© 2023 Pablo Segovia
© 2023 La Fellowship du Livre d'Urantia
| Vue depuis la colline de Nazareth | Numéro d'été 2023 — Table des matières | Trente-cinquième Conférence à Mazatlán, Mexique |
par Pablo Segovia
Traduit par Jack Holloway
La Foire internationale du livre de Santiago 2022 s’est tenue au Centre culturel Station Mapocho, honorant le Chili et son patrimoine littéraire et culturel, notamment les écrivains chiliens et étrangers avec leurs œuvres inestimables. Plus d’une centaine d’exposants, éditeurs, fondations, distributeurs et libraires y ont participé, avec des milliers de livres exposés provenant de divers éditeurs du monde entier dans les thèmes et catégories les plus divers. Et il va sans dire que notre bien-aimé Livre d’Urantia devait faire partie de cet événement le plus important.
Lors de cette quarante et unième Foire internationale du livre de Santiago, il y avait aussi un riche programme culturel, avec plus de 200 activités à vivre avec toute la famille.
Quelques jours avant l’ouverture de la foire, la Chambre chilienne du livre, organisatrice de l’événement, a annoncé :
Nous sommes très enthousiastes et impatients de rencontrer en personne tous les amateurs de lecture et de livres, ainsi que toutes les personnes désireuses de partager dans cet espace emblématique de notre ville. Le centre culturel de la gare de Mapocho, qui était autrefois une grande plaque tournante du train et des voyages, a été reconverti en 1989 et est devenu chaque année un centre de rencontre renommé pour tous ceux qui aiment la magie des livres et de la lecture.
Suivant cette tradition annuelle, ceux qui ont visité le parc des expositions pendant les dix jours que durait ce festival littéraire et culturel, ont pu parcourir 115 stands, avec la présence de vingt et une universités et plus de trois cents maisons d’édition. Cet effort combiné a mis à la disposition des lecteurs les dernières nouvelles littéraires, livres pour enfants et jeunes, poésie, romans, essais, sciences et sciences humaines, spiritualité, livres d’auto-assistance, bandes dessinées, illustrations, classiques de la littérature chilienne et universelle, entre autres thèmes et genres.
La Chambre chilienne du livre a décerné la Reconnaissance du patrimoine littéraire et culturel du Salon du livre à :
- la poète, chroniqueuse et plasticienne Carmen Berenguer ;
- Luis Alarcón, acteur et metteur en scène ;
- l’écrivain, poète et lauréat du Prix National de Littérature Hernán Rivera Letelier ;
- le poète et lauréat du Prix National de Littérature, Raúl Zurita ;
- et la Société des écrivains chiliens.
En outre, le programme de visites guidées, dont le but est de promouvoir le livre et la lecture, a accueilli des milliers d’étudiants accompagnés de leurs professeurs et professeurs de différentes régions du pays.
La Chambre chilienne du livre a déclaré :
Nous sommes très heureux de pouvoir revenir à nouveau sur l’engagement que nous avons envers le public lecteur et de revenir en personne avec cette version de [la Foire internationale du livre de Santiago], après avoir été contraints d’utiliser des moyens virtuels pendant une longue et pandémie difficile qui a été difficile pour tout le monde. Ainsi donnons-nous une continuité à notre rôle de pont entre les créateurs et leurs lecteurs.
Notre organisation ne pouvait pas laisser passer cette grande opportunité de diffuser et de diffuser les enseignements contenus dans Le Livre d’Urantia. Felipe Arrigorriaga, notre coordinateur régional pour le Chili, a mis les idées en action, créant ainsi une autre histoire de réussite au cours de cette saison 2022 de présence de la La Fellowship du Livre d’Urantia (alias la Communauté) aux salons du livre. Bravo Felipe!
Même si le stand était petit, il avait un très, très grand cœur. Il a été joliment décoré, avec l’aide de plusieurs lecteurs locaux du Livre d’Urantia. Felipe n’avait pas plus tôt lancé l’appel « À la Foire du livre de Santiago ! » lorsqu’il a été immédiatement rejoint par les bénévoles Lissette Mansilla, Rafael Avaria, Oly Tartakowsky, Yesica Ariaran et son mari Rafael, ainsi que Kenya et Jon DeToy, qui sont tous profondément appréciés pour leur temps et leur dévouement. Outre ces aides locales, nous avons eu la chance de compter sur la présence de Pablo Segovia, le bien-aimé président du Sous-comité de la Fellowship pour l’Amérique Latine (LASC) (qui représente le secteur hispanophone du Comité International de la Fellowship), qui a fait une présentation totalement improvisée. Même si ce n’était pas dans ses plans – il sentait que c’était dans les plans de son Père – Pablo s’est montré à la hauteur en tant que fils fidèle de Dieu, surmontant tous les obstacles et préjugés personnels pour comparaître devant un groupe de chercheurs de vérité et avec l’approbation de tous. Bravo Pablo! Toutes nos félicitations! (Ci-dessous dans cet article, nous partageons son expérience.)
Felipe Arrigorriaga nous dit :
Différents lecteurs du livre ont aidé à assister au stand, ce qui était très positif de son point de vue, car il réunissait des lecteurs de différents groupes d’étude, dont les dirigeants dans le passé avaient choisi de ne pas travailler ensemble pour un mouvement unifié d’Urantia Chili, ceci étant une mission très importante pour le présent et l’avenir du mouvement du Livre d’Urantia dans ce pays.
Flor Robles a réalisé cette unification des efforts lorsqu’elle était au Chili à la tête du mouvement, mais après son départ, les différents leaders du groupe ont refusé de continuer à unir leurs forces et sont restés fermés à l’expansion du mouvement, si cela signifiait partager et abandonner leur leadership individuel. C’est quelque chose d’important à prendre en compte pour l’avenir, et qui nous apprend en même temps à être cohérents avec le livre que nous lisons : notre ego doit être mis de côté. L’élargissement des connaissances du livre est une priorité.
Concernant la diffusion du livre, un accord important a été conclu avec une librairie indépendante qui organise des foires itinérantes du livre dans le nord et le sud du Chili, promouvant uniquement les livres du domaine spirituel. Cette focalisation nous aidera à atteindre les lecteurs en quête de vérité et contribuera ainsi à diffuser la révélation. Il existe des individus avides de vérité dans une grande partie du Chili. Ces organisateurs prévoient également d’être présents à d’autres salons du livre qui ont lieu dans différentes régions du Chili, ainsi qu’à des présentations spéciales de livres.
Felipe a dit :
Une présentation du livre a été faite dans l’une des salles prévues à cet effet, par Pablo Segovia, qui est également venu assister au stand, démontrant son énergie positive, sa connaissance du livre et sa grande foi. De plus, il a apporté quelques ouvrages secondaires d’auteurs nord-américains avec de très bonnes références au Le Livre d’Urantia. Ceux-ci ont été donnés à ceux qui débutent tout juste sur le chemin spirituel, dans l’espoir qu’ils passeront plus tard au Le Livre d’Urantia.
Pablo Segovia était le lien avec la Fellowship et grâce à tous deux il a été possible d’être présent à cette foire de 2022, qui sera sans aucun doute le coup d’envoi nécessaire pour donner un nouvel élan au mouvement urantien au Chili.
L’accueil du public a été très positif. Plusieurs personnes connaissaient déjà le livre et ont été très heureuses et surprises de trouver notre stand. Quant à ceux qui n’avaient jamais entendu parler du livre, le contenu a retenu leur attention, tout comme le schéma du maître univers. Le contenu visuel a été un bon facteur de motivation pour les gens, attirés par sa composition et ses couleurs – une leçon précieuse à prendre en compte dans les prochains salons.
Les livres offerts étaient très spéciaux, destinés à des personnes qui cherchaient le livre depuis longtemps mais ne l’avaient pas trouvé, ainsi qu’à des personnes qui aspiraient et avaient besoin de réponses qu’elles n’avaient pas encore trouvées.
Felipe Arrigorriaga a déclaré :
Une personne à qui le livre a été offert l’a trouvé totalement magique. Elle était dans le métro lorsqu’elle aperçut une femme assise devant elle avec Le Livre d’Urantia dans les mains. Elle s’est approchée d’elle pour lui poser des questions sur le livre, et le propriétaire du livre lui a dit que nous le lui avions offert au salon du livre et lui a donné le dépliant où elle pouvait nous trouver. Quelques jours plus tard, elle s’est rendue à notre stand et a reçu un exemplaire du livre, dont elle n’avait eu connaissance que grâce aux courriels qui lui avaient été envoyés à l’occasion. Elle était très reconnaissante et nous aussi, puisqu’il ne fait aucun doute que la main de son Ajusteur de Pensée était présente dans cette transaction – et dans chacune d’elles – puisque les bonnes personnes ont trouvé le livre ou que le livre les a trouvés.
Les livres ne pouvaient pas être vendus sur notre stand, car nous n’avions pas les documents légaux nécessaires ni l’enregistrement auprès du ministère chilien des recettes. Quoi qu’il en soit, quelques objets ont été vendus, de nombreux livres ont été offerts et quelque chose de très important s’est produit : ils ont réussi à ajouter de nombreux futurs lecteurs potentiels du livre à leur base de données.
Statistiques globales :
- Quarante-sept nouveaux contacts
- Vingt livres offerts
- Trois livres vendus
- Quatre livres offerts aux lecteurs présents sur le stand
- Trois livres restants en réserve
Le Kenya nous dit :
Être présent à la foire du livre et pouvoir contribuer à la diffusion de la Cinquième Révélation d’Époque [c’est-à-dire Le Livre d’Urantia] me remplit d’énergie et, par-dessus tout, de la compréhension que les gens sont de plus en plus ouverts à cette information, j’étais capable d’observer l’intérêt du public, le questionnement et la compréhension plus approfondie des concepts contenus dans le livre. J’étais submergé d’espoir de voir l’impact que Le Livre d’Urantia provoque au niveau interne et spirituel chez les gens.
En réponse à son expérience personnelle, Pablo Segovia a déclaré :
Santiago du Chili, une ville des plus charmantes, est particulièrement spéciale pour moi, car j’y ai vécu plusieurs années. Le salon du livre s’est déroulé dans la gare la plus emblématique de la ville, célèbre pour son imposante structure métallique datant du XIXe siècle. La gare de Mapocho, fermée depuis de nombreuses années, fonctionne actuellement comme centre de congrès, salon du livre, auditorium et salle d’événements.
C’était vraiment une joie d’entrer dans ces portails gigantesques et d’être témoin de la vie qui s’y déroulait. Des dizaines d’étudiants sont venus explorer ce que le monde littéraire avait à offrir ; certains d’entre eux étaient sûrement obligés par les programmes scolaires, mais beaucoup d’autres étaient venus avec une véritable curiosité pour le nouveau et l’inconnu. En plus de cela, un grand nombre de personnes sont venues parcourir et acheter des livres sur des sujets aussi divers que les histoires des mythologies locales, les cultures indigènes ou les questions politiques déjà éculées qui restent dans l’inconscient collectif de cette culture.
Il était onze heures du matin lorsque je suis arrivé à notre stand, comme convenu avec Felipe, notre coordinateur régional LASC pour le Chili, qui arriverait plus tard pour m’accompagner ce mardi. Felipe avait déjà travaillé au stand, avec l’aide d’autres bénévoles, dès le vendredi précédent. Je rangeais les livres que j’avais apportés sur l’étagère du mieux que je pouvais, mais avant que j’aie fini, la première personne est venue vers moi pour me poser des questions sur le Livre d’Urantia, essayant de comprendre de quoi il s’agissait. N’ayant aucun discours préparé en tête, les mots sortaient de ma bouche comme si je le faisais depuis toujours, comme si je racontais à cette personne la meilleure partie de ma vie – la plus heureuse – la partie que vous raconteriez à un ami ou à un ami. frère,
J’ai eu la sensation que je n’avais jamais arrêté de parler ce matin-là. Je sentais que j’avais donné quelque chose de précieux à certains, tandis que d’autres me regardaient simplement comme pour dire : « Qui est ce fou qui essaie de me convaincre d’une autre version de la vérité. Que voudra-t-il me vendre ? » Observant ces réactions, j’ai modifié mon discours, espérant toucher le plus grand nombre. J’ai remplacé le mot « religion » par « spiritualité » et j’ai observé que les gens n’étaient pas si insaisissables lorsqu’il s’agissait de discuter du sujet. C’était ma première expérience, mais je me sentais complètement chez moi.
Quelques heures plus tard, Felipe est arrivé et j’ai tout de suite senti que c’était un frère. Nous avons discuté par intermittence tout en répondant aux questions et aux préoccupations des différentes personnes arrivant à notre stand, curieuses de savoir de quoi il s’agissait. En même temps, j’ai été surpris par les nombreux visiteurs qui avaient entendu parler au moins une fois du [Le Livre d’Urantia], beaucoup d’entre eux en raison du lien avec les œuvres de l’écrivain espagnol JJ Benitez, en particulier son livre le Caballo de troya (le cheval de Troie).
À mon insu, Felipe m’avait préparé une surprise. Il avait prévu une présentation dans l’un des auditoriums de la station. Mais ce jour-là, Felipe était totalement enroué, sans doute à cause des nombreuses journées passées à discuter avec les visiteurs et à répondre à leurs questions. Mais ne voulant pas perdre cette opportunité, il a suggéré que ce soit moi qui fasse la présentation. C’était quelque chose que je n’avais jamais fait auparavant et j’ai d’abord été terrifié par cette proposition. Mais en même temps, j’étais enveloppé par un mystérieux sentiment de confiance qui naissait de l’idée que tout ce qui se passait était en quelque sorte conforme à la volonté de notre Père Paradisiaque.
Et c’est ainsi que nous nous sommes rendus à l’auditorium, où une douzaine de personnes ont participé à l’explication et à la discussion ultérieure sur la manière dont le livre organise les événements historiques dans une séquence merveilleusement explicative. Des questions intéressantes ont surgi, telles que la raison du mal, les véritables [histoires] de Marie-Madeleine, d’Adam et Ève, entre autres.
Bref, ce fut une expérience merveilleuse, qui m’a aidée à renforcer la conviction que ce que nous faisons a une valeur qui transcende la logique matérialiste. Petit à petit, nous créons des liens affectifs, et c’est dans ce processus que la lumière de la vérité se manifeste avec plus de force. Nous essayons de prêcher en faisant, et nous le faisons uniquement parce que Dieu est avec nous, et grâce à cela, nous nous donnons la chance de le voir dans les yeux de nos frères et sœurs.
La Fellowship et sa mission ont un grand avenir. Je suis bénie de pouvoir vivre cette expérience et reconnaissante qu’il en soit ainsi avec chacun des êtres merveilleux que j’ai rencontrés sur ce chemin. Les actions sont les nôtres, les conséquences appartiennent à Dieu. Le découragement momentané n’est qu’une partie du processus d’expansion de notre conscience. Acceptons-le comme un cadeau de plus dans la magnifique conception de l’existence.
La possibilité d’assister et de collaborer à des salons du livre renforce sans aucun doute les liens personnels entre les lecteurs participants ; être unis dans un but favorise également la coexistence pacifique et nous permet par conséquent de connaître plus profondément nos frères. En même temps, nous éprouvons l’immense bonheur de rencontrer de nouveaux et sincères chercheurs de connaissance spirituelle, et de générer avec eux une fraternité.
Felipe Arrigorriaga a déclaré : « Merci à tous ! Nous réfléchissons déjà à une prochaine rencontre avec tous les lecteurs du Chili pour célébrer l’anniversaire de Jésus.
Faisons tous un effort intelligent pour être présents au plus grand nombre possible de salons du livre en Amérique latine. Nous avons le soutien inconditionnel de notre bien-aimée Communauté pour y parvenir, alors unissons nos intentions et faisons en sorte que cela se réalise ! Je n’ai aucun doute qu’il en sera ainsi. On peut le faire!
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