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Par Julian McGarry, TAS
Mes chers amis et camarades étudiants du Livre d’Urantia,
J’espère que vous allez tous bien ! Cette année a été tumultueuse. Beaucoup d’entre vous se sentent peut-être psychologiquement meurtris ou blessés par les circonstances du confinement alors que vous vivez avec la possibilité toujours présente d’attraper le COVID-19. Ce fut une période particulièrement stressante pour nos amis vivant à Melbourne et dans la région de Victoria. Au sens figuré, nous avons dû attacher nos ceintures de sécurité et mettre nos casques de protection ; ce fut une période assez difficile pour beaucoup d’entre nous.
Face à cette pandémie mondiale, les humains ont fait preuve d’une résilience remarquable. Nous semblons être étonnamment adaptables aux changements profonds de notre environnement. Au siècle dernier, nous avons dû endurer deux guerres mondiales, une grande dépression et une foule d’autres catastrophes de moindre ampleur. Et nous avons survécu, peut-être même prospéré, malgré ou peut-être grâce à ces grandes adversités.
Le Livre d’Urantia décrit en détail comment nous avons évolué pour devenir l’espèce dominante sur notre monde. Ce n’est pas un accident et il semble que les difficultés et la souffrance aient été les principaux stimuli de ce processus extraordinaire.
La civilisation d’Urantia fut littéralement forgée entre l’enclume de la nécessité et les marteaux de la peur… (LU 66:5.13)
Dans le cosmos, la plus grande affliction est de n’avoir jamais été affligé. Les mortels n’apprennent la sagesse qu’en subissant des tribulations. (LU 48:7.14)
On ne peut percevoir la vérité spirituelle avant d’en éprouver l’expérience, et beaucoup de vérités ne sont réellement ressenties que dans l’adversité. (LU 48:7.18)
L’histoire nous montre que les humains doivent généralement apprendre les leçons à la dure. C’est comme si chaque nouvelle génération devait passer par le processus pénible et laborieux de vivre à nouveau les difficultés et les calamités plutôt que d’apprendre des succès et des erreurs du passé. Mais ce n’est pas toujours le cas ! Si l’on regarde avec un œil perspicace, il est possible de voir les prémices d’un mouvement naissant dont l’éthique première est basée sur les enseignements originaux de Jésus de Nazareth, alias Michel de Nébadon. Une fois de plus, ce n’est pas un hasard ! Le Livre d’Urantia prédit un tel moment pivot dans l’histoire des mortels :
Tant que les chefs des gouvernements terrestres chercheront à exercer l’autorité de dictateurs religieux, vous, qui croyez à l’évangile, ne pouvez guère vous attendre qu’à des difficultés, à des persécutions et même à la mort. Mais la lumière même que vous apportez au monde et jusqu’à la manière dont vous souffrirez et mourrez pour cet évangile du royaume illumineront finalement, par elles-mêmes, le monde entier et aboutiront au divorce graduel de la politique et de la religion. La prédication persévérante de cet évangile du royaume apportera, un jour, à toutes les nations, une libération nouvelle et incroyable, la liberté intellectuelle et religieuse. (LU 178:1.9) gras adjuté
Quelle promesse inspirante ! Au milieu de toute cette tristesse, nous avons quelque chose de vraiment remarquable pour nous remonter le moral et guider nos actions. Devenons des phares d’espoir en prêchant ce message de l’Évangile en « marchant dans la lumière claire de la vérité vivante. » (LU 140:3.18)
Une autre bonne nouvelle pour nous remonter le moral est la conférence nationale ANZURA qui approche à grands pas et qui se tiendra le samedi 10 octobre de 10h00 à 16h00, heure de l’Est de l’Australie. Nos chers frères et sœurs néo-zélandais ont respecté le vieil adage selon lequel « la nécessité est mère de l’invention ». En raison des restrictions de voyage imposées par le coronavirus, ce sera la première fois que nous ne nous réunirons pas en personne, mais que nous nous réunirons via un lien Zoom. Je voudrais remercier chaleureusement le comité d’organisation pour avoir rendu cela possible. La lueur d’espoir derrière le nuage noir de ces restrictions de voyage est que beaucoup de ceux qui n’auraient pas les moyens de se rendre en Nouvelle-Zélande pour la conférence pourront, espérons-le, nous rejoindre pour cette conférence virtuelle. Quelle occasion joyeuse cela promet d’être !
En note de bas de page, je voudrais attirer l’attention sur le merveilleux phénomène de l’Urantiathon de 24 heures. Cette année, il y a eu trois rassemblements Zoom dans le monde entier et ils se révèlent être une manière brillante de nous rassembler tous comme une grande famille planétaire. C’est un excellent exemple de l’adversité qui inspire le meilleur de l’effort humain. Je voudrais personnellement féliciter notre président de l’Association Urantia Internationale, Chris Wood, et son équipe du Bureau de Service International pour ces merveilleuses initiatives. Ils ont également été un véhicule utile pour des programmes conjoints impliquant l’Association Urantia, la Urantia Book Fellowship et la Fondation Urantia. C’est une étape importante vers une plus grande unité et collaboration.
Pour terminer, je tiens à souligner le travail fabuleux effectué par Rita Schaad et Kathleen Swadling dans la compilation et la rédaction des articles pour l’Arena. Merci beaucoup à vous deux !
Maintenant asseyez-vous et profitez !
Meilleurs voeux!
Julien McGarry
Président, ANZURA
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