© 2013 Mo Siegel
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Mes aventures pour placer Le Livre d’Urantia | Volume 7, numéro 4, Déc. 2013 — Table des matières | Poste à Pourvoir à la Fondation Urantia |
Par Mo Siegel, président de la Fondation Urantia, Boulder, Colorado, États-Unis
Quelle folle conversation, avons-nous eu au dîner ! Max et Karen décrivirent les parents âgés de Max. Grincheux et s’ennuyant serait en dessous de la vérité, pour expliquer la guerre froide qui a lieu chez eux, jour après jour. Après 60 ans de mariage, ils ne peuvent plus se supporter. Les deux parents vieillissants errent dans la maison comme des âmes torturées dans un combat à long terme l’un avec l’autre et avec la vie. Récemment, le père de Max, 93 ans, a annoncé à la famille qu’il en avait assez de sa femme et voulait commencer à sortir. Depuis, la mère de Max, 87 ans, a une valise pleine, qui se trouve près de la porte, comme un avertissement pour la famille. Et lorsqu’elle est trop agacée par Max et son mari, elle montre du doigt la valise et menace de partir sur le champ. En attendant, ils restent cloîtrés dans leur maison, attendant la prochaine tuile.
Beth était également au dîner et commença à raconter l’histoire de sa mère et son père. Waouh, si le récit de Max semblait dingue, il s’alignait parfaitement avec celui Beth. Ses parents malades vivent dans un perpétuel état de conflit avec une trêve occasionnelle lors d’un match de football télévisé. Le père de Beth, 84 ans, est devenu nocturne dans une tentative évidente d’éviter sa femme âgée de 75 ans. Les deux se disputent et accusent l’autre de pratiquement tout, y compris de ses maux quotidiens et de ses douleurs. Ils sont généralement malheureux et en colère, et l’on dirait souvent qu’ils attendent de mourir. On pourrait couper leur mécontentement au couteau.
En dépit du fait que ces histoires étaient tristes, nous ne pouvions nous empêcher de rire en racontant et en écoutant les « histoires folles des parents âgés ». Le « il a dit, elle a dit » sonnait comme une série télévisé, mais à la claire lumière du jour, quelle fin tragique de leur vie terrestre.
Environ une semaine après le dîner, notre ami Scott de 88 ans est mort. Nous avions vu Scott la dernière fois en juillet 2013. La maladie de Parkinson s’était emparée de son corps, alors qu’il était assis là dépendant de l’oxygène. Son comportement était positif, il s’intéressait à nous, il était plein d’espoir sur la vie, et il était très optimiste, même s’il était de toute évidence en train de mourir. Scott avait vécu une vie active remplie de réalisations et était enraciné dans sa relation profonde avec Dieu. Après sa retraite, Scott n’a cessé de croître. Il était intéressé et intéressant. Désintéressé et de grand cœur, Scott montrait de la grâce, du dessein et de la joie, même pendant sa maladie dévorante.
Le contraste entre la conversation du dîner sur les mécontentements, sur les parents vieillissants et la vie de Scott me fit réfléchir pendant des semaines. Pourquoi certaines personnes âgées étaient beaucoup plus heureuses que d’autres ? Était-ce purement génétique ou une combinaison de la génétique et de quelque chose de plus profond? Deux citations de Fascicule 159 du Livre d’Urantia m’ont aidé à expliquer le dilemme.
La première citation « Ceux qui ont une certitude au sujet de Dieu font toujours l’expérience d’un bonheur croissant » m’a obligé à en savoir plus sur ces deux couples plus âgés. Comme il s’avère, aucun des couples malheureux n’avait vraiment une relation personnelle avec Dieu. Un couple admettait passivement l’existence probable de Dieu, mais n’avait aucune foi personnelle active. L’autre couple était culturellement religieux deux fois par an, et Dieu était rarement abordé au sein de la famille.
Scott, au contraire, avait une relation active tout au long de sa vie avec Dieu et pratiquait constamment sa religion personnelle. Son bonheur pourrait être considéré comme l’expression trouvée du Père dans la vie d’une âme saturée d’amour.
La deuxième citation révèle une autre vérité importante. « L’oisiveté détruit le respect de soi. » Quand nous vieillissons, nous ne pouvons pas rester à la maison en regrettant notre jeunesse perdue tout en angoissant sur notre détérioration progressive. Nous pouvons sortir de la maison et aider les autres avec des problèmes plus importants que les nôtres. Cela ne prend pas plus de quelques minutes pour trouver quelqu’un dans le besoin pire que nous. Aider les autres est joyeux « le médicament du bonheur ». La liberté d’un moi grincheux vient en s’oubliant et en aimant et en servant activement les autres.
Tout en étant intellectuels et de haut niveau, les enseignements du Livre d’Urantia sont également extrêmement pratiques et réels. La révélation Urantia assure qu’une relation personnelle avec Dieu apporte le bonheur durable. Pour ceux d’entre nous qui connaissent Dieu dans notre vie quotidienne, nous connaissons le fait et la vérité de cette déclaration. Avec Dieu nous avons tout, et sans Dieu, nous n’avons rien.
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