© 2023 Halbert Katzen, JD
Par Halbert Katzen J.D.
Ici, sur le Paradis périphérique, se trouvent les énormes aires d’expositions historiques et prophétiques affectées aux Fils Créateurs qui sont dédiées aux univers locaux du temps et de l’espace. Il y a exactement sept billions de ces emplacements historiques installés ou en réserve, mais l’ensemble de ces dispositifs réunis n’occupe guère que quatre pour cent de la portion de l’aire périphérique qui leur est affectée. Nous en inférons que ces vastes réserves appartiennent à des créations qui trouveront ultérieurement leur place au-delà des frontières des sept superunivers actuellement connus et habités. (LU 11:4.3)
- Les artistes prophétiques — ceux qui projettent les significations de l’histoire dans l’avenir. (LU 44:2.7)
- La joie prophétique. Il sera peut-être difficile aux mortels d’envisager cette phase de l’humour, mais nous tirons une satisfaction particulière de l’assurance que « toutes choses travaillent ensemble pour le bien » — pour les êtres spirituels et morontiels aussi bien que pour les mortels. Cet aspect de l’humour céleste nait de notre foi dans le ministère affectueux de nos supérieurs et la divine stabilité de nos Directeurs Suprêmes. (LU 48:4.7)
Ce n’était pas simplement par curiosité que les anciens cherchaient à connaitre l’avenir ; ils voulaient esquiver la malchance. La divination était simplement une tentative pour éviter les difficultés. À ces époques, on considérait les rêves comme prophétiques, et tout ce qui sortait de l’ordinaire, comme un présage. Aujourd’hui encore, la croyance aux signes, aux gages et aux autres superstitions résiduaires de l’antique culte des fantômes est un fléau pour l’humanité. Les hommes sont lents, bien lents, à abandonner les méthodes par lesquelles ils ont si graduellement et péniblement gravi l’échelle évolutionnaire de la vie. (LU 87:5.14)
L’extase religieuse est admissible quand elle résulte d’antécédents sains, mais cette expérience est plus souvent la conséquence d’influences purement émotives que la manifestation d’un caractère spirituel profond. Les personnes religieuses ne doivent pas considérer chaque pressentiment psychologique brillant et chaque expérience émotionnelle intense comme une révélation divine ou une communication spirituelle. L’extase spirituelle authentique est généralement associée à un grand calme extérieur et à un contrôle émotif à peu près parfait. Mais la véritable vision prophétique est un pressentiment suprapsychologique. Les visitations de ce genre ne sont ni des pseudohallucinations ni des extases ressemblant à des transes. (LU 91:7.3)
La plupart des prétendues prophéties messianiques de l’Ancien Testament furent appliquées à Jésus longtemps après sa vie terrestre. Pendant des siècles, les prophètes hébreux avaient proclamé la venue d’un libérateur, et ces promesses avaient été interprétées par des générations successives comme se rapportant à un nouveau dirigeant juif qui siègerait sur le trône de David : on escomptait que, par les méthodes réputées miraculeuses de Moïse, il entreprendrait d’établir les Juifs en Palestine en tant que nation puissante, libre de toute domination étrangère. De plus, de nombreux passages figuratifs, apparaissant tout au cours des Écritures hébraïques, furent, par la suite, appliqués à tort à la mission de Jésus. Beaucoup de textes de l’Ancien Testament furent déformés de manière à paraitre cadrer avec certains épisodes de la vie terrestre du Maitre. Jésus lui-même dénia, une fois publiquement, tout lien avec la maison royale de David. Même le passage « une jeune fille mettra au monde un fils » fut changé en « une vierge mettra au monde un fils ». L’équivoque porte également sur les nombreuses généalogies de Joseph et Marie, qui furent établies après la carrière de Micaël sur terre. Bon nombre de ces lignages comprenaient beaucoup d’ancêtres du Maitre, mais, dans l’ensemble, ils ne sont pas authentiques et l’on ne peut se fier à leur exactitude. Trop souvent, les premiers disciples de Jésus succombèrent à la tentation de présenter les anciennes expressions prophétiques comme trouvant leur accomplissement dans la vie de leur Seigneur et Maitre. (LU 122:4.4)
Joseph était perplexe, mais Marie, en réfléchissant à ces expériences, reprit courage en finissant par considérer les propos de Jésus à Olivet comme prophétiques de la mission messianique de son fils en tant que libérateur d’Israël. Elle se mit à l’œuvre avec une énergie nouvelle pour orienter les pensées de Jésus dans des moules patriotiques et nationalistes, et recourut à l’aide de son frère, l’oncle préféré de Jésus. De toutes les manières possibles, la mère de Jésus s’adonna à la tâche de préparer son fils ainé à assumer le commandement de ceux qui voulaient restaurer le trône de David et rejeter définitivement l’esclavage politique du joug des Gentils. (LU 125:6.13)
Alors Ganid s’écria : « Maitre, instituons, toi et moi, une nouvelle religion qui soit assez bonne pour l’Inde et assez grande pour Rome ; peut-être pourrons-nous l’apporter aux Juifs en échange de Yahweh ». Jésus répondit : « Ganid, les religions des hommes ne s’instituent pas. Elles se développent au cours de longues périodes de temps, tandis que les révélations de Dieu illuminent comme des éclairs sur terre dans la vie des hommes qui révèlent Dieu à leurs semblables ». Mais ni Gonod ni Ganid ne comprirent la signification de ces paroles prophétiques. (LU 132:7.6)
Les Juifs croyaient pieusement qu’à l’instar de Moïse, qui avait délivré leurs pères de la servitude égyptienne par des prodiges miraculeux, le Messie attendu délivrerait le peuple juif de la domination romaine par des miracles de pouvoir encore plus grands et par des merveilles de triomphe racial. Les rabbins avaient réuni plus de cinq-cents passages des Écritures dont, malgré les contradictions apparentes, ils affirmaient qu’ils prophétisaient la venue du Messie. Au milieu de tous ces détails de temps, de techniques et de fonctions, ils perdaient à peu près complètement de vue la personnalité du Messie promis. Ils espéraient une restauration de la gloire nationale juive — l’exaltation temporelle d’Israël — plutôt que le salut du monde. Il devient donc évident que Jésus de Nazareth ne pouvait jamais répondre à ce concept messianique matérialiste du mental juif. Si les Juifs avaient seulement vu ces sentences prophétiques sous un jour différent, beaucoup de leurs prétendues prédictions messianiques auraient tout naturellement préparé leur mental à reconnaitre en Jésus celui qui mettrait fin à un âge et inaugurerait une nouvelle et meilleure dispensation de miséricorde et de salut pour toutes les nations. (LU 136:1.3)
Cette nuit-là, Jésus ne dormit pas. S’enveloppant dans ses couvertures, il alla s’assoir au bord du lac en réfléchissant, et il réfléchit jusqu’à l’aube du lendemain. Au cours des longues heures de cette nuit de méditation, Jésus en vint à comprendre clairement qu’il ne pourrait jamais amener ses disciples à le voir sous un autre jour que celui du Messie longtemps attendu. Enfin, il reconnut qu’il n’y avait pas moyen de lancer son message au sujet du royaume autrement qu’en accomplissant la prédiction de Jean et en tant que celui que les Juifs cherchaient. Après tout, bien qu’il ne fût pas le Messie du type davidique, il représentait vraiment l’accomplissement des prophéties des clairvoyants les plus spirituellement orientés de jadis. Jamais plus il ne nia formellement qu’il était le Messie. Il décida de laisser à la volonté du Père le soin de débrouiller, en fin de compte, cette situation compliquée. (LU 137:5.3)
Ayant résumé les enseignements de Jésus sur le royaume des cieux, nous sommes autorisés à décrire certaines idées ultérieures qui s’attachèrent au concept du royaume, et à nous engager dans une prévision prophétique du royaume tel qu’il pourrait évoluer dans l’âge à venir. (LU 170:5.1)
Après avoir décidé de faire une entrée publique dans Jérusalem, le Maitre fut confronté à la nécessité de choisir une méthode convenable pour exécuter sa résolution. Il passa en revue les nombreuses prophéties, plus ou moins contradictoires, dites messianiques, mais n’en trouva qu’une seule susceptible d’être décemment suivie. La plupart des affirmations prophétiques décrivaient un roi, fils et successeur de David, un homme audacieux et agressif, capable de délivrer temporellement tout Israël du joug de la domination étrangère. Mais il existait un passage des Écritures, parfois associé au Messie par ceux qui s’attachaient davantage au concept spirituel de sa mission. Jésus pensa que ce passage pouvait logiquement servir de guide pour son entrée à Jérusalem. Ce texte se trouvait dans Zacharie et disait : « Réjouis-toi grandement, ô fille de Sion ; pousse des cris de joie, ô fille de Jérusalem. Voici, ton roi vient à toi. Il est juste et apporte le salut. Il vient humblement monté sur un âne, sur un ânon, le petit d’une ânesse. » (LU 172:3.4)
Nathanael fut l’apôtre qui, en dehors des aspects symboliques et prophétiques des évènements, était le plus près de comprendre la raison du Maitre pour s’assurer le soutien populaire des pèlerins de la Pâque. Avant d’arriver au temple, il raisonna que, sans cette entrée spectaculaire à Jérusalem, Jésus aurait été arrêté par les agents du sanhédrin et jeté en prison dès l’instant où il aurait osé entrer dans la ville. Il ne fut donc aucunement surpris de voir que le Maitre ne se servait plus de la foule enthousiaste après avoir pénétré dans l’enceinte de la ville et fait une telle impression sur les dirigeants juifs qu’ils s’abstinrent de le mettre immédiatement en état d’arrestation. Comprenant la véritable raison du Maitre pour pénétrer dans la ville de cette manière, Nathanael resta naturellement mieux équilibré en suivant le groupe, et fut moins troublé et déçu que les autres apôtres par la conduite ultérieure de Jésus. Nathanael avait grande confiance dans l’aptitude de Jésus à comprendre les hommes, et aussi dans sa sagacité et son habileté à manier des situations difficiles. (LU 172:5.7)