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La Fondation Communique: L'avenir D'urantia: Éléments De RéFlexion | Le Lien Urantien — Numéro 98 — Juin 2022 — Table des matières |
Simon Orsini (Corse)
Ya t-il de la vie ailleurs que sur la terre ? Il ne fait aucun doute que nous ne sommes pas seuls, nous avons eu beaucoup de visites qui sont inscrites dans les livres religieux de nos ancêtres. Mais il y a mieux, nous sommes la preuve de l’existence de Dieu, Dieu est donc la preuve de notre existence. Celui qui regarde la télévision doit savoir que les ondes qui naviguent dans l’univers sont organisées, que sans électricité nous ne pourrions ni chercher ni progresser, nous serions au niveau de l’animal. C’est la seule planète où y a tellement d’eau, qui est devenue salée, certainement pas par hasard, la beauté de cette terre n’a pas son pareil et je ne connais personne qui ait envie de la quitter pour aller vivre sur la lune.
Malgré la découverte de toutes les lois de la matière, les astrophysiciens en sont toujours à l’univers plat, ils sont au niveau de nos ancêtres qui croyaient que la terre était plate.
Les peuples d’aujourd’hui sont septiques ils refusent toute révélation sans preuves, ils se lamentent à la moindre fatalité, il y a pourtant des croyants parmi eux. Ils s’imaginent que l’univers et l’homme ne peuvent être que les effets du hasard, ils ne comprennent pas que notre cerveau est conditionné pour pouvoir évoluer. Je préfère reconnaître l’authenticité à ses fruits, plutôt que de débattre sans fin sur l’origine. Les scientifiques refusent de parler d’origine car leur théorie tomberait à l’eau.
La conscience humaine passe des faits aux significations, l’homme doit connaître avant d’aimer, il faut aimer le Père Universel avant de le connaître.
Un jour, j’ai été sollicité pour animer un groupe de vacanciers avec mes amis musiciens et chanteurs, les organisateurs nous offrent toujours la possibilité de déjeuner en même temps que le groupe. On me place à côté d’un monsieur qui avait un col blanc, on me le présente comme le curé de : (je ne dirais pas le nom) j’ai tout de suite pensé on va pouvoir causer. J’avance prudemment dans mes propos, car je ne sais pas quelle va être sa réaction si je lui parle de révélations, au milieu du repas nous avions fait connaissance, je commençais à parler de Dieu assez librement, ce curé m’écoutait attentivement, il ne m’a jamais interrompu, c’est pourquoi je lui demandais ce qu’il pensait de l’au delà spirituel, il me répondit : « je ne crois pas que Dieu existe ». On m’aurait donné un coup de marteau sur la tête, je n’aurais pas eu plus mal. Pourquoi un curé qui ne vit normalement que pour l’église et sa paroisse, qui matin et soir officie et rend un culte à la divinité, me dit qu’il n’y croit pas. Je lui posais la question de nouveau, sa réponse se traduisit par un haussement d’épaule.
Je lui dis: « vous n’êtes pas à votre place dans une église »! il me répondit : « je ne sais rien faire d’autre »… Son problème est devenu le mien.
La religion n’écarte ni ne supprime les erreurs humaines, cette aventure m’apprend que la personnalité humaine est complexe, c’est parce que l’humain a besoin d’épreuves pour adapter son choix final à la réalité, ces épreuves lui permettent de jeter un pont sur l’abîme qui sépare notre Créateur de ses créatures.
La lenteur des métamorphoses de l’évolution humaine est due à l’inertie matérielle qui agit pour ralentir les vitesses dangereuses dues aux progrès.
Il n’y a que trois réalités universelles dont nous devons tenir compte, les faits, les idées, les rapports. La conscience religieuse identifie la philosophie et la vérité, autrement dit la perception de la sagesse, de la foi, de la raison, et par transcendance, la réalité physique, la réalité intellectuelle, la réalité spirituelle. Mais, sur cette terre nous les appelons, choses, significations, valeurs.
Il faudra donc attendre que le repentir face son effet pour cet inconscient, on nous dit qu’il y a plus de joie au ciel pour un repenti, que pour cent justes.
Je suis né dans un petit village de montagne il y a fort longtemps, à cette époque nous n’avions pas d’eau, pas d’électricité à la maison, l’élevage et le travail de la terre étaient essentiels pour vivre. Pas de voitures personnelles, un car qui faisait le service des transports une fois par semaine, beaucoup d’ânes. Pourtant j’ai gardé un souvenir impérissable de ma vie au village.
Je crois que nous avions les valeurs d’une civilisation avancée, équilibrée par le respect des enfants envers les plus âgés et de la foi qui animait la plupart des gens, même si tout n’était pas toujours tout rose dans le choix du bien et du mal.
Je pense que l’humanité a fait en cent ans, ce que d’autres peuples feraient en dix mille ans, que la conquête effrénée des libertés individuelles à été trop rapide et sans bornes.
Je me suis demandé quel était le pourcentage de gens qui croient dans ce même village, en partie déserté pour les villes. Aujourd’hui on va à la messe pour un décès, un mariage, une fête. A la sortie de la messe du dimanche les chefs de familles invitaient tous les étrangers au village à déjeuner c’était un fait coutumier.
Comme je connais tout le monde, je me permets aujourd’hui de faire ma petite enquête, de poser la question suivante : « êtes vous croyant » ? finalement très peu d’hommes croient, ils sont là par habitude, les savants leurs répètent à travers les médias que l’univers c’est fait tout seul, et certains couples s’éloignent des valeurs fondamentales mais, malgré tout ils sont minoritaires. Je précise que le lien avec le Père Universel peut être direct si on le désire.
Par contre les femmes de mon village sont beaucoup plus nombreuses à croire. d’où la question suivante: « Pourquoi un peuple en évolution se déséquilibre quand il progresse trop vite » ? Je n’ai pas de réponse toute faite, mais quand on détruit les valeurs de la famille, quand la famille devient instable, quand les mœurs et la corruption dépassent, les dix pour cent de la population totale, il ne faut pas s’étonner du résultat…Ce sont les valeurs qui font progresser l’être humain, certainement pas les libertés sans limites. La conscience est réellement la critique de soi, par rapport à notre propre échelle des valeurs.
Sans doute sommes nous dans ce fameux passage obligé qui se reproduit au grée des siècles dans les civilisations.
Le troisième millénaire devrait rétablir la confiance dans le monde, car les nouvelles générations seront plus accessibles à la vérité… L’homme doit se sortir du contexte animal, et vivre sa vie en reconnaissant le Père Universel, c’est tout ce qu’on lui demande, il a le libre arbitre il peut donc faire un choix.
Croire que c’est notre religion qui décide de la survie est une aberration. La dictature de certains religieux est contraire à la liberté spirituelle, la religion est là pour que les individus prennent conscience de l’existence de Dieu, qu’ily a une survie au bout de la route. Notre religion doit nous préparer aux vicissitudes de la vie, elle ne doit pas nous imposer de contraintes, elle ne doit pas être un soporifique.
Toute religion qui pense être suprême, devrait prendre en exemple la vie de Jésus, les responsabilités, les valeurs, l’honnêteté, la sincérité, la droiture. Les fondations éternelles sur lesquelles il faut bâtir sa propre personnalité immortelle devront transcender l’espace et vaincre le temps pour accomplir une destinée éternelle de perfection.
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