© 1978 Thomas Wicks
© 1978 The Urantia Book Fellowship (anciennement Urantia Brotherhood)
La sophistication n’est pas seulement un écho du passé, un repère historique réservé à Socrate et aux sophistes. Elle est bien vivante et continue d’imprégner notre quotidien. La sophistication peut être trouvée dans l’économie, la politique, la philosophie, la musique et tout autre sous-produit du libre arbitre. Cela se fait passer pour la vérité, la sagesse et l’amour alors qu’en réalité, il s’agit d’une auto-illusion et d’une erreur. Le manifeste de Lucifer était une pure sophistication. Le plus souvent, cela découle de l’égoïsme, de l’ego, de l’orgueil et d’une ignorance grossière. Par conséquent, « le Coca ajoute de la vie ».
Dans ce monde ivre de sophisme, nous voyons tous la nécessité d’une Fondation pour protéger la pureté et la vie du texte du Livre d’URANTIA. Je déclare que nous sommes tous des « fondations », en nous-mêmes. Notre responsabilité ne porte pas seulement sur ce qui est écrit mais aussi sur ce qui sera écrit et dit.
La valeur de ce Journal ou de tout autre support d’expression est sa capacité à partager des pensées, des expériences, etc. Le « partage » est une clé de la perfection. Pourtant, ce que nous exprimons parfois avec un sourire très sage est le sujet même qui a sans aucun doute amené de nombreux conseillers divins à travailler des heures supplémentaires. Le but du Livre d’URANTIA et de tous les êtres dirigés par l’Esprit est de rapprocher l’homme de Dieu, et non de la sophistication. L’héroïsme rhétorique ou verbal ne résulte pas de l’exubérance baroque ou de la spéculation imaginative. Les mauvaises herbes de la sophistication étouffent toujours les fleurs de la simplicité. Souvent, nous ne pouvons pas être entendus pour nos paroles. Notre message de salut sera bientôt consumé par les feux d’un drapeau trop verbal agité. La clé de la communication est la simplicité.
La simplicité est boudée par les sophistes et les prophètes des mots des derniers jours, mais considérez ceci : l’Orchestre philharmonique de New York a enregistré un jour huit minutes sous le titre « 480 secondes de silence ». Le chant naturel du vent dansant sur les instruments sur la scène en plein air s’est en effet vendu à un million d’exemplaires. Si les sons du silence peuvent littéralement pénétrer le monde de la musique, pensez au concert que quelques mots simples peuvent accomplir sur les cordes vocales. Nous pouvons partager le plus grand nombre possible de personnes en ne permettant pas à nos paroles d’interférer avec notre ministère et notre service.
« On ne possède la connaissance qu’en la partageant ; elle est sauvegardée par la sagesse et rendue sociale par l’amour. » (LU 48:7.28)
Thomas Mèches
Florence, Arizona