© 2006 Robert Mondange
© 2006 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
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J’ai rencontré le livre d’Urantia en Provence, il y a fort longtemps, c’était à l’époque des fascicules photocopiés. Les anciens lecteurs sauront ce que cela veut dire. J’ai rencontré le livre parce que j’étais avide de lecture et que je cherchais à lire autre chose que des romans et peut être aussi parce que j’étais en recherche spirituelle. Des amis m’ont parlé, d’un livre qui expliquait l’organisation de l’univers et la place de Dieu dans tout ça. Les premières lectures ont été difficiles et s’il n’y avait pas eu un groupe d’étude, avec des lecteurs « confirmés » j’aurai certainement abandonné.
Une mutation d’ordre professionnelle m’a envoyé en Eure et Loir, il n’y avait pas de groupes d’études. Mes lectures sont devenues moins fréquentes, certains mois presque inexistantes.
Fort heureusement, le hasard des mutations m’a ramené en Provence où j’ai rencontré un ancien lecteur, nous avons constitué un mini groupe d’étude et mes lectures individuelles ont repris.
Le temps a passé, pour arriver enfin à l’heure actuelle où je végétais tout seul dans mon coin avec mon livre et des lectures quelques peu régulières. Le hasard m’a fait rencontrer un ancien lecteur qui a trouvé une autre source d’inspiration spirituelle et qui ne veut pas revenir en arrière. Pendant toutes ces périodes je suis resté membre de l’AFFLU, du moins depuis qu’elle existe. Lorsque notre président a pris contact avec moi, j’ai été surpris d’apprendre qu’il y avait à 10 kilomètres de chez moi, une lectrice avec qui j’ai pris immédiatement contact et avec qui je pourrai peut être créer un groupe d’étude. Mais il faut, tout au moins au début, que je sache susciter les « intérêts et les curiosités », je ne connais pas assez le livre pour le faire correctement.
L’expérience que je peux tirer de cela, est: qu’un lecteur isolé est un lecteur qui risque d’abandonner le livre, qu’il est important de créer des groupes d’études, mais qu’il faut au sein de ces groupes, qu’il y ait des hommes ou des femmes qui, par leur connaissance et leur expérience du livre, soient des « moteurs qui entraînent les autres ».
Dans un ordre d’idée, mais toujours sur le même plan, je suis très impliqué dans l’action humanitaire, notamment en Côte d’Ivoire. J’ai créé une association humanitaire qui s’appelle les Amis du Pays d’Assikoi. A travers elle, je vis les enseignements du livre en donnant un amour désintéressé à ceux qui sont dans le besoin. J’ai espoir qu’un jour on me demande d’où viennent mes sources d’inspirations et pourquoi je fais cela. La réponse est dans le livre, mais je ne le connais pas assez pour le leur faire comprendre. Dans certaines correspondances je place quelques phrases du livre. Mais, même si j’en donne la source, ce ne sera pas suffisant pour faire admettre le livre au sein d’une population au milieu de laquelle foisonnent différentes églises.
En conclusion, je pense que nous avons besoin de lecteurs qui connaissent parfaitement le livre. Il appartient donc, aux « lecteurs expérimentés » d’aider ce qui ont besoin de mieux connaître le livre soit pour entrer en contact avec les lecteurs isolés, soit pour faire connaître le livre lorsque les circonstances de la vie s’y prêtent, soit pour aller placer un livre en bibliothèque par exemple.
Robert Mondange
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