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Prise en charge possible du Modèle de Particules Standard et divergence possible avec le LU
Il y a quelques semaines, on a appris la nouvelle de ce qui pourrait être la confirmation de l’existence du boson de Higgs. Bien qu’il reste encore des tests et des études en attente pour pouvoir affirmer catégoriquement que la nouvelle particule trouvée correspond à ce qui avait été prédit par Higgs en 1964, la communauté scientifique est dans l’expectative puisque cette possibilité semble très élevée.
Bien que d’un point de vue pratique dans la vie quotidienne et à court terme, cette découverte ne nous apportera pas de nouvelles, elle est très importante car elle semble indiquer à la communauté scientifique que le Modèle Standard est un bon candidat pour expliquer et comprendre ce que nous entoure.
Je n’entrerai pas dans les détails de la description de ce modèle standard, juste un bref aperçu pour cibler la situation.
Actuellement en physique, la manière dont la matière et l’énergie interagissent est mieux comprise si elle est exprimée en termes de mouvement et d’interactions entre particules. Et cette façon de penser plaît aux scientifiques car avec quelques lois et théories, le fonctionnement de beaucoup de choses peut être prédit et expliqué.
Ainsi, le Modèle Standard établit que toute matière s’explique par l’existence de 12 particules (6 d’entre elles sont classées comme « quarks » et 6 comme « leptons », parmi lesquelles se trouve l’électron), et établit que la manière dont certaines les particules interagissent avec les autres grâce à certaines « forces » réduites à 4. Ainsi tout ce que nous apprenons interagit avec une ou plusieurs de ces 4 forces (force forte, force faible, force électromagnétique et gravité). Leur manière d’interagir se réduit à l’échange de particules porteuses de ces forces.
Bien que le Boson de Higgs ne soit aucun des éléments mentionnés ci-dessus (ni particules ni porteurs de force), la théorie a permis d’expliquer la masse des différentes particules par l’échange d’une autre (le Boson de Higgs).
Si la découverte du boson de Higgs est confirmée, la science établira que le modèle de particules est actuellement suffisamment bon pour expliquer ce que nous savons, même s’il présente une série d’insuffisances qui n’ont pas encore été résolues par aucun moyen, la plus connue étant peut-être que cela n’explique pas la force gravitationnelle.
En ce qui concerne d’éventuelles convergences ou divergences avec le LU, ce que nous pouvons établir pour l’instant c’est que, à moins que ce Modèle Standard ne soit reformulé, son acceptation représente une divergence flagrante, puisqu’il établit que les 12 particules constitutives de la matière (parmi lesquelles les électron) sont vraiment élémentaires ; Autrement dit, ils ne sont pas constitués de plus petits.
Bien que la LU établisse :
La lumière, la chaleur, l’électricité, le magnétisme, la chimie, l’énergie et la matière sont — quant à leur origine, leur nature et leur destinée — une seule et même chose au même titre que d’autres réalités matérielles non encore découvertes sur Urantia. (LU 42:4.1)
Ce qui converge évidemment avec l’intention d’unification de la science énoncée précédemment.
Notre LU parle des électrons dans les termes suivants :
1. La matière ultimatonique — les unités physiques primordiales de l’existence matérielle, les particules d’énergie qui contribuent à composer des électrons. (LU 42:3.3)
Ce sont la présence et l’action de la gravité … L’espace qui, à notre connaissance, se rapproche le plus du vide dans Nébadon contient encore cent ultimatons — l’équivalent d’un électron — par seize centimètres cubes. (LU 42:4.6)
2. Rayons ultimatoniques. L’assemblage de l’énergie dans les sphères minuscules des ultimatons … À mesure que les ultimatons s’agglomèrent en électrons, il se produit une condensation avec mise en réserve correspondante d’énergie. (LU 42:5.4)
Les ultimatons, inconnus sur Urantia, ralentissent leur mouvement en passant par beaucoup de phases d’activité physique avant d’atteindre les conditions d’énergie révolutionnelle préalables à l’organisation électronique. Les ultimatons ont trois variétés de mouvements : leur résistance mutuelle à la force cosmique, leur révolution individuelle avec potentiel d’antigravité et la position à l’intérieur de l’électron de la centaine d’ultimatons mutuellement interassociés. (LU 42:6.4)
L’attraction mutuelle assure la cohésion de cent ultimatons dans la constitution d’un électron, et il n’y en a jamais un de moins ni un de plus dans un électron typique. La perte d’un ou plusieurs ultimatons détruit l’identité typique de l’électron, ce qui amène à l’existence l’une des dix formes modifiées de l’électron. (LU 42:6.5)
Ce qui s’écarte de l’idée du Modèle Standard, qui n’établit pas de structure composite pour l’électron.
Même s’il est vrai qu’il existe des hypothèses et des théories qui l’envisageaient de cette façon. En 1974, Jogesh Pati et Abdus Salam ont postulé la possibilité que les quarks et les leptons (je vous rappelle que ce sont les 12 particules qui composent la matière) étaient composés de « préons ». Ce modèle est actuellement freiné par l’impossibilité d’obtenir des résultats expérimentaux qui le soutiennent, en plus d’un nouveau revers : si le boson de Higgs se confirme, ce serait contraire aux prédictions du modèle préon.
La divergence semble se confirmer pour le moment puisque, bien que l’UL soit déjà écrite avec les limites de la révélation, bien entendu en science le dernier mot n’a jamais été dit.
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