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Les trois Cercles Concentriques — La bannière de notre Fils Michaël | Volume 15, numéro 3, Sept. 2021 — Table des matières | Ce que Le Livre d’Urantia signifie pour moi |
Par Geri Johnson, trustee associé, Hawaï, États-Unis
En tant qu’étudiants du Livre d’Urantia, nous savons que notre plus grand privilège est de partager la vérité, pour faire avancer la compréhension de Dieu à ce monde troublé, et pour vivre le message de l’amour de Dieu pour tous ses enfants. La question n’est pas de savoir si nous propageons la cinquième révélation d’époque. La question est seulement comment nous le faisons.
Collectivement, nous possédons un trésor de leçons profitables pour savoir comment partager Le Livre d’Urantia, que nous allons proposer comme une nouvelle rubrique dans le bulletin. Beaucoup d’entre nous ont appris à parler aux autres de cette révélation en apprenant d’abord ce qu’il ne faut pas faire. La bonne nouvelle, est que nous profitons de l’expérience — de la nôtre et de celle des autres. Nos pires expériences ont peut-être été notre meilleur enseignant. Aujourd’hui, je voudrais vous parler de ma pire et de mes meilleures expériences du partage du Livre d’Urantia.
Avant que vous lisiez ces prochains paragraphes, laissez-moi dire, pour ma défense, que j’avais une vingtaine d’années, que j’avais de bonnes intentions, que j’étais complètement inspirée par les enseignements du Livre d’Urantia, et totalement inapte.
En essayant de communiquer à ma sœur, ce que j’avais appris dans ce livre remarquable, je commis plusieurs erreurs graves, comme d’en proposer trop, trop tôt, et de ne pas être attentive aux besoins et aux réactions de l’auditeur.
J’avais « l’esprit de croisade » pour partager le livre. Je venais récemment d’accepter les enseignements du Livre d’Urantia, je ne pouvais pas arrêter d’en parler et malheureusement, je le faisais d’une manière autoritaire.
Avec un flot de mots (histoires, concepts, idées), ma sœur entendit parler, de notre planète étant un minuscule monde dans un immense cosmos organisé, de toutes les aides spirituelles, d’où nous allions quand nous mourrons et de notre voyage vers le Paradis. Je continuai avec l’histoire d’Urantia, en particulier des événements autour des deux révélations d’époque. J’échouai lamentablement à remarquer que sa politesse à m’écouter, ne signifiait pas un réel intérêt. Lorsque je parlai d’Adam et Ève, initialement son scepticisme m’échappa, bien que plus tard, je me rendis compte qu’elle ne me croyait pas. Quand elle commença à avoir ce regard vitreux submergé, me suis-je arrêtée ? Non, j’ai changé de sujet et commençai à lui parler de la vie de Jésus et lui dis qu’il était réellement notre Fils Créateur.
À ce moment là, elle pensait sûrement à deux choses : « Quand va-t-elle arrêter de parler ? » et « Elle a perdu la tête ». Le fait de citer constamment « Le Livre d’Urantia dit…. » n’aidait pas. Avec mon enthousiasme aveugle, je ne pouvais pas imaginé que quiconque, spécialement quelqu’un si proche de moi comme ma sœur, ne pouvait aimé ce livre. Le mérite de ma sœur, est qu’elle continua de m’aimer, même si elle ne me parla plus jamais de Dieu ou du Livre d’Urantia.
Un peu plus de 35 ans après.
Une amie et moi-même aimaient marcher, le samedi matin, le long du chemin côtier et nous faire plaisir avec une tasse de café et un gâteau. Cette amie avait des antécédents chrétiens, bien qu’elle continua à explorer d’autres religions et des concepts new age. Elle était ouverte et en recherche. La laissant exprimer ses pensées, je cherchai et renforçai la vérité contenue, élargissant sa pensée ou la comblant avec une idée associée. À ce moment là, dans mon ministère, j’avais assimilé le conseil de Jésus de ne rien enlever à une personne, mais seulement d’ajouter à sa pensée.
Dans ce cas, je disais quelque chose comme « Je partage aussi cette croyance et voici quelques choses auxquelles je pense. » Alternativement, j’offrais une question ouverte comme « Avez-vous pensé à… ? » ou « Pensez-vous qu’il soit possible que…. ? »
Pendant l’une de nos marches, mon amie commença à parler de Jésus et je lui demandai, « Que penses-tu qu’il fit durant ses années d’enfance ? » et plus tard « Penses-tu que Jésus savait, tout le temps, qu’il était le Fils de Dieu, où a-t-il du croître à cette idée ? »
Nous avons parlé une fois de la continuité de la vie, alors qu’elle évaluait les mérites de l’incarnation versus le paradis et l’enfer des Chrétiens. Et ensuite, elle me demanda ce que j’en pensais. La question directe étant posée, je partageais ma croyance. Essayant d’une manière simple, je lui expliquai qu’après que nous quittons ce monde, nous nous réveillons dans une nouvelle forme, prenant avec nous ce que nous avons appris de la vérité, de la beauté et de la bonté qui résident dans notre âme et notre personnalité. C’est notre nouveau point de départ. Unis avec notre esprit intérieur, nous progressons, sphère après sphère, vers le Paradis. Notre but est de connaître Dieu et d’être comme lui.
« Comment es-tu venue à cette idée ? » me demanda-t-elle. Et je répondis, « Je lis beaucoup ».
La semaine suivante, elle commença la conversation par « Quel est le nom du livre ou livres que tu lis ? », nous avons passé les deux heures suivantes à parler du Livre d’Urantia. Le jour d’après, je lui tendis un livre et une semaine après, avec une autre amie, nous avons débuté un groupe d’étude qui dura cinq ans et se termina seulement lorsque nous avons déménagé toutes les deux dans des villes différentes.
Ayant déménagé dans un nouvelle ville, récemment, j’étais prête à me faire de nouveaux amis. Apparemment, ayant de nombreux points communs, une collègue et moi planifièrent d’aller dîner ensemble. Bien que je ne rappelle pas de la conversation ou comment cela arriva, je lui demandai « Que penses-tu qu’il arrive après notre mort ? » Ma collègue commença à me parler des mondes des maisons. Elle n’employa pas ces termes lorsqu’elle parla de la progression de notre âme et de notre personnalité, de nos expériences et de la croissance dans l’univers lorsque nous apprenons à devenir un avec Dieu, et ensuite de notre vie éternelle de service. Je pouvais sentir le sourire sur mon visage s’agrandir. Quand elle eut terminé, je lui dis que je croyais tout ce qu’elle venait de dire et ajoutai que je lisais Le Livre d’Urantia. Je n’allais pas plus loin dans ma phrase, lorsqu’elle sourit et dit, « moi aussi ». C’est la troisième amie mentionnée plus haut. Bien que notre groupe d’étude ait vu d’autres membres aller et venir, nous trois sommes restées le noyau constant. Bien sûr, nous avons maintenant un lien éternel malgré le fait que nous vivions dans des endroits différents.
Rejoignez-nous
Nous vous invitons à nous soumettre votre histoire favorite du partage du Livre d’Urantia. Vous pouvez y joindre votre expérience la meilleure, la pire, où les deux à la fois. Cela peut être un paragraphe ou plusieurs. Ce que vous apporterez peut en aider d’autres car nous continuons de croître dans nos efforts de dissémination de la cinquième révélation d’époque à l’humanité. Vous pouvez envoyer vos récits à Tamara Strumfeld (tamara@urantia.org) ou à Geri Johnson (geri.johnson7@gmail.com).
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