© 1999 Ken Glasziou
© 1999 La Bibliothèque de la Confrérie des Hommes
Le Maitre fit apparaitre clairement que le royaume des cieux doit commencer par le double concept de la vérité de la paternité de Dieu et le fait corrélatif de la fraternité des hommes, et qu’il doit rester centré sur ce double concept. Jésus déclara que l’acceptation d’un tel enseignement libèrerait les hommes de l’asservissement millénaire à la crainte animale, et en même temps enrichirait la vie humaine avec les dons suivants de la nouvelle vie de liberté spirituelle :
La possession d’un nouveau courage et d’un pouvoir spirituel accru. L’évangile du royaume devait libérer l’homme et lui donner l’inspiration propre à oser espérer la vie éternelle.
L’évangile apportait un message de nouvelle confiance et de vraie consolation à tous les hommes, même aux pauvres.
L’évangile était lui-même un nouvel étalon des valeurs morales, un nouveau critère éthique permettant de mesurer la conduite humaine. Il décrivait l’idéal d’un nouvel ordre social qui en serait la conséquence.
Il enseignait la primauté du spirituel comparé au matériel ; il glorifiait les réalités spirituelles et exaltait les idéaux suprahumains.
Ce nouvel évangile présentait l’aboutissement spirituel comme le vrai but de la vie. La vie humaine recevait une nouvelle dotation de valeur morale et de dignité divine.
Jésus enseigna que les réalités éternelles étaient le résultat (la récompense) de la droiture dans les efforts terrestres. Le séjour des mortels sur terre acquit de nouvelles significations comme conséquences de la reconnaissance d’une noble destinée.
Le nouvel évangile affirmait que le salut humain est la révélation d’un dessein divin de grande envergure devant être accompli et réalisé dans la destinée future du service sans fin des fils de Dieu qui seraient sauvés. (LU 170:2.1-8)
Mais n’en doutez pas, ce même royaume des cieux, dont le Maitre enseigna l’existence dans le cœur des hommes, sera encore proclamé à cette Église chrétienne, ainsi qu’à toutes les autres religions, races et nations de la terre — et même à chaque individu. (LU 170:5.8)