© 1999 Meredith Sprunger
© 1999 La Communauté Chrétienne des Étudiants du Le Livre d'Urantia
Théologie contre Spiritualité | Printemps 1999 — Table des matières | Interface : L'adoration et la communauté Urantia |
Le thème central des articles du numéro d’octobre 1998 de Theology Today est la relation de Dieu avec le temps et la création finie. La discussion théologique sur ce sujet est efficacement résumée par William R. Stoeger, S.J. dans « Dieu et le temps : l’action et la vie du Dieu trinitaire dans le monde ».
Stoeger ouvre son article en disant : « Comment décrire l’action de Dieu dans le monde d’une manière cohérente et acceptable – fidèle aux sources de la révélation et en même temps compréhensible à la lumière de notre connaissance scientifique de la création – est la question centrale à laquelle se pose la théologie aujourd’hui. (p. 365) Les principaux contributeurs à cette discussion au cours des quarante dernières années sont : Karl Barth, Claude Welch, Karl Rahner, Eberhard Jüngel, Jürgen Moltmann, Robert W. Jenson, Wolfhart Pannenberg, Catherine La Cugna, Duane Larson et Ted. Pierre. (p. 373)
Stoeger observe : « Nous devons affirmer que la création n’est pas encore complète – et dans un certain sens, de notre point de vue, Dieu n’est pas complet – Dieu n’est pas encore tout en tous. » (p. 376) Nous voyons ici la théologie contemporaine anticipant les concepts de Dieu le Suprême, de Dieu l’Ultime et de Dieu l’Absolu. «Mais», souligne-t-il, «il reste encore beaucoup à faire. En particulier, nous avons besoin d’un cadre métaphysique adéquat qui puisse servir à préciser ces notions et à les relier plus formellement les unes aux autres et à l’ensemble de notre expérience. En utilisant ce cadre métaphysique flexible, nous devons alors modéliser plus précisément et plus soigneusement la relation des personnes divines entre elles et avec la réalité créée à différents niveaux… » (p. 376)
Ici, Stoeger exprime le besoin d’un cadre cosmologique et créationnel que nous avons dans la Cinquième Révélation d’Époque. Il poursuit en exprimant la nécessité de modèles améliorés de la Trinité et de la relation de Dieu avec l’univers fini. Il demande : « Quelle est la destinée de chaque personne et entité ? Quel est le destin de l’univers dans son ensemble ? (p. 387) L’article conclut : « La Trinité continue d’agir parmi nous comme le fondement ultime et le contexte existentiel de l’univers — d’une manière très profonde mais cachée — nous rassemblant avec toute la création vers l’accomplissement dans la propre vie de la Trinité. C’est le mystère de Dieu et du temps qui nous embrasse ainsi que toutes choses. (p. 388)
Si les théologiens étaient suffisamment ouverts pour examiner sérieusement un nouveau paradigme de réalité, Le Livre d’Urantia, ils pourraient bien trouver ce qu’ils recherchent avec tant de diligence ! Mais ils sont rebutés par son apparence ésotérique et encore plus aliénés par la prétention d’une « nouvelle révélation ». Un jour, la lumière se lèvera, même sur les théologiens !
« Le christianisme souffre d’un grand handicap parce que, dans le mental de tous les hommes du monde, il a été identifié à une partie du système social, de la vie industrielle et des critères moraux de la civilisation occidentale ; et c’est ainsi que le christianisme a involontairement paru parrainer une société qui chancèle sous la culpabilité de tolérer la science sans idéalisme, la politique sans principes, la fortune sans travail, le plaisir sans restriction, la connaissance sans caractère, le pouvoir sans conscience et l’industrie sans moralité. » (LU 195:10.20)
Théologie contre Spiritualité | Printemps 1999 — Table des matières | Interface : L'adoration et la communauté Urantia |