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Ce que les femmes planifient : un compte-rendu de notre deuxième réunion | Volume 8, numéro 1, Mars 2014 — Table des matières |
Par Myra Height, Lake Tahoe, Nevada États-Unis
Mon histoire commence vers mes cinq ans lorsque j’ai commencé à sentir Dieu. Mais j’étais mise au défi parce que mon père est athée ; étant jeune homme, sa foi chrétienne s’effilocha en regardant les ravages de la guerre de Corée. Ma mère avait été élevée comme catholique et avait été maltraitée par des religieuses dans le couvent où elle avait été laissée pour quelque temps alors que ma grand-mère venait en Amérique pour établir sa résidence. Inutile de dire que je n’avais pas été élevée dans une famille religieuse.
Quand j’avais environ onze ans, j’ai commencé à discuter avec mon père de l’existence de Dieu, et je me suis toujours senti frustrée parce que je ne pouvais pas prouver par des mots que Dieu existait. Je crois que ces discussions ont fertilisé mon esprit pour la révélation d’Urantia. Elles m’ont fait m’interroger sur ce que j’avais entendu, quand je suis allée plus tard d’église en église, et sur ce que j’avais lu, quand je suis allée de livre en livre à la recherche de réponses à mes questions. Ayant alors été imprégnée par la pensée critique de mon père, je trouvais de l’hypocrisie et une présentation confuse des croyances dans toutes. Rien de tout ça allait aider à prouver à mon père que Dieu existait ! Je suis devenue presque en colère parce que je ne pouvais pas comprendre qu’avec toutes les connaissances du monde, il n’y avait rien d’écrit pour nous dire la réelle vérité ! Si Dieu était le Créateur, pourquoi ne pouvions-nous Le connaître? Mais où était-ce? J’ai prié fort pour « la » trouver et je me moquais de ce que c’était, pourvu que ce soit la vérité. Je continuais à chercher.
Un jour, en 1977 ( j’avais 17 ans ), j’étais assise sur une petite plage déserte, et un charmant petit garçon blond flânant, s’assît à côté de moi, et nous avons parlé. Il dit : « Vous devriez rencontrer ma maman », et je dis : « D’accord. » Nous sommes retournés à l’endroit où ils étaient, et Jeanne et moi sympathisèrent. Peu de temps après, nous avons commencé à parler de Dieu, mon sujet favori. Elle me regarda et dit : « J’ai un livre », et elle ouvrit Le Livre d’Urantia à l’Introduction, je la lus et pleurai. Je savais avec chaque fibre de mon corps, que je l’avais enfin trouvé, ou plutôt qu’il m’avait trouvé.
Le Livre d’Urantia me donne une « vue universelle » et il répond à mes questions : « Pourquoi j’existe » et « Qui est Dieu ». Le Livre d’Urantia est mon guide pour comprendre mon frère et à partir de là, de croître pour aimer mon frère. Cela fait du bien.
Le Livre d’Urantia me permet de savoir que les choix que je fais durant mon voyage ont de l’importance dans l’éternité éternelle. Il me donne une raison de me lever chaque jour pour voir ce que je peux faire pour contribuer au Suprême et à notre planète, Urantia. Il me permet de savoir que toutes les actions apportent vraiment quelque chose, et que je devrais donc faire de mon mieux. Les enseignements m’aident à surmonter les conflits découlant de ma faiblesse mortelle. Cela me donne un but pour vivre et la force de faire la volonté de Dieu.
Le Livre d’Urantia me permet de vivre sur cette planète déchirée par les conflits avec la plus grande compréhension que ceux qui souffrent survivront et que leur expérience apporte quelque chose au Suprême; la douleur n’est pas dépourvue de valeur. Il me dit qu’Urantia a une foule d’amis invisibles qui font tout ce que les lois de l’univers leur permettent de faire dans le cadre de leurs efforts pour faire avancer notre planète vers la lumière et la vie. Cette connaissance me donne de l’énergie et augmente ma capacité de briller de la lumière de Dieu et de vivre les enseignements de Jésus plutôt que d’être consommée par ou engourdie à la douleur.
Je me sens bénie d’avoir trouvée Le Livre d’Urantia à un jeune âge. Grâce à lui, j’ai trouvé les clés de connexion avec Dieu. J’ai toujours su que Dieu était à l’intérieur, et Le Livre d’Urantia me dit que nous sommes habités par nos Ajusteurs de Pensée bien aimés. Le Livre d’Urantia me dit que j’ai besoin de « prendre ma direction » conformément à la boussole morale de Dieu qui me guide sur le trajet éternel de ma vie. Cela veut tout dire pour moi.
J’ai donné un livre à mon père, et non, il n’a pas lu. Ce n’est pas grave ; je sais qu’il ira très bien. Jeanne fut ma seule partenaire d’étude pendant des décennies, même si nous avons toujours fait de notre mieux pour être de fidèles disséminatrices. En 2004, je suis allée à ma première conférence et eu la chance de rencontrer beaucoup de belles personnes que je chéris profondément. Maintenant que mes enfants sont grands, j’ai même du temps pour le travail de service, ce qui me donne de la joie. Je « vis le rêve. » Merci, Père.
Ce que les femmes planifient : un compte-rendu de notre deuxième réunion | Volume 8, numéro 1, Mars 2014 — Table des matières |