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Depuis longtemps je souhaitais participer à un cours dans le cadre de l’ U.B.I.S., cette école du Livre d’URANTIA sur internet. Sa pédagogie, fondée sur la maïeutique si chère à Socrate et son principe de fonctionnement sur un cycle de 10 semaines alternant questions et réponses suivies d’un partage était une formule qui me convenait parfaitement, pouvant participer quand j’en avais le temps au cours en question.
Donc, au mois de septembre je sautais le pas et je m’inscrivais à une session. Parmi les trois thèmes proposés je choisissais « La Religion et la Foi dans l’Expérience Humaine » basée sur les fascicules 99,100 jusqu’au 103.
Dès la première série de questions-réponses un mot revenait constamment dans les discussions : la différence. La différence entre les humains, entre les religions, entre les idées et les motivations et entre les expériences. Bref, La différence était l’idée reliant les discussions et provoquant les échanges créatifs et porteurs de progression dans la compréhension.
En y regardant de plus près la différence a quelque chose de paradoxal à première vue. Elle est à la fois ce qui nous rend unique par rapport aux autres et ce qui nous unis aux autres depuis la naissance du premier couple Andon et Fonta jusquà nos civilisations en passant par la tribu, la cité, la nation où bien ce cours auquel je participe. Les progrès que nous faisons sont la conséquence de nos rapports aux autres et avec les autres. Les autres sont indispensables à notre croissance personnelle car la différence agit comme un processus dynamique d’action et de réaction poussant sans cesse les êtres à s’harmoniser, les idées à saccorder où les choses à séquilibrer. Cette « différence » créé une « tension » qui nả de cesse avant dêtre résolue.
Il en est ainsi depuis léternité, depuis que le JE SUIS différencia le personnel du nom personnel, le potentiel de lactuel, le divin du non-divin. Cette différence créa la première tension qui, au niveau éternel, produisit la première réaction de Divinité : d’un côté le Paradis puis Havona, de l’autre.
On dit bien « qui se ressemble s’assemble ». La différence nous rassemble parce quélle est à l’origine de toutes les énergies, quelles soient physique, intellectuelle, spirituelle ou même et surtout personnelle.
Elle est aussi la source des potentiels permettant leurs actualisations par la tension qu’elle instaure entre deux états d’être.
Elle est aussi la source de toutes les sortes de temps et de toutes les formes d’espace passé, présent et futur. (G.M-D)
L’unité spirituelle: Jacques Zébédée avait demandé : « Maitre, comment apprendrons-nous à avoir le même point de vue et à jouir ainsi d’une plus grande harmonie entre nous ? » Lorsque Jésus entendit cette question, son esprit fut tellement ému qu’il répliqua : « Jacques, Jacques, quand t’ai-je enseigné que vous deviez tous avoir le même point de vue? Je suis venu dans le monde pour proclamer la liberté spirituelle afin que les mortels aient le pouvoir de vivre des vies individuelles originales et libres devant Dieu. Je ne désire pas que l’harmonie sociale et la paix fraternelle soient achetées par le sacrifice de la libre personnalité et de l’originalité spirituelle. Ce que je vous demande, mes apôtres, c’est l’unité spirituelle — dont vous pouvez faire l’expérience dans la joie de l’union de votre consécration à faire, de tout cœur, la volonté de mon Père qui est aux cieux. Vous n’avez pas besoin d’avoir le même point de vue, les mêmes sentiments, ni même des pensées semblables, pour être spirituellement semblables. L’unité spirituelle dérive de la conscience que chacun de vous est habité, et de plus en plus dominé, par le don d’esprit du Père céleste. Votre harmonie apostolique doit naitre du fait que l’espoir spirituel de chacun de vous est identique par son origine, sa nature et sa destinée. LU 141:5.1