© 2009 Jan Herca (license Creative Commons Attribution-ShareAlike 4.0)
Il n’y a aucun moyen de savoir où se trouvait la maison dans laquelle Jésus vivait et à quoi elle ressemblait. L’église de l’Annonciation, située au-dessus d’autres églises anciennes, à Nazareth, est annoncée au visiteur de la ville actuelle comme l’église qui marque le lieu de la maison de Jésus, où Marie reçut la visite de l’ange. Cependant, un examen de ce qui a été découvert sous les fondations de cette église ne fait que soulever de sérieux doutes quant à la réalité de Jésus. Ce qui existe est une sorte de grotte troglodytique, quelque chose de courant à Nazareth comme sous-sol ou citerne, mais pas comme maison.
D’après Le Livre d’Urantia, la maison de Jésus (LU 122:5.9 et 122:6) était situé au nord de Nazareth, en le versant sud-est de la plus haute colline de la région, à une certaine distance de la fontaine de la ville, bien qu’elle ait une source à proximité (LU 123:5.15), probablement utilisé par un potier que Le Livre mentionne à plusieurs reprises, un certain Nathan (LU 123:5.15). La maison construite par Joseph, le père de Jésus, était apparemment située à côté d’une autre dans laquelle vivait un certain Jacob (LU 123:6.9, LU 124:2.4, LU 126:3.1), dont le fils, James, C’était un ami proche de Jésus (LU 123:1.4), et plus tard, son beau-frère, lorsqu’il épousa Miriam, une des sœurs de Jésus ( LU 128 : 5.8).
La maison elle-même, qui s’agrandit au fur et à mesure que la famille s’agrandissait, finit par se composer de trois pièces, construites avec des murs en pierre (LU 124:1.7). Les experts indiquent, à partir des vestiges trouvés dans des maisons similaires, qu’elles étaient autrefois faites de pierres brutes, empilées les unes sur les autres, reliées par des pierres plus petites placées dans les interstices et recouvertes d’une couche d’argile, de boue ou même de fumier mélangé avec de la paille pour une meilleure isolation. Les sols étaient en pisé. Les toits étaient en paille, pourvus de poutres en bois qui supportaient l’épaisse couche de paille ou de roseaux, qui servait à protéger les charpentes de l’humidité et qui, à leur tour, étaient recouvertes de terre battue pour une meilleure isolation. Le toit servait souvent de chambre pendant la saison sèche.
L’une des pièces était la salle à manger, une autre était la chambre/atelier (chambre la nuit et atelier de menuiserie le jour) et l’autre était la mangeoire pour les animaux. Derrière la maison, probablement à l’intérieur du corral ou de l’arrière-cour, il y avait une construction sans murs où étaient abrités le moulin à blé et le four. Le moulin était grand et nécessitait l’aide de deux personnes pour l’utiliser, l’une pour faire tourner la roue et l’autre pour verser le grain dans le trou. On nous dit que c’était une tâche très agréable pour Jésus d’utiliser ce moulin (curieusement, beaucoup de paraboles de Jésus concernent le pain, le blé et le levain).
Comme mobilier, dans la salle à manger, il y avait une table basse en pierre, des récipients en argile, des assiettes et des pots en pierre, un métier à tisser, une petite lampe en argile et plusieurs petits bancs.
Dans l’atelier, la nuit, ils s’allongent par terre sur des tapis (sans doute en corde). L’atelier aurait l’établi typique du charpentier et les outils de base : une hache pour abattre les arbres, une herminette pour dégrossir le bois, une hache, des scies en fer pour couper le bois sur mesure, une planche berbiquí et plusieurs forets pour percer. lui, un marteau à tête de pierre pour clouer, un maillet en bois pour frapper des burins ou ajuster des planches ; des ciseaux et des limes en fer pour sculpter le bois, des poinçons pour percer le bois ou le cuir et un assortiment de clous pour l’assemblage et le renforcement. Il est également possible qu’il y ait eu des garlopes ou des pinceaux. Pour mesurer, une règle, un compas, de la craie et bien sûr des sortes de crayons pour tracer les découpes. La pièce serait remplie de bois, notamment de sycomore ou de figuier sauvage, bois tendre et poreux, mais résistant. Également olive, dur, à grain fin et de couleur ambrée, ou peut-être de chêne. En cas de commandes spéciales, le cèdre phénicien et le cyprès, les plus chers, pourraient être utilisés.
Entreposés, les produits du travail : instruments agricoles (chariots, charrettes, battages, charrues, fourches, jougs et poignées), éléments de construction (poutres, poteaux, planches, portes et encadrements de fenêtres) ou mobilier (tables, chaises, malles et tiroirs) .
Quant à l’étable, la famille possédait un âne, trois vaches (avec le lait desquelles on fabriquait du fromage), des poules, quatre moutons et un chien (LU 126:5.11). Sur le toit de la crèche, Marie avait installé un pigeonnier (LU 123:4.4). Elle avait un objectif économique. Les poussins étaient bien vendus pour être sacrifiés dans le temple ou à l’extérieur.
La cour a été entretenue par Marie ornée de vignes et de fleurs de Galilée sur ses murs (LU 123:2.7).
Au-dessus des pièces, en montant un escalier en pierre sans rampe à l’intérieur de la cour (LU 123:4.5), il y avait des terrasses où des toits temporaires en toile ont été posés en été. L’été, les gens dormaient sur le toit, à l’abri de ces auvents et balustrades, puisque la chaleur intense de l’été le permettait. Les pluies d’automne ont provoqué de fréquentes fuites dans les toits, qui ont dû être réparées à l’aide de rouleaux de pierre qui pressaient le sol et couvraient les fissures et les cavités.