© 1997 Ken Glasziou
© 1997 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
« Tout Urantia attend que l’on proclame le message ennoblissant de Micaël, débarrassé des dogmes et doctrines accumulés au cours de dix-neuf siècles de contact avec les religions d’origine évolutionnaire. L’heure a sonné de présenter au bouddhisme, au christianisme, à l’hindouisme et même aux peuples de toutes les religions, non pas l’évangile à propos de Jésus, mais la réalité vivante et spirituelle de l’évangile de Jésus. » (LU 94:12.7)
Quelle est la « réalité spirituelle vivante de l’Évangile de Jésus » ? Trois éléments essentiels sont :
« premièrement la reconnaissance du fait de la souveraineté de Dieu ; »
« deuxièmement la croyance à la vérité de la filiation avec Dieu »
« et troisièmement la foi dans l’efficacité du suprême désir humain de faire la volonté de Dieu — d’être semblable à Dieu. »« Et voici la bonne nouvelle de l’évangile : par la foi, chaque mortel peut posséder tous ces éléments essentiels du salut. » (LU 140:10.9)
Le même Livre nous dit : « Quand la volonté de Dieu est votre loi, vous êtes de nobles sujets esclaves ; mais, quand vous croyez à ce nouvel évangile de filiation divine, la volonté de mon Père devient votre volonté, et vous êtes élevés à la haute position de libres enfants de Dieu, de fils affranchis du royaume. » (LU 141:2.2)
On pourrait s’attendre à ce que les dévots sincères aux enseignements du Livre d’Urantia soient sur la bonne voie pour devenir des enfants libres et libérés de Dieu. Cela implique également le désir « d’être comme Dieu ».
Le livre nous informe que Jésus est le meilleur modèle que nous ayons de ressemblance avec Dieu. Alors, comment était Jésus ?
« Le trait exceptionnel de la personnalité du Maitre n’était pas tant sa perfection que son harmonie, son exquise unification équilibrée. »
« La constante bienveillance de Jésus touchait le cœur des hommes, mais la fermeté de sa force de caractère stupéfiait ceux qui le suivaient. Il était vraiment sincère ; il n’y avait rien d’hypocrite en lui. Il était dégagé de toute affectation ; il était toujours si agréablement franc. Il ne s’abaissait jamais à prétendre et n’avait jamais recours à la simulation. Il vivait la vérité exactement comme il l’enseignait. Il était la vérité. Il était forcé de proclamer la vérité salvatrice à sa génération, même si sa sincérité causait parfois de la peine. Sa loyauté envers toute vérité était sans réserve. »
« Le Maitre était pourtant si raisonnable, si accessible et si pratique dans tout son ministère ; tous ses plans étaient empreints d’un grand bon sens sanctifié. Il était dégagé de toute tendance fantaisiste, erratique ou excentrique. Il n’était jamais capricieux, fantasque ni hystérique. Tous ses enseignements et tout ce qu’il faisait étaient toujours empreints d’une charmante discrimination associée à un sens extraordinaire de l’à-propos. »
« Le Fils de l’Homme fut toujours une personnalité bien équilibrée. Ses ennemis eux-mêmes lui témoignaient un respect salutaire ; ils craignaient même sa présence. Jésus était sans peur. Il débordait d’enthousiasme divin, mais ne devenait jamais fanatique. Il était émotivement actif, mais jamais instable. Il avait de l’imagination, mais était toujours pratique. Il faisait franchement face aux réalités de la vie, mais n’était jamais ennuyeux ni prosaïque. Il était courageux, mais jamais téméraire ; prudent, mais jamais lâche. Il était compatissant, mais non sentimental ; exceptionnel, mais non excentrique. Il était pieux, mais non bigot. Il était si bien équilibré parce qu’il était si parfaitement unifié. » (LU 100:7.1-4)
« On a dit à juste titre de Jésus qu’« il avait confiance en Dieu ». En tant qu’homme parmi les hommes, il manifesta la plus sublime confiance envers le Père qui est aux cieux. Il avait confiance en son Père comme un petit enfant a confiance en ses parents terrestres. Sa foi était parfaite, mais jamais présomptueuse. Il importait peu combien la nature puisse paraitre cruelle ou indifférente au bienêtre des hommes sur terre, Jésus ne trébucha jamais dans sa foi. Il était immunisé contre les déceptions et insensible aux persécutions. Les échecs apparents ne le touchaient pas. »
« Il aimait les hommes comme des frères et reconnaissait en même temps combien leurs dons innés et leurs qualités acquises étaient différents. « Il allait son chemin, faisant du bien. » » (LU 100:7.7-8)
« Cet homme de Galilée n’était pas un homme de douleurs ; il avait une âme joyeuse. Il ne cessait de dire : « Réjouissez-vous et soyez pleins d’allégresse. » Mais, lorsque le devoir l’exigea, il accepta de traverser courageusement la « vallée de l’ombre de la mort ». Il était heureux et en même temps humble. »
« Son courage n’était égalé que par sa patience. Quand on le pressait d’agir prématurément, il se bornait à répondre : « Mon heure n’est pas encore venue. » Il n’était jamais pressé ; son sang-froid était sublime, mais il s’indignait souvent contre le mal et ne tolérait pas le péché. Il fut souvent poussé à résister énergiquement aux tendances contraires au bienêtre de ses enfants terrestres, mais son indignation contre le péché ne le conduisit jamais à se mettre en colère contre les pécheurs. » (LU 100:7.13-14)
« Le Maitre était un modèle de déférence. Dès sa jeunesse, sa prière commençait par : « Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié. » Il respectait même le culte erroné de ses compagnons, mais cela ne l’empêchait pas d’attaquer des traditions religieuses ni de livrer assaut aux erreurs des croyances humaines. Il révérait la vraie sainteté, mais pouvait s’adresser avec justesse à ses compagnons en leur disant : « Qui d’entre vous me convaincra de péché ? » »
« Jésus était grand parce qu’il était bon et, cependant, il fraternisait avec les petits enfants. Il était doux et modeste dans sa vie personnelle et, cependant, il était l’homme rendu parfait d’un univers. Ses compagnons l’appelaient Maitre sans en être priés. » (LU 100:7.16-17)
Hmmm ! Peut-être que certains d’entre nous ont du travail à faire.
Les religions d’autorité ne peuvent que diviser les hommes et dresser les consciences les unes contre les autres. La religion de l’esprit attirera progressivement les hommes les uns vers les autres et provoquera une sympathie compréhensive entre eux. (LU 155:6.9)