© 2023 Jean Lapierre
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Jean Lapierre
Bromont
Ce document se rapporte aux cercles psychiques (fascicule 110:6) et leurs rela- tions avec ce qui est important pour les maîtriser. Je crois que la maîtrise de ces cercles a été en bonne partie mal comprise et cela est dû, je pense, à notre héritage monothéiste judéo-chrétien où l’accent n’a été mis que sur Dieu le Père Universel, la Source-Centre de Tout. Ce monothéisme fut bon, car il permit le nettoyage d’une foule de dieux ; c’était l’anarchie. Cependant, il ne faut pas faire du monothéisme un dogme, car cela obscurcirait notamment le Fils Éternel, l’Esprit Infini, la Trinité existentielle, les deux Déités expérientielles, etc.
Sur un monde matériel et aussi sur les mondes des maisons, la conquête des sept cercles psychiques concerne la potentialité de croissance spirituelle d’une personnalité avant sa fusion (LU 110:6.8 à 10). Nous en déduisons que cette conquête des sept cercles peut aussi se faire sur notre monde matériel, c’est-à-dire atteindre le premier cercle psychique (la fusion pourrait aussi se faire, mais c’est exceptionnel actuellement). Dans ce fascicule, on nous dit cependant qu’un individu du septième cercle peut connaître Dieu et être conscient de sa filiation avec Lui aussi bien que celui qui est dans le premier cercle (LU 110:6.16).
Mais, quel est l’élément marquant qui fait avancer un individu du septième au premier cercle psychique ? On nous apprend que les individus des cercles inférieurs (septième et sixième) sont beaucoup moins conscients de leur relation expérientielle avec l’Être Suprême c’est-à-dire de leur citoyenneté cosmique. En d’autres mots, les personnes des cercles supérieurs saisissent les significations et réalisent les valeurs d’une approche progressive de la conscience morontielle de l’existence d’une relation embryonnaire entre l’âme morontielle et l’être Suprême non encore parachevé (LU 110:6.17). On nous révèle que les sept adjuvats qui avaient une influence grandissante sur le mental humain depuis le septième jusqu’au troisième cercle, ont maintenant une influence décroissante et l’on peut dire que leur ministère à partir du premier cercle s’apparente de plus en plus à l’intelligence du stade morontiel (LU 110:6.20)
Nous pouvons ainsi conclure que les ascendeurs ayant atteint le septième ou le sixième cercle, au moment de leur mort physique, auront à faire sur les mondes des maisons cette expérience croissante quantitative à la compréhension des significations et valeurs suprêmes que leurs confrères des mondes matériels ont déjà accomplies sur leur planète natale (LU 110:6.18).
Tout cela n’enlève rien au Père Universel, mais au contraire nous permet de le connaître et de le comprendre davantage par expérience. Je m’explique. Le Père Universel (la Source-Centre Première) étant Absolu et Infini, donc on ne peut que réaliser sa filiation avec Lui (impossibilité de le comprendre entièrement). Un plan divin nous permet heureusement une approche graduelle pour la connaissance et la compréhension du Père Universel. Ce plan comprend de grands paliers d’approche expérientiels dont le premier est celui de la suprématie qui sera réalisé quand notre Mère Dieu le Suprême sera parachevée (106:2). Cette approche expérientielle de la connaissance et compréhension du Père Universel continuera toujours à se réaliser dans les âges subséquents de l’univers avec notre Mère parce qu’elle fera partie de la première Trinité expérientielle pour comprendre Dieu en tant qu’Ultime, de la deuxième Trinité expérientielle pour comprendre Dieu en tant qu’Absolu et de la Trinité des Trinités vers une compréhension graduelle, mais toujours incomplète de l’infinité de Dieu (tout cela est bien révélé au fascicule 106).
Je m’excuse quelque peu si je vous ai entraînés dans ces temps futurs inimaginables ; je voulais vous montrer qu’autant maintenant pour les cercles psychiques que pour ce futur immensément lointain, L’Être Suprême (éventuellement il deviendra Dieu le Suprême) sera toujours extrêmement important pour notre croissance, cela ne cessera jamais. C’est notre Mère et c’est elle qui est incontournable pour que nous puissions connaître et comprendre Dieu davantage toujours, toujours, toujours.
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