (c’est le nom qu’ils donnent au Saint-Esprit) nous a permis de côtoyer des centaines de personnes occupées à déconstruire leurs diverses religions basées sur la Bible et essayant de reconstruire les principes fondamentaux en paradigmes logiques et plus tolérants.
J’avais l’habitude de penser que le défi du Comité interconfessionnel était de rechercher et d’amplifier tout terrain d’entente. J’ai vraiment senti que si nous pouvions amener toutes les religions à s’entendre sur l’existence d’un seul créateur, nous serions sur la voie de la paix mondiale : un créateur aimant, une famille aimante ou, comme j’aime le dire : un créateur, un cosmos, un Clan. J’ai écrit une fois une lettre au pape François à cet effet. Même si cela reste peut-être vrai, je pense désormais que la diversité de la pensée religieuse est nécessaire, à condition que nous accordions tous la souveraineté globale à un seul créateur. Aucune religion n’a toutes les bonnes réponses, mais nous devrions nous demander : qu’ont toutes les religions en commun ? Les vrais religieux ressentent probablement le besoin de servir et, espérons-le, ce service nous unira tous dans l’amour, et Dieu est amour. Le service est une forme d’adoration et si d’autres religieux voient notre désir de servir notre Dieu commun d’amour et voient que nous servons sa création, peut-être pourraient-ils se sentir attirés par les enseignements du Livre d’Urantia.
Une langue, la langue de l’amour ; une religion, le service ; un seul objectif, être plus aimant (plus semblable au Dieu aimant en qui nous avons foi).
Aucune religion n’a toutes les bonnes réponses, mais nous devrions nous demander : qu’ont toutes les religions en commun ?
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