© 2000 Merindi Swadling
© 2000 Association Internationale Urantia (IUA)
Merindi Swadling, Australia
Bonjour tout le monde. Comme vous pouvez le constater, mon nom est Merindi Swalding. Aujourd’hui, je voudrais partager avec vous quelques-unes de mes récentes expériences. Tout d’abord, quelques informations me concernant.
Je veux juste vous demander à tous quelques questions.
Intéressant n’est-ce pas ? Pourquoi vos enfants ne sont-ils pas intéressés à s’engager dans le mouvement urantien…et pourquoi quelques-uns d’entre eux ne sont même pas intéressés par le livre ? J’ai quelques idées à ce sujet, j’y reviendrai plus loin.
Quel effet cela fait-il de grandir avec Le Livre d’Urantia? Car n’ayant pas grandi sans Le Livre d’Urantia, je ne peux pas vraiment comparer. Mais, dans l’ensemble, je crois vraiment que mes frères et moi ont bénéficié d’une des meilleures éducations possibles. Bien sûr, nous avons eu nos drames de famille ordinaires, qui nous ont influencés quand nous étions jeunes, mais dans l’ensemble nous avons grandi avec :
Quand nous étions jeunes, je me souviens que mes frères et moi, en pyjamas, nous nous rassemblions autour de Maman sur le tout petit divan du salon. Nous nous pelotonnions en attendant une histoire. Maman avait l’habitude de nous conter des histoires en les illustrant par des dessins sur un tableau. Ses histoires nous permettaient de comprendre des questions telles que : «Comment sommes-nous venus ici ?», «Pourquoi sommes-nous ici ?», et «quel est le pourquoi de toute cette histoire ? » Je me souviens très bien du jour où elle dessina les Porteurs de vie établissant la vie dans les océans du monde. Elle dessina ces formes de vie microscopiques vivant dans l’eau et évoluant en poissons, et à notre grande stupeur ces poissons commencèrent à sortir de l’eau et marchèrent sur la terre ferme. Tout en parlant, elle dessinait et nous étions tous les trois captivés. Nous pouvions difficilement attendre le lendemain soir pour savoir ce qui était advenu à ces poissons marcheurs. Et bien sûr, nous apprîmes rapidement qu’éventuellement ces poissons marcheurs devinrent nous ! Quelques fois je me souviens de ces histoires avec un sourire, et voudrais bien m’en souvenir plus en détails.
Je pense que ces histoires nous apporté une bonne compréhension des concepts du Livre d’Urantia. Avant de commencer à lire par moi-même, je savais tout ce qui concerne la Rébellion de Lucifer, Adam et Eve, Michael de Nébadon, les séraphins et chérubins, les mondes morontiels et d’autres enseignements.
Ce que voudrais dire, est que suis profondément reconnaissante d’avoir eu des lecteurs du Livre d’Urantia pour parents. Je sais que je ne serais pas la personne que je suis aujourd’hui, si ce n’était grâce à la compréhension et à la sagesse que j’ai acquise lorsque j’étais enfant et adolescente.
Ce qui m’amène à ma situation présente. Comme je l’ai mentionné plus haut, je lis Le Livre d’Urantia depuis environ 18 mois, et pendant cette période j’ai fait l’expérience d’une joie et d’une paix que je n’avais jamais ressentie auparavant.
Avec mes parents, j’ai passée trois mois à Chicago en 1998, et si jamais quelques-uns d’entre vous ont rendu visite à la Fondation Urantia, plus connue sous l’appellation «533», vous me comprendrez lorsque je dis que ce fut une expérience extraordinaire. Même si j’avais résisté aux enseignements du Livre d’Urantia, ils m’auraient touché pendant le laps de temps passé là. J’ai rencontré de nombreux lecteurs américains et j’ai eu avec eux des conversations inestimables. Je sais que si je n’avais pas été à Chicago pendant cette période de l’année dernière, je ne serais peut-être pas en train de lire le livre aujourd’hui.
J’ai fait la connaissance d’un autre jeune lecteur du livre pendant mon séjour à Chicago ; quelques-uns d’entre vous ont rencontré Mike MacIsaac quand il est venu en Australie en 1999. Mike s’est consacré à amener à se rencontrer de jeunes lecteurs du livre du monde entier. Il m’a fait réaliser que non seulement des gens de 40-50 ans peuvent être concernés par ce livre, mais que ses enseignements sont aussi intéressants pour les 20-30 ans du monde. Quelle découverte…ce fut pour moi un nouveau concept.
Je voudrais développer ce sujet pendant un moment. Toute ma vie, j’ai considéré ce qui avait une relation avec Le Livre d’Urantia comme «quelque chose que faisait mes parents . Je pense que vous serez tous d’accord qu’il n’est pas bien vu de s’associer avec les croyances de ses parents, ni de fréquenter leurs amis. Ceci n’est peut-être pas très gentil, mais je ne peux pas penser à quelque chose de pire, quand j’avais 15 ans, que de rester à la maison pendant que Maman et Trevor étaient les hôtes d’une réunion urantienne. Aujourd’hui, je ne peux penser à rien de meilleur. Peutêtre pensez-vous que j’ai simplement grandie ou suis devenue plus mure, mais je sais que si je n’avais pas rencontré d’autres jeunes lecteurs du livre, il m’aurais fallu beaucoup plus longtemps pour commencer la lecture. Ainsi, je n’aurais peut-être jamais été impliquée avec d’autres lecteurs, et sans aucun doute ne serais-je pas ici aujourd’hui à cette conférence. Oui, je pense que j’aurais terminé la lecture du livre un jour, probablement quand j’aurais eu mes propres enfants, mais cela se serait produit plus tard et non pas plus tôt.
Les bienfaits que j’ai acquis grâce à une lecture précoce du livre plutôt que tardivement sont nombreux j’ai été capable d’affronter les hauts et les bas qui font partie de la vie lorsque l’on a 25 ans : travaillant à plein temps, étudiant à mi-temps, socialisant souvent, essayant de faire des économies tout en finançant mes dépenses élevées, etc, etc… Le Livre d’Urantia m’a permis d’équilibrer la vie matérielle que je mène, avec la concentration mentale intellectuelle dont j’ai besoin pour mon travail à l’université, et un niveau spirituel élevé. L’aspect spirituel de ma vie au jour le jour est satisfaisant et sain, et m’apporte beaucoup de paix et de joie.
Alors, comment pouvons-nous encourager les jeunes à s’intéresser aux enseignements de ce livre merveilleux ? Je pense que nous devons commencer le travail avec les enfants des lecteurs du Livre d’Urantia, vos enfants. Mais comment encourager ces enfants et ces jeunes adultes à réaliser qu’il n’est pas tellement idiot de fraterniser avec les amis de ses parents ? Devons-nous envoyer tous nos enfants à Chicago rencontre Mike MacIsaac ? Je ne le pense pas.
Il va sans dire que Mike et moi sommes devenus de bons amis, et avons continué à développer notre amitié lorsque je suis revenue en Australie. Nous avons longuement réfléchi l’année dernière à Chicago pour décider de la meilleure manière d’amener les jeunes lecteurs à communiquer entre eux, et quel pourrait être le moyen le plus approprié pour cette interaction. Bien sûr, le World Wide Web est le moyen de communication de notre génération et il semble logique que nous utilisions ses potentiels au maximum. Mike et son frère ont mis en place un site Web dédié à tous les jeunes lecteurs du Livre d’Urantia. De là est née une liste d’échange de points de vues via e.mail appelée «UBYouth» (en français : Livre d’Urantia Jeunesse ou «LUJeunesse »). La liste d’échange de points de vues comprend approximativement 35 membres et est très active, ce qui veux dire qu’il y a des débats tous les jours, des discussions couvrant beaucoup de sujets. Nous discutons de choses telles que:
A côté de toutes les discussions et du sérieux de quelques-uns des sujets abordés, dans l’ensemble nous sommes de bons amis. Nous nous supportons et nous nous encourageons l’un l’autre, et je suis reconnaissante des amitiés que j’ai pu acquérir grâce à cette liste.
En plus de la liste d’échange de points de vues, le site Web UBYouth fournit des photos, des pages d’introduction, un livre d’or et un lien vers une ligne dédiée à la discussion. C’est un site très intéressant sur lequel on peut cliquer, que vous soyez jeune ou non et facile à trouver car le site Web de la Fondation fournit un lien d’accès. ( http://www.x-hi.com/ubyouth/ ).
Un week-end «jeunes » s’est récemment tenu à Chicago, juste avant la conférence de Vancouver. J’ai eu la chance d’y participer et encore une fois ce fut une expérience extraordinaire pour moi. Il y avait 14 jeunes lecteurs du livre rassemblés dont la seule préoccupation était de se mieux connaître les uns les autres et d’approfondir notre compréhension des enseignements du Livre d’Urantia. Nous nous sommes bien amusés et avons eu des discussions sérieuses. Nous avons quitté Chicago avec des amitiés valables bâties sur une véritable estime mutuelle.
J’ai ensuite voyagé de Chicago à Vancouver …Vancouver ! Quels mots puis-je véritablement employer pour décrire cette conférence ? Grand, extraordinairement GRAND — 960 personnes, grand ! Ce fut plaisant, inspirant, spectaculaire, plein d’émotions, avec de l’humour, sociable et beaucoup de joie. D’un autre côté c’était frustrant, triste, tendre, agaçant et quelques fois ennuyeux.
Etrange, certains d’entre vous pourront penser, comment de tels adjectifs contradictoires peuvent-ils s’appliquer à un événement qui dure six jours ? Je ne sais pas comment, mais je sais que ce fut pour moi une semaine confuse. Les événements de cette conférence m’ont fait passer par des sentiments élevés et d’autres moins. Pourquoi ? Je n’en suis pas toujours très sûre. Mais je pense qu’il faut tenir compte des facteurs suivants :
Je voudrais dire que la meilleure chose à propos de la conférence a été la joie de rencontrer tant de jeunes lecteurs. Il y avait environ 45 jeunes entre 18 et 30 ans. Nous avons passé de bons moments ensemble et avons amorcé des amitiés valables. Ces jeunes étaient sympa, nous avons bien ri, et avons eu des discussions pleines d’émotion, des conversations folles, nous sommes allé au café plusieurs fois, et en général étions contents de savoir que nous n’étions pas les seuls jeunes à entretenir un intérêt pour Le Livre d’Urantia. Je garderai longtemps en mémoire cette conférence, et tous les lecteurs jeunes et «vieux » devraient faire une fois l’expérience d’une telle conférence.
Ce qui m’amène à la question posée plus haut comment devons encourager les jeunes, vos enfants, à s’intéresser au Livre d’Urantia ? Et pourquoi y-a-t-il si peu de gens de la deuxième génération lisant le livre ?
Je pense que la clef de ce problème est de leur faire savoir qu’ils ne sont pas seuls. Leur apprendre qu’il y a beaucoup de personnes de leur âge dont les parents lisent ce «livre étrange ». Les encourager à apprendre que le livre contient des enseignements qui sont plus qu’utiles pour leurs vies, et que ces enseignements les aideront à traverser ces années de luttes confuses et difficiles. Leur faire savoir que les jeunes non seulement peuvent, mais ont de la joie à ces rassemblements urantiens.
Une des plus grandes peurs qu’éprouvent les jeunes dans leur mental est la réaction de leurs pairs. Nous luttons pour trouver notre propre voie, essayant de nous définir en tant qu’individus et de tout apprendre sur la vie — et vite. Pour accomplir ceci, nous prenons souvent des décisions sur ce qui se passe autour de nous, et sur ce que nos pairs font ou disent. Le risque d’être isolé en parlant de quelque chose d’aussi peu «dans le vent » que la religion est tellement fort, que beaucoup de personnes de deuxième génération restent cois…Je le sais, je l’ai pratiqué pendant longtemps.
La deuxième question — pourquoi donc les enfants des lecteurs du Livre d’Urantia ne lisent-ils pas le livre eux-mêmes — est une question intéressante. Je n’ai pas commencé à lire avant d’avoir 24 ans… Pourquoi ?
Simplement…je n’en avais pas besoin. Je savais qu’il y avait un Dieu, je savais ce qui allait arriver à ma mort, je connaissais l’importance d’aimer son prochain, je savais tout sur Jésus et sa vie ici bas sur Urantia — fondamentalement, ma vie ne manquait d’aucune vérité et je ne recherchais pas les vérités. Nous avons entendu hier comment des personnes ont découvert le livre et quelles ont été leurs expériences avec lui, le point commun entre eux était le désir de connaître la vérité. Je savais déjà, et j’ai toujours su, depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir.
Je sais que c’est la façon dont la plupart des enfants de lecteurs du Livre d’Urantia l’éprouvent. Je parle souvent à mon jeune frère, Andrew, au sujet du livre — et j’ai souvent été le témoin de débats avec ses amis au sujet de Dieu, de l’univers et du but de nos vies. Il en connaît aussi long que moi, et est aussi passionné que moi. Je lui ai demandé pourquoi il n’a pas lu le livre lui-même, et sa réponse est : «Pourquoi devrais-je le faire, Merindi ? » Il n’a pas de questions brûlantes qui nécessitent une réponse…Il est tout à fait satisfait de sa condition.
Je voudrais maintenant aller un peu plus loin, car je pense qu’il y a quelque chose qui mérite d’être mentionné lorsque nous parlons des jeunes du mouvement urantien, je ne suis pas tout à fait sûre que je sui [suis] capable de m’en expliquer suffisamment. Mais je vais essayer.
«LA JEUNESSE», en tant que mot, a été définie pendant des milliers d’années par la société dans laquelle nous vivons. Elle est souvent perçue en tant que connotation négative. Pensez-y rapidement…quels sont les mots qui vous viennent à l’esprit quand vous pensez «jeunesse ». Alcool ? Drogues ? Relations sexuelles «en passant»? Le chômage ? Les skateboards ? Les surfboards ? Les pantalons qui descendent beaucoup trop bas sur les fesses ? Les casquettes de base-ball à l’envers portées la nuit… et d’autres modes ridicules ? Je pense que vous savez de quoi je parle. Où dans cette liste pouvons-nous trouver des mots tels que : responsabilité, intelligence, maturité, ambition, idéaux, une nouvelle façon de penser, être séduisant, le rire, être confus, et d’autres mots semblables ? Ils ne sont pas les premiers mots à venir à l’esprit n’est-ce pas ? Pourtant ces mots reflètent souvent la vérité quand nous décrivons la jeunesse d’aujourd’hui, en fait quand nous décrivons la jeunesse de n’importe quelle ère.
Essayez de vous représenter le mot JEUNESSE, et considérez deux branches sortant de ce mot. Sur une des branches nous percevons des définitions négatives ou préjudiciables et classant la jeunesse. Les événements découlant d’une telle catégorie viennent d’un groupe de jeunes individus n’ayant aucune responsabilité, pas beaucoup de morale et beaucoup de rébellion. Ceci est le groupe qui est constamment excusé par la génération plus âgée, simplement parcequ’ils «sont jeunes ». «Oh ! c’est O.K. s’il a oublié de dire merci, ou il n’est même pas venu pour le dinner d’anniversai — re de sa sœur… ce n’est qu’un jeune, il ne connaît rien de la vie» Ce qui ne veut pas dire que les jeunes n’ont rien à se reprocher…ils peuvent aussi utiliser une telle attitude pour justifier leur comportement. «T’en fait pas Maman, je vais me calmer et trouverais bien un boulot un jour…je ne suis qu’un jeune tu sais. »
L’autre branche est le côté positif. Les événements qui en découlent proviennent d’un groupe de jeunes individus qui sont responsables de leurs actes, bons l’un envers l’autre, individualistes sans entrer en rébellion. Ils sont encouragés par leurs parents et d’autres membres de la société pour découvrir ce qu’ils sont et à trouver leur place, tout en étant toujours responsables et mûrs dans leur comportement. Ils sont reconnus comme étant différents de la génération plus âgée, mais sont inclus au sein des activités du groupe plus ancien. La liberté de se comporter en tant que jeunes adultes leur est octroyée, bien qu’on s’attende à ce qu’ils agissent d’une manière sensée et intelligente.
Nous avons donc deux côtés d’une même définition. En déterminant et en isolant la jeunesse dans notre société — ou dans le mouvement urantien nous courons le risque d’encourager un comportement irresponsable et rebelle. Le but devrait être de reconnaître les différences entre jeunes et «vieux», en essayant d’intégrer les deux groupes. Me suis-je bien expliquée ?
En résumé, je voudrais préciser qu’en tant que lecteurs du Livre d’Urantia, nous devons être prudents dans la manière dont nous agissons avec les jeunes lecteurs du livre. Nous devons nous assurer que l’opportunité leur est donnée de se rencontrer et de socialiser avec d’autres jeunes gens, tout en les maintenant dans le processus de prendre des décisions, aussi bien que dans les diverses discussions, souvent complexes, que nous avons. En tant que parents, nous devrions encourager nos enfants dès leur tendre enfance à poser des questions au sujet de leurs vies, et sur leur environnement. Ils doivent être considérés comme des individus à part entière et doivent être habitués à prendre la responsabilité de leurs actes. Ces enfants devraient être élevés d’une manière telle qu’ils grandiraient avec une compréhension de bon aloi des enseignements et concepts du Livre d’Urantia. Ceci les amènerait à savoir, pour leur plus grande satisfaction, qu’ils n’ont à avoir peur de rien. Ils sauront que traiter leurs semblables avec bonté, gentillesse et amour, est la seule voie pour vivre leur vie qui leur apportera un bonheur ultime. Qu’ils lisent le livre ou non est presque sans importance, bien que cela soit conseillé…tant qu’ils vivent dans l’amour et non dans la peur, ils seront O.K.
Bien sûr, je voudrais terminer avec quelques citations du Livre d’Urantia. Ce qui suit est tiré du fascicule 84 — Le mariage et la vie familiale — un merveilleux fascicule.
L’amour de la progéniture est à peu près universel et représente nettement une valeur de survie. Les anciens sacrifiaient toujours les intérêts de la mère au bien-être des enfants. Aujourd’bui encore, chez les Esquimaux, les mères lèchent leurs bébés au lieu de les laver. Cependant, les mères primitives ne nourrissaient et ne soignaient leurs enfants que pendant leur prime jeunesse ; à l’instar des animaux, elles les écartaient aussitôt qu’ils avaient grandi. Les associations humaines durables et continues n’ont jamais été fondées sur la seule affection biologique. Les animaux aiment leurs petits ; les hommes (civilisés) aiment les enfants de leurs enfants. Plus la civilisation est avancée, plus les parents se réjouissent des progrès et de la réussite des enfants ; c’est ainsi que naît la réalisation nouvelle et supérieure de la fierté du nom. LU 84:7.10
Plus loin, dans le même fascicule,
Les anciennes idées sur la discipline de famille étaient biologiques et provenaient de la réalisation du fait que les parents étaient les créateurs de l’existence de l’enfant. Les idéaux plus évolués de la vie de famille conduisent au concept que l’apport d’un enfant au monde, loin de conférer certains droits aux parents, implique la responsabilité suprême de l’existence humaine. LU 84:7.25
La civilisation considère que les parents assument toutes les charges et que l’enfant a tous les droits. Le respect de l’enfant pour ses parents ne provient pas de ce qu’il connaît l’obligation impliquée dans la procréation parentale, mais il grandit naturellement comme conséquence des soins, de l’éducation et de l’affection qui lui sont dispensés avec amour pour l’aider à gagner la bataille de la vie. De véritables parents s’engagent avec continuité dans un ministère de service que l’enfant avisé finit par reconnaître et apprécier. LU 84:7.26