© 2019 Simon Orsini
© 2019 Association Francophone des Lecteurs du Livre d'Urantia
- De l’atome en cellule, de cellule en molécule, chaque cas représente une infinité d’actions et de réactions électrochimiques, parfois magnétiques, avec une possibilité de combinaisons inimaginables grâce à l’organisation maitrisée des électrons et des protons.
- On ne peut plus croire que le hasard règne en Maitre, car nous-même faisons partie de cette réalité, elle s’étale sur un nombre infini de mouvements ordonnés, contrôlés dans un espace déterminé, je ne m’étalerai pas sur tout ce qui est en dehors de la matière.
Sur cette terre, la destinée estune transition qui s’interpose entre l’état de mortel d’un être humain et son statut spirituel ultérieur, les états intermédiaires variants d’un peuple à l’autre.
Les nombreuses formes de force cosmique, d’énergie physique, de pouvoir d’univers et des diverses matérialisations font apparaitre trois stades généraux, bien que non parfaitement nets, de réaction à la gravité du Paradis:
- Les stades de prégravité (Force).
- Les stades de gravité (Énergie).
- Les stades de postgravité (pouvoir d’univers).
Se reporter à LU 11:8.4
J’étais plongé dans une rêverie dont seul le super conscient initié a le secret, je découvrais un monde inconnu, aux vertus multiples qui étaient présentes dans la pensée des personnes qui y vivaient, une moralité exemplaire qui aurait pu convertir tout une armée de va t’en guerre.
Un monde plus évoluéque le nôtre, qui dans le fond de ses idées, assumait un parcours contrôlé dans des phases évolutives, conditionnées par des valeurs spirituelles servant de modèle à leur progression.
Ce monde voyait les mêmes étoiles, les mêmes planètes que nous mais sa masse se situaità un niveau différent d’espace, il possédait les mêmes atomes, mais ses éléments étaient organisés différemment ce qui provoquait la naissance d’un niveau imperceptible à nos sens, bien que pouvant être situé au même emplacement.
Dans ce monde pas d’orages, pas de pluie, la température était stabilisée à vingt degrés. Pas d’été, pas d’hiver, pas de grands fleuves mais de petites rivières traversant les plaines et des petits canaux apportant de l’eau pour les plantes et les fleurs sans discontinuer.
La végétation de ce monde était de couleur violette, elle dominait la couleur verte.
Les maisons individuelles étaient sans toit, sans doute à cause de la stabilité des éléments, on peut penser que la programmation d’une graine se faisait couramment pour la réalisation d’une maison en partant de ses racines.
Je voyais tous ces gens qui se déplaçaient souvent en couple homme femme, eux ne me voyaient pas.
J’avais l’impression que le temps n’existait pas pour eux, je ne voyais aucune horloge, l’organisation de la matière de ce monde paraissait faite sur mesure tellement c’était impressionnant de naturel.
Les métamorphoses de la matière sont visibles dans notre monde.
Les planètes sur mesure ont des structures stables mais non discernables directement, elles sont construites d’une façon trinitaire contrairement à notre planète qui est binaire. Se temps ne s’écoule pas de la même façon que dans notre univers, la réflexion intérieure des personnes étant plus globale que linéaire.
Les éducateurs étaient en grand nombre dans des domaines différents d’enseignement.
Je remarquais qu’iln’y avait pas d’enfants, pas de transport visible, les gens se déplaçaient à pied dans des allées au milieu de massifs de fleurs, d’une végétation entretenue.
Il ne pouvait s’agir que du premier monde relais, réservé à l’espèce humaine.
L’étude était volontaire, la science, la philosophie, les valeurs spirituelles étaient le fondement de leur société, leur avenir était inscrit comme conseillers desfutures planètes dans les galaxies lointaines, non encore organisées, avec des missions de responsabilités.
Si notre monde a une similitude avec celui-là, c’est dans le besoin d’apprendre, de chercher à découvrir d’où on vient et où l’on va.
Eux avaient résolu ce problème, ces gens avaient confiance dans leur destin.
Il parait évident de dire que l’on n’étudie pas pendant des âges et des âges juste pourêtre des savants, mais pour découvrir la vérité de chaque niveau franchi, et évoluer pour accéder aux responsabilités en rapport avec nos connaissances.
Dans l’univers matériel les soleils ne vivent qu’entre vingt et trente milliards d’années au plus, au niveau spirituel les structures sur commande sont éternelles.
Bien sûr, les conditions intellectuelles et physiques de ce monde étaient supérieures, ils pouvaient voir un détail à 20 km , les problèmes de santé avaient disparu, il n’y avait plus besoin de se nourrir, l’exposition à un simple rayonnement leur permettait de rester en forme.
Les loisirs, les arts, la musique et la danse, étaient créés en plusieurs dimensions.
Les routes royales n’existent pas dans l’univers spirituel; on ne peut pas quitter notre monde et croire que l’on va se transformer en une entité magique et savante, on ne pourra pas se réfugier dans le temps pour éviter les problèmes.
Pour devenir un esprit en évolution, nous n’aurons pas un choix illimité pour nos carrières, nous devrons choisir dans les limites qui conviennent le mieux à notre évolution, le principe consistant à respecter le libre arbitre de chaque individu, pourvu que son choix ne soit ni pernicieux ni préjudiciable à l’ensemble où à lui-même.
S’il y a des difficultés il faudra faire confiance à nos éducateurs pour nous indiquer la bonne route.
Sur les plans inférieurs de la sagesse spirituelle, les enseignements sont directement contigus au niveau supérieur de la philosophie humaine, il est donc préférable de ne pas progresser plus vite que les possibilités permises par le temps matériel.
L’unité biologique de la vie matérielle est la cellule protoplasmique.
La matière évolue par l’association commune d’énergies fondamentales chimiques et électriques conjuguées avec d’autres énergies primordiales.
La progression neuronale suivra la voie tracée par les métamorphoses physiques et mentales, prévues pour évoluer dans le cadre évolutionnaire.
¿es êtres humains éprouvent le besoin de symboliser leurs concepts limités dans leur approche avec notre Créateur.
L’homme a conscience de son devoir moral. Son idéalisme spirituel représente un niveau de valeurs et une réalité d’expérience qu’il est difficile de symboliser.
Avoir une conscience cosmique, c’est reconnaître qu’il y a une cause première, &e Père Universel.
Je suis pleinement conscient des difficultés que représente la tâche de faire connaître au monde les dernières révélations venant de Dieu. Heureusement il y aura toujours des gens plus doués pour communiquer.
Un fragment de Dieu habite la pensée humaine et Jésus nous a envoyé l’esprit de vérité. Depuis nous sommes aptes à pouvoir saisir la réalité des valeurs spirituelles, et la présence de ces esprits peut aider l’homme à s’appuyer spirituellement à ces vérités.
Il contribue ainsià rehausser les réalités en progrès de l’expérience humaine.
En racontant ce rêve j’ai conscience qu’il peut devenir une réalité pour beaucoup de croyants.
Je lisais dans les révélations que très peu de gens survivent, cela m’a étonné, mais après avoir constaté l’état de la société humaine actuelle, je comprenais que la rébellion de (Lucifer) (pour moi ce n’est pas un nom propre) avait fait énormément de dégâts parmi les habitants de la terre, mais l’aptitude à refuser la survivance est aussi liée au libre arbitre.
On peut comprendre le retard de deux cent mille ans engendré par cette révolte, au moment où ces primitifs avaient le plus besoin d’aide.
C’est une opinion personnelle, mais je crois qu’en cent ans nous avons rattrapé le décalage industriel, mais une grande partie du monde est en retard.
Heureusement la venue de Jésus Christ a permis d’avoir une autre vision de l’avenir spirituel et de croire en un Père aimant.
Sa foi est devenue la nôtre, mais elle est entièrement personnelle. C’est le triomphe de l’expérience vivante d’épanouissement spirituel, un type nouveau et supérieur de pensée et d’esprit. La foi est basée sur les relations spirituelles personnelles avec le Père Universel, elle efface la peur et procure la conscience d’être spirituellement invincible.
On doit éviter le fanatisme religieux, il faut s’imposer un jugement intellectuel équilibré, et comprendre à quoi se rapporte l’oubli de soi en consacrant notre volonté au service de la volonté divine.
¿a vie doit être une expérience vivante qui portera les fruits transcendants de l’esprit divin, face aux difficultés multiples, aux déceptions, afin de les surmonter.
Jésus fils de Dieu est une partie du Père infini, ce que le fils a enseigné et expérimenté, le Père Universel l’a vécu.
La parabole du riche et du pauvre nous prouve que les religions ont des progrès à faire.
Jésus bénissait les pauvres quand ils étaient sincères et pieux et condamnait les riches quand ils étaient libertins et impies, mais condamnait aussi les pauvres quand ils étaient impies et louait les riches quand ils étaient pieux et dévoués.
« SI LE mental fini de l’homme est incapable de comprendre comment un Dieu aussi grand et majestueux que le Père Universel peut descendre de sa demeure éternelle de perfection infinie pour fraterniser avec la créature humaine individuelle, il faut donc que l’intellect fini base son assurance de communion divine sur la vérité factuelle qu’un fragment réel du Dieu vivant réside dans l’intellect de tout mortel d’Urantia pourvu d’un mental normal et d’une conscience morale. Les Ajusteurs de Pensée intérieurs sont une fraction de la Déité éternelle du Père Paradisiaque. Lorsque lâme humaine contemple cette présence de réalité spirituelle, l’homme n’a pas besoin d’aller au-delà de sa propre expérience intérieure pour trouver Dieu et s’efforcer de communier avec lui. » (LU 5:0.1)
Le Père a tracé un chemin, il passe par le fils, en disant cela, je fais une affirmation circonstancielle.
Ce sont les prochaines générations qui auront soif de justice, de droiture, de sincérité, d’honnêteté, qui vont aller de l’avant sans avoir peur de dire au monde, que Dieu est là, et c’est parce qu’il est bien là que nous vaincrons.
Notre Père a de la patience, pour nous la patience fonctionne avec le temps, de la tolérance, parce qu’un Père aime ses enfants, mais pour aller vers lui il faut aussi l’aimer.
Simon Orsini