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Al’occasion du transfert du siège social de Paris à Marseille, je voudrais remercier Georges et Marlène Michelson-Dupont au nom de tous les membres qui ont composé l’AFLLU depuis sa création en 1996. En effet, non seulement Georges et Marlène sont des membres fondateurs de l’AFLLU (voir liste en annexe des nouveaux statuts) qui travaillèrent activement à la transition du CERDH vers l’AFLLU, désormais sous l’égide de l’AUI, mais ils hébergèrent son siège social dans leurs locaux de la Fondation Urantia SA France durant onze ans.
La proximité des deux structures durant cette première décennie d’existence fut l’occasion d’une interaction fructueuse entre les deux entités, l’une participant de la mission de l’autre: vente de LU et activité sociale d’étude du LU furent ainsi intimement liées.
La maturité aidant, ces deux structures prirent peu à peu leur indépendance : dès 2004, la Fondation utilisa les réseaux de distribution commerciale pour les ventes de LU. L’AFLLU se devait quant à elle de trouver des solutions pour sa propre administration.
La décision prise cette année par le nouveau conseil d’administration de l’AFLLU et ratifiée en assemblée générale extraordinaire concernant le transfert du siège social chez le nouveau secrétaire de l’AFLLU à Marseille (voir colonne de gauche) achève la séparation des activités de la Fondation et de l’AFLLU. Bien que toutes deux restent unies par un même objectif, disséminer les enseignements du LU, elles empruntent deux voies différentes : traductions/éditions/ventes pour la première, organisation sociale d’étude pour la seconde.
Merci encore à Georges et Marlène pour avoir tenu la main de l’AFLLU durant ces années de premiers pas.
Désormais autonome, notre association est maintenant engagée sur la voie d’une indispensable croissance avant d’aboutir un jour à sa pleine maturité. Elle vient de se doter, en assemblée générale extraordinaire 2007, d’un conseil d’administration de douze personnes et d’un comité d’une vingtaine d’intermédiaires régionaux pour soutenir le président et son traditionnel bureau exécutif dans la mission que vous leur confiez. Mais ne nous y trompons pas : ces deux nouvelles entités encore embryonnaires doivent trouver leurs identités et leurs rythmes de travail pour ne pas rester des coquilles vides et stériles. L’AFLLU ne rassemble encore qu’une centaine de personnes disséminées sur le territoire national, et ne peut vivre et grandir que par la participation active de tous, chacun selon ses compétences et ses disponibilités, dans leur région et/ou au sein des équipes dirigeantes nationales.
L’été 2007 marque ainsi un nouveau départ.
Espérons que nous saurons donner ou conserver une âme fraternelle à notre association pour ne pas devenir une société marginale de connivence intellectuelle.
« Que fait-elle pour l’âme humaine ? rapproche-t-elle Dieu de l’homme ? Mène-t-elle l’homme à Dieu ? » [1388.5]
Bien fraternellement à tous.
Michel R.
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