© 2014 Joanne Strobel
© 2014 Fondation Urantia
Le Livre d'Urantia aux Philipinnes : Une mise à jour d’un projet de sensibilisation | Volume 8, numéro 1, Mars 2014 — Table des matières | Devenir une église |
Par Joanne Strobel, Fondation Urantia, Chicago, Illinois, États-Unis
Les mots « bouleversement », « décimation » et « extinction » apparaissent dans Le Livre d’Urantia. Bien que ces mots ne puissent avoir que peu de résonance personnelle pour la plupart d’entre nous, ils prirent une nouvelle signification pour le personnel de la Fondation Urantia, au cours des deux dernières années.
Dans un effort de restaurer le siège de la Fondation au 533 W. Diversey Parkway à Chicago, dans son état original d’intégrité et de dignité, le Conseil d’administration a approuvé le projet de rénovation en 2011. Quand je suis arrivée ici, en janvier 2012, il y avait destruction, construction et des feuilles de plastique sur tout le premier étage. Tamara et Connie, deux femmes enceintes, s’étaient retirées depuis longtemps aux bureaux du sous-sol humide et froid, pour éviter d’ingérer des poussières et des fumées toxiques. Mike, Jay, et moi-même, firent face à la situation à l’étage, cherchant refuge au deuxième étage déjà terminé, avec une cuisine fonctionnelle et des toilettes fonctionnant, pour un peu de paix et de calme. En mai, tout était fini, le printemps était là, les bébés étaient arrivés, les mamans étaient reposées et retournées au travail et les bureaux réassemblés. Nous nous délections dans notre bel environnement, nouveau et remis au goût du jour.
Le répit fut de courte durée. Alors que nos locataires du troisième étage jouissaient de leur suite vintage et d’un propriétaire gracieux et bienveillant, les craintes commencèrent à s’insinuer dans les esprits des directeurs. Après tout, si un vieux tuyau se cassait ou si un vieux câblage électrique mettait le feu, les beaux deuxième et premier étages seraient ruinés, s’ils survivaient !
Des discussions eurent lieu, des décisions prises, des fonds reçus, et des mesures furent prises. Notre bande de célibataires du troisième étage, libérèrent à contrecœur leur appartement en juillet. Et le 15 août 2013, Dalius « Dale » Budas et son équipe intrépide d’entrepreneurs lituaniens commença la démolition du troisième et dernier étage, sous la supervision de la bienfaitrice Jennifer Siegel. Et avec un clin d’œil à Sir Alfred Lord Tennyson, ( poème : la charge de la brigade légère )
Plâtre à leur droit
Récupération à leur gauche
Ossature murale à nu en face d’eux
Martelée et ravagée ;
Assaillis par des vis et de clous,
Courageusement ils travaillèrent, et ainsi,
Dans les mâchoires de l’Anéantissement,
Dans la bouche de la Destruction
Les six ouvriers travaillèrent péniblement
J’ai vu moi-même la facture. Une inimaginable 30 tonnes de débris fut transportée. Nous avons pleuré et déploré la perte des baignoires à pattes délabrées. Nous avons récupéré des poignées de portes anciennes, des charnières et des crochets dans l’espoir de les restaurer un jour. Nous avons pris des photos et posé le long des murs nus et de leurs fils électriques dénudés. Nous avons vendu d’innombrables trésors à Salvage One.
En rien de temps, décembre arriva. La rénovation était terminée; la métamorphose accomplie. Dale et son équipe, toujours hommes de peu de mots ( Oui ! Bientôt. Demain ? Non ! ) avaient transformé tout le troisième étage en un magnifique renouveau de la vie distinguée. Un agent immobilier fut recruté pour une estimation du loyer et pour chercher les locataires qualifiés. Avant que l’annonce du Multiple Listing Service puisse être sur Internet, l’appartement fut loué par le premier couple qui le vit ! Et qui pourrait les en blâmer ?
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