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2e Congrès latino-américain – São Paulo, Brésil | Tidings — Septembre 2018 — Table des matières | Témoignages des participants au Salon du livre |
Si vous ne vous êtes pas encore inscrit, il reste de la place pour le prochain congrès annuel d’ANZURA qui se tiendra du 5 au 8 octobre 2018 sur la Sunshine Coast du Queensland, en Australie.
Mise à jour du thème :
Le thème de ce congrès est inspiré par la question toujours d’actualité d’Albert Einstein,
« Est-ce que Dieu joue aux dés avec l’univers ? », en réponse aux développements scientifiques qui se déroulaient alors que Le Livre d’Urantia prenait forme. Fait remarquable, le matérialisme répandu de la science contemporaine se dissipait comme le prévoyait Le Livre d’Urantia. Ce qui suit est un aperçu de la manière dont ces lignes de pensée pourraient nous mener pendant le congrès.
L’idée très générale qu’il existe des processus d’arrière-plan invisibles opérant dans l’univers est tellement fondamentale qu’elle est pratiquement un processus d’arrière-plan pour la pensée elle-même, implicite dans toutes les religions et les concepts divins depuis l’origine de leurs plus primitives superstitions ou « de la peur des fantômes ». En effet, ce n’est qu’au cours des derniers siècles que la science et la philosophie ont réussi à prendre leurs distances et à défendre une position matérialiste selon laquelle la réalité n’est rien de plus que ce qui est visible ou du moins mesurable.
Il ne fait aucun doute que la science a prospéré dans cette dure réalité matérielle bien définie. Mais une compréhension plus mûre s’est développée et, dans le langage de la science moderne, il est admis que le refus de toute chose au-delà ou au-dessous de la réalité ordinaire impose une contrainte inutile qui n’était jamais certaine de toute façon. En clair, cela ne nous dérange pas si d’autres « choses » se passent tant qu’elles restent insignifiantes par rapport à la précision de nos expériences.
La science a pu prendre une sorte de congé de discernements profonds, mais ce moment de détente ne pouvait pas durer. D’une part, lorsque l’astronomie a commencé à compter les étoiles par milliards et à des distances d’année-lumière, la chair de poule et la sensation tenace de peur des fantômes sont revenues. D’autre part, certaines expériences sont devenues si subtiles que des « choses » de l’arrière-plan cosmique ont été démontrées, trop importantes et trop intéressantes pour être ignorées.
À un certain niveau de l’ingénierie, les phénomènes quantiques subtils sont maintenant très bien compris et ils nous servent systématiquement dans tous les dispositifs électroniques à semi-conducteurs. À un autre niveau, plus lié à l’esprit qu’à la nature, nous continuons à nous demander comment une particule mesurable peut basculer d’un état d’être à un autre sans révéler aucun lien entre ce qui s’est passé entre-temps, comme si cela titille juste à l’extérieur de notre réalité.
Si Dieu se cache, alors voici où il pourrait être. Si Dieu interagit directement avec le monde matériel, voici comment il pourrait le faire. S’il y a libre arbitre, l’apparence aléatoire des phénomènes quantiques est ce à quoi il pourrait ressembler. Si l’esprit a un rôle dans l’évolution, alors voici où le hasard habituel, d’aspect accidentel, peut se transformer en but.
L’esprit humain se réjouit de percevoir à la fois l’étrangeté de cet univers intérieur et l’immensité de l’univers extérieur, une observation à la fois évidente et pleine de sens, de sorte que Roger Penrose a utilisé la même expression « Le grand, le petit et l’esprit humain » comme le titre d’un livre.
Peut-être que notre compréhension fera un saut quantique vers un état inclusif englobant la connaissance physique et une multitude d’autres possibilités, y compris Dieu, l’omniprésence, le libre arbitre et le hasard. Il s’agit d’un état encouragé par l’étude du Livre d’Urantia et j’espère que notre congrès nous y conduira également dans une certaine mesure.
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