© 1999 Meredith Sprunger
© 1999 La Communauté Chrétienne des Étudiants du Le Livre d'Urantia
Le numéro d’octobre 1998 de Theology Today examine la conversation croissante entre science et théologie. Le ton est très différent du conflit mené entre la religion et la science décrit dans le livre classique d’Andrew White A History of the Warfare of Science with Theology in Christendom (1896). On se rend de plus en plus compte dans les deux disciplines qu’il existe une unité fondamentale de connaissances et que toutes les disciplines universitaires pourraient apprendre les unes des autres. Cette tendance s’observe dans la pensée de Teilhard de Chardin et d’Alfred North Whitehead, où les données scientifiques constituent une composante majeure de leur philosophie et de leur théologie.
La conversation entre science et théologie a lieu à de nombreux niveaux et dans de nombreux endroits, tels que le Vatican, le Centre d’enquête théologique de Princeton et le Centre de théologie et de sciences naturelles de Berkeley. L’article principal du numéro d’octobre de Theology Today est « L’Univers comme théâtre de l’action de Dieu » par Owen Gingerich. Cela ressemble au vaste thème général du Le Livre d’Urantia. Patrick D. Miller, rédacteur en chef de Theology Today, rapporte que le Center of Theological Inquiry a décidé de donner suite aux essais du numéro d’octobre par « un engagement sérieux sur le sujet de l’eschatologie comme sujet du discours de la science et de la théologie. » (p. 303)
On peut difficilement imaginer un thème plus approprié sur lequel la Cinquième Révélation d’époque contient des informations plus complètes et plus appropriées que sur la vie après la mort et les « choses ultimes ou dernières ». Aucune autre source de littérature religieuse ou théologique ne dispose d’informations plus complètes et rationnellement crédibles sur l’eschatologie. Au cours des quarante dernières années, j’ai fait remarquer aux principaux dirigeants chrétiens que le Livre d’Urantia contribue de manière perspicace à l’émergence de problèmes dans le christianisme et constitue le meilleur espoir pour une réforme et une renaissance de la foi chrétienne.
Il est regrettable qu’il n’y ait pas eu de tentative sérieuse d’examiner le livre par les théologiens contemporains. On se demande combien de temps il faudra avant que le christianisme ne soit dépassé par la cinquième révélation d’époque ? L’observation historique suggère que cela prendra beaucoup de temps.
« L’histoire montre que le christianisme est né de la transformation involontaire de la religion de Jésus en une religion à propos de Jésus. Elle montre aussi que le christianisme a subi l’hellénisation, la paganisation, la sécularisation, l’institutionnalisme, la dépravation intellectuelle, la décadence spirituelle, l’hibernation morale, les menaces d’extinction, la régénérescence ultérieure, la fragmentation et, plus récemment, une réhabilitation relative. Ce curriculum dénote une vitalité qui lui est inhérente et la possession d’immenses facultés de récupération. » (LU 195:4.4)