© 2011 Guy Bourhis
© 2011 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
L’immanence de Dieu en moi | Le Lien Urantien — Numéro 55 — Été 2011 — Table des matières | La F E M M E |
En une période où le côté spirituel de notre personnalité tend à reprendre le dessus, on peut-être tenté de faire une recherche intérieure en dehors de tout dogmatisme pour voir de quel côtél’on penche.
Ayant moi-même réalisé cette quête il y a très longtemps, je livre ici mon témoignage pour guider les postulants chercheurs. Il suffit de se tourner en soi-même et de passer au crible de sa critique toutes les nourritures disponibles. ès mon plus jeune âge, j’étais taraudé par des questions d’ordre spirituel que personne ne parvenait jamais à satisfaire.
C’était toujours le : "tiens-t’en au dogme catholique et ne livre pas ton âme au diable », qui avait le don d’exacerberma curiosité. Je passais outre et explorais seul tout ceje pouvais, les gnostiques, le tantrisme, le mysticisme et autres mouvements en isme dont je ne pouvais mais…
Je me disais alors en moi-même que mon approche de la Vérité était une aventure personnelle et qu’il métait impossible de faire mien des systèmes de pensée dont me distanciaient tant mon "appartenance culturelle » que ma farouche indépendance.
Je ne voulais être le disciple de personne et aspirais à construire mon propre modèle.
J’ai repris donc ma "quête » avec d’autant plus de ferveur que je sentais intuitivement que j’arrivais au port, après tout de même un voyage intérieur de près de 25 ans…
En 1978, je fus soudain attiré par « Les portes de l’étrange », collection d’écrits ésotériques de Robert Laffont.
Ce furent quelques semaines de passionnantes lectures marquées par un sentiment d’excitation croissante. Mais rien de décisif ne se produisit. J’ouvris alors ma dernière acquisition, "La vie des Maîtres » de Baird T. Spalding et tombai en arrêt sur un message qui me semblait destiné: « Quand vous fermerez La vie des Maîtres », et si vous désirez approfondir les énigmes offertes à vos méditations, le traducteur se permet de signaler un autre ouvrage qu’il a traduit plus récemment et intituléle « Livre Bleu »…
Vous trouverez une réponse valable au grand problème de l’humanité : Pourquoi sommes-nous sur la Terre et quelle est notre destinée ? »Remis de ma surprise, j’ai dévoré « La vie des Maîtres » dans la nuit et me suis procuré auprès du traducteur les précieux fascicules du Livre Bleu. D’emblée, je me suis senti en harmonie avec ce livre. Toutes mes barrières de résistances, de réticences, se sont effondrées. J’étais là dans le crédible, le fiable et à la limite, dans « l’expérimentalement vérifiable ».
Avec la découverte du Livre Bleu, j’ai perdul’étiquette que je m’étais donnée de "marginal de l’ésotérisme »etje me suis ouvert au monde d’une manière incommensurable. Mon sens de la fraternité, del’altruisme, de l’engagement dans le service, qui était déjà assez développé, s’est accru et surtout s’est trouvé des voies concrètes pour s’exprimer avec comme point d’orgue le recentrage sur une vie plus simple où la civilisation de l’être prime toujours sur celle de l’avoir.
Bref, le quêteur d’absolu, un peu Don Quichotte dans ses bravades s’était métamorphosé en quelques années en un citoyen du monde conscient des ses obligations au sein de sa grande famille universelle. Pardessus tout, sachant grosso modo d’où je venais, je savais parfaitement où je pouvais aller…
Je ne révélerai pas ici le vrai nom de ce livre car une quête reste une démarche personnelle et peut aboutir à un livre autre et complètement différent. Tout ce que je peux dire, c’est que ce livre n’est ni la Bible, ni le Coran, ni la Torah, ni le livre référent d’aucune autre religion, secte ou philosophie.
Guy Bourhis
L’immanence de Dieu en moi | Le Lien Urantien — Numéro 55 — Été 2011 — Table des matières | La F E M M E |