© 2015 Guglielmo “Memo” Z.
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Bienvenue et coordonnées | Volume 9, numéro 2, juin 2015 — Table des matières | Décisions importantes de la réunion du Comité d’Administration des Trustees, d’avril 2015 |
Par Guglielmo « Memo » Zago, Vérone, Italie
Le Livre d’Urantia fut traduit en italien après une série d’évènements apparemment fortuits.
En 1980, j’étais employé par une grande entreprise locale. J’étais un mari et père serein et un homme en bonne forme physique.
Mais les choses commencèrent à changer, à aller mal. Tout alla de mal en pis sans que je puisse y remédier et je me sentis déprimé, sans espoir et désespéré de trouver une issue.
Grâce à l’invitation d’un ami, j’assistais à quelques réunions d’une association ésotérique où j’y rencontrai Giuseppe Zecchinato qui m’introduisit au Livre d’Urantia, qu’il avait découvert en France lors d’une réunion ( concernant la fusion à froid ) avec Jacques Weiss, le chef traducteur de la traduction française du Livre d’Urantia.
Zecchinato s’en procura une copie qu’il commença à lire immédiatement après son retour en Italie.
Suivant l’exemple de Zecchinato, quelques années après, j’achetai un exemplaire de la traduction française du Livre d’Urantia. Ma lecture de la traduction française était un challenge car cela faisait des années que j’avais étudié le français à l’école. Mais j’ai persévéré et je lus le livre dans son intégralité. Ensuite, je voulus le traduire en italien, ce que je fis, en utilisant la traduction française comme texte « original » car je ne connaissais pas l’anglais. La traduction me prit plus de cinq ans. Lorsque j’informai Zecchinato de ce que j’avais fait, il me dit qu’il avait commencé une traduction italienne du livre mais qu’il n’y avait plus travaillé depuis quelques années.
Il voulait informer la Fondation Urantia qu’il avait traduit le livre en italien, mais je l’ai convaincu de ne pas le faire car je questionnais la qualité de ma traduction et surtout parce que j’avais traduit la traduction française et non le texte anglais, en italien.
Donc, j’obtins un exemplaire du texte anglais et Zecchinato, qui parlait couramment l’anglais, et moi-même, commencèrent une comparaison de la traduction italienne avec le texte anglais.
Zecchinato et moi, nous réunirent tous les weekends à sa résidence, pour corriger et réviser ma traduction. Malheureusement, Zecchinato, qui était très âgé, tomba malade, ce qui limita sa capacité à participer au projet. Nos progrès étaient lents, mais la révision fut enfin terminée. Nous étions en communication avec Georges Michelson-Dupont, qui vint nous voir à Vérone. Georges trouva un traducteur professionnel pour vérifier l’exactitude et la beauté de notre traduction. Peu après, Zecchinato décéda.
À cette époque, j’avais pris ma retraite et décidé de comparer encore une fois les textes anglais et italien, après quoi j’envoyai tous les fichiers à la Fondation Urantia, qui imprima la traduction.
Enfin, Il Libro di Urantia était disponible pour les lecteurs de langue italienne.
Récemment, ayant acquis un exemplaire de la traduction française fraîchement révisée et corrigée, je décidais qu’au cours de cette année, la quatre-vingtième année de ma vie, je passerai sept jours par semaine à réviser et à corriger la traduction italienne.
En août prochain, les lecteurs italiens, près de Vérone, auront leur première conférence, une mini conférence. Danielle La Scala en est l’impresario.
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