© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Prophétiser (5), Prophétisé (1)
« « Au grand jour du jugement du royaume, beaucoup me diront : ‘N’avons-nous pas prophétisé en ton nom et accompli, par ton nom, bien des œuvres merveilleuses ?’ Mais je serai obligé de leur dire : ‘Je ne vous ai jamais connus ; éloignez-vous de moi, vous, qui êtes de faux éducateurs.’ Mais quiconque entend ces instructions et exécute sincèrement sa mission de me représenter devant les hommes comme j’ai représenté mon Père devant vous, trouvera une large entrée à mon service et dans le royaume du Père qui est aux cieux. » » (LU 140:3.20)
Lorsque Jésus eut terminé cette lecture, il passa aux Prophètes et lut dans Jérémie : « ‘Si vous ne voulez pas écouter les paroles de mes serviteurs, les prophètes que je vous ai envoyés, alors je rendrai cette maison semblable à Silo et je ferai de cette ville une malédiction pour toutes les nations de la terre.’ Les prêtres et les éducateurs entendirent Jérémie prononcer ces paroles dans la maison du Seigneur. Et il arriva que, lorsque Jérémie eut fini de dire tout ce que le Seigneur lui avait commandé d’annoncer à tout le peuple, les prêtres et les éducateurs s’emparèrent de lui en disant : ‘Tu vas certainement mourir.’ Et tout le peuple afflua autour de Jérémie dans la maison du Seigneur. Quand les princes de Juda entendirent ces choses, ils jugèrent Jérémie. Et les prêtres et les éducateurs parlèrent aux princes et à tout le peuple en disant : ‘Cet homme a mérité la mort, car il a prophétisé contre notre ville, et vous l’avez entendu de vos propres oreilles.’ Alors Jérémie dit à tous les princes et à tout le peuple : ‘Le Seigneur m’a envoyé prophétiser contre cette maison et contre cette ville toutes les paroles que vous avez entendues. Réformez donc votre conduite et amendez vos actions et obéissez à la voix du Seigneur, votre Dieu, afin d’échapper au mal qui a été prononcé contre vous. Quant à moi, me voici entre vos mains. Traitez-moi comme il vous semblera bon et juste, mais sachez bien que, si vous me faites mourir, vous mettrez du sang innocent sur vous et sur ce peuple, car, en vérité, le Seigneur m’a envoyé pour faire retentir toutes ces paroles à vos oreilles.’ (LU 153:2.2)
Alors, l’un des espions de Jérusalem qui avait observé Jésus et ses apôtres dit : « Nous remarquons que ni toi ni les apôtres ne vous lavez convenablement les mains avant de manger du pain. Vous devez bien savoir que la pratique de manger avec des mains souillées et non lavées est une transgression de la loi des anciens. Vous ne lavez pas non plus correctement vos coupes de boisson ni votre vaisselle. Pourquoi montrez-vous si peu de respect pour les traditions de vos pères et les lois de nos anciens ? » Après l’avoir écouté, Jésus répondit : « Pourquoi transgressez-vous les commandements de Dieu par les lois de votre tradition ? Le commandement dit : ‘Honore ton père et ta mère’ et il ordonne que vous partagiez avec eux vos ressources si c’est nécessaire ; mais vous promulguez une loi de tradition qui permet aux enfants manquant à leurs devoirs de dire que l’argent qui aurait pu aider les parents a été ‘donné à Dieu’. La loi des anciens dégage ainsi de leur responsabilité ces enfants sournois, même s’ils emploient ultérieurement tout cet argent pour leur propre bienêtre. Comment se fait-il que vous annuliez ainsi le commandement par votre propre tradition ? Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé de vous lorsqu’il a dit : ‘Ce peuple m’honore de ses lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils me rendent un culte, car ils enseignent comme doctrines des préceptes humains.’ (LU 153:3.3)
Quand il s’agissait de prononcer une condamnation à mort, la loi juive exigeait que la cour siégea deux fois. La seconde session devait être tenue le lendemain de la première, et les membres du tribunal devaient passer l’intervalle dans le jeûne et le deuil. Mais ces hommes ne purent attendre le lendemain pour confirmer leur décision condamnant Jésus à mort. Ils n’attendirent qu’une heure. Entretemps, ils laissèrent Jésus dans la salle d’audience sous la surveillance des gardes du temple. Ceux-ci, avec les serviteurs du grand-prêtre, s’amusèrent à accumuler toutes sortes d’indignités sur le Fils de l’Homme. Ils se moquèrent de lui, crachèrent sur lui et le souffletèrent cruellement. Certains frappaient son visage d’une verge et disaient ensuite : « Prophétise, toi le Libérateur, et dis-nous qui t’a frappé. » Ils continuèrent ainsi pendant une heure entière, insultant et maltraitant cet homme de Galilée qui ne résistait pas. (LU 184:4.1)
Son amour pour des mortels ignorants est pleinement mis en lumière par sa patience et sa grande maitrise de soi en face des railleries, des coups et des soufflets des soldats grossiers et des serviteurs irréfléchis. Il ne s’irrita même pas quand ils lui bandèrent les yeux et le frappèrent ironiquement au visage en s’écriant : « Prophétise et dis-nous qui t’a frappé. » (LU 186:2.10)