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Nous commençons avec trois prologues dans l’éternité. Chacun de ces prologues établit un rapport avec les trois niveaux procréatifs de fonction de la Déité totale tels qu’ils sont décrits à la page 2 des fascicules Urantia. Prologue A: Le mot clé est «statique» . Nous avons ici la Déité contenue en soi et existant en soi. Ce niveau statique de Déité existait à l’aube de l’éternité. Il existe aujourd’hui. Il existe à tout jamais. Il est éternel. Dieu est. Le JE SUIS est. L’Absolu est. Dieu ne fait rien. La Déité ne fait rien. Le simple fait de l’existence est la réalité prépondérante qui prédomine le niveau de fonction de la Déité totale. Les fascicules se réfèrent à ce niveau comme étant le moment «statique hypothétique de l’éternité» . (LU 105:1.5)
Comme le disent les fascicules, les actuels sont toujours contenus dans leurs potentiels, et les potentiels ont encore à se différencier de l’infinité non qualifiée de la réalité. Prologue B: C’est le deuxième niveau de fonction de la Déité totale. Nous avons ici des potentiels qui se différencient. En d’autres termes, sur le deuxième niveau de fonction de la Déité totale, quelque chose pourrait arriver. Quelque chose est envisagée. Tout ce que nous avons est quelque chose qui est. Au deuxième niveau, nous avons le concept d’un futur contrastant avec le continuum sans fin de l’éternel présent. Sur le deuxième niveau, le temps est envisagé. Le temps n’existe pas. Il n’est que suggéré. Comme une créature du temps perçoit un niveau en relation avec le premier niveau. Parce que, lorsque vous parlez des potentiels, vous parlez de quelque chose «qui pourrait devenir réalité,» et ceci implique le temps futur en relation avec du temps présent. (NDT: il s’agit ici de la forme grammaticale du «temps» comme par exemple, le temps présent, [je suis] le temps futur, [je serai] etc.)
Sur le niveau statique nous n’avons qu’un temps présent non qualifié. Sur le niveau potentiel, nous avons l’implication d’un temps futur. En termes d’évolution de Déité, le niveau potentiel est considérablement différent du niveau statique. Sur le niveau statique, nous avons un absolu, contenant en lui-même la possibilité de la volonté. Sur le niveau potentiel, il existe une séparation des absolus. Nous avons ici ce qui est la Déité – volitive, réfléchie, donc qualifiée – s’éloignant de ce qui reste en arrière en tant que non- Déité réactive-non-qualifiée. C’est la différentiation entre l’Absolu Qualifié et l’Absolu non Qualifié. Dans le troisième, disons prologue C – et tous ces prologues sont dans l’éternité – nous utilisons le terme «associatif.»
Tout d’abord, cela implique la fonction associative de l’Absolu Universel. Il est maintenant important de noter ceci: lorsque l’Absolu Qualifié se sépara de l’Absolu non Qualifié, ils devinrent parfaitement unifiés par la présence, la fonction et l’action compensatrice de l’Absolu Universel. Donc, cela n’implique aucune dualité dans l’infinité. Les trois Absolus sont parfaitement unifiés. Allons encore un peu plus loin dans notre analyse. Sur ce même niveau associatif, le Père se sépara de cette personnalité absolue, qui devint ainsi le Fils Éternel.
En se différenciant, Dieu ne devint pas la personnalité absolue – car cela est son Fils – mais, il devint le Père de la personne absolue, d’où le Père Universel de toutes les personnes. En même temps, Dieu s’exprimait dans un sens de non-Déité. Si le Fils peut être considéré comme étant la première thèse de la Déité, alors, le Paradis peut être considéré comme étant la première antithèse de Non-Déité. Le Paradis est l’opposé absolu du Fils Éternel. Bien, si ceci était un univers mécanique, si Dieu était une machine et non une personne, nous pourrions alors prédire en toute confiance que Dieu ferait une copie de l’union de la réalité actuelle comme il avait auparavant unifié la réalité potentielle, les trois Absolus. Si Dieu avait unifié la réalité actuelle, cela aurait signifié l’apparition d’un être qui unifierait parfaitement l’Ile du Paradis au Fils Éternel. Il est intéressant de noter que cela ne se produisit pas.
La réalité actuelle ne fut pas unifiée. L’unification pris place sur les niveaux de Déité, non sur les niveaux d’actualité. L’unification eue lieu avec l’apparition de l’Acteur Conjoint et de la formation subséquente de la Trinité du Paradis – qui est une union de la Déité, et non une union d’actualités. Le Paradis fut laissé orphelin en tant qu’actuel dans le cosmos. Bien sûr, au même moment, l’univers central de Havona vint à l’existence dans un sens procréatif, de sorte que nous avons un déséquilibre à la fin de notre dernier prologue dans l’éternité. Nous avons une situation asymétrique, et non une situation mathématiquement symétrique. Nous avons une asymétrie esthétique et artistique, qui ne place pas la création future en équilibre, parce que le Paradis n’est associé à rien en termes de synthèse totale. Faisons une synthèse de la situation. A la fin de l’éternité, juste avant le commencement du temps, nous avons trois potentialités absolues, parfaitement unifiées.
Nous avons trois personnalisations infinies de Déité parfaitement unifiées dans la Trinité du Paradis. Nous avons le Paradis, ni Trinité unifiée ou Trinité dominante, et pourtant non directement reliée aux Absolus, bien qu’étroitement associés à l’Absolu non Qualifié. Nous avons l’univers central dans l’éternité, un univers qui n’a jamais été créé. C’est une expression pré-créative de divinité. Nous pouvons maintenant nous embarquer dans notre première histoire C’est le commencement de l’expression de Déité dans le temps et l’espace, et dans le temps et l’espace transcendant. Jusqu’à maintenant, nous avons considéré tout ce qui est existentiel, éternel et pré-créatif de l’expression de Déité. A partir de maintenant, nous considérons l’expression de Déité de l’espace-temps expérientiel et de l’espace-temps transcendé, d’abord dans le Grand Univers, puis dans le Maître Univers. A l’aube du deuxième âge de l’univers – qui est le présent âge – la Déité aborde le quatrième niveau d’expression, la créativité. Les dieux créent. Le premier acte créatif réel des Déités fut la personnalisation des 21 Anciens des Jours.
Ces êtres furent créés. Ils ont une origine historique. Leurs aînés immédiats, les Éternels des Jours, ne furent jamais créés. Ils sont les expressions pré-créatives de la Trinité, dans Havona pré-créatif. Lorsque nous examinons les quatrième et cinquième niveaux d’expression de Déité créative et évolutionnaire, nous observons les transactions du deuxième âge de l’univers. Le deuxième âge de l’univers présente une situation Hégélienne. Nous avons maintenant Havona en tant que thèse créative de Déité. A ce point, nous échangeons nos termes. Et c’est une distinction subtile. Pendant le premier âge de l’univers, nous n’avions pas de commencement, mais nous avions une fin, Havona est une existence pré-créative. Pendant le deuxième âge de l’univers, que nous vivons actuellement, nous considérons Havona pratiquement comme une création. Une grande partie de Havona est vraiment créée. Tous les supernaphins secondaires, la plupart des supernaphins tertiaires, les Esprits des Circuits peuvent être pré-créés, mais leurs fonctions ne furent découvertes qu’au moment où les sept superunivers furent formés. Considérons Havona comme étant le premier univers nucléaire, et les sept superunivers comme un univers cytoplasmique en relation avec Havona nucléaire. Exposons tout ceci d’une manière différente.
Disons que Havona est la thèse créative de perfection, et que les sept superunivers sont la réponse antithèse de l’imperfection. Le défi est de produire une synthèse entre le parfait et l’imparfait. Nous savons comment cela se fait. Éventuellement, les sept supercréations accompliront une perfection qui leur permettra de marcher main dans la main avec l’univers central de perfection. Cela peut être démontré, car, lorsqu’un finalitaire se trinitise avec un natif de Havona pour créer une créature dite de Fils trinitisé, c’est la synthèse littérale d’une naissance évolutionnaire parfaite associée à une perfection créée. Dans le concept de Hegel, cette thèse-antithèse-synthèse, est illustrée dans l’évolution du Maître Univers par l’apparition de l’Être Suprême. Dieu le Suprême évoluera finalement, il synthétisera la perfection de Havona avec les accomplissements évolutionnaires devenus parfaits des sept supercréations. La vraie synthèse de la première histoire est l’émergence de l’Être Suprême. Quels sont les rapports du Grand Univers avec les quatre niveaux d’espace extérieur? Eh bien, je suggère que le Grand Univers est la deuxième création nucléaire.
L’apparition d’un univers nucléaire est signalée par l’apparition d’une nouvelle Déité. Havona a été le témoin de la naissance de l’Esprit Infini. L’achèvement du Grand Univers sera le témoin de l’apparition de l’Être Suprême. Ensuite, l’apparition d’un univers nucléaire signale l’apparition d’une nouvelle trinité. Vérifions ceci. L’apparition de Havona est concomitante avec la naissance de l’Esprit Infini, et l’apparition de l’Esprit complète la Trinité du Paradis. De même, la perfection du Grand Univers – les sept superunivers comme dépendants de Havona – témoigne de l’émergence de l’Être Suprême, et son apparition rend possible la première fonction de la Première Trinité expérientielle, comprenant l’Être Suprême, les Architectes du Maître Univers et les Créateurs Suprêmes – les Créateurs Suprêmes étant les Maîtres Esprits, les Anciens des Jours et l’union des Fils Créateurs / Esprits Créatifs.
Si le concept est valable, nous sommes alors sur le point de nous lancer dans une autre expansion de la créativité et de l’évolution de la Déité, cette fois-ci sur les 4 niveaux d’espace extérieur du Maître Univers. Et nous savons que ces 4 niveaux d’espace extérieur sont considérablement plus grands que le Grand Univers dans son entier. Arrivés à ce point, nous pouvons envisager un nouveau principe: nous avons vu que la thèse de Havona existe en relation avec l’antithèse des superunivers, et que l’ancrage des sept superunivers dans la lumière et la vie a rendu possible la première synthèse expérientielle.
A ce point, je suggère que nous allions découvrir un nouveau principe: une ancienne synthèse se transforme en une nouvelle thèse. La première synthèse expérientielle est l’Être Suprême. La nouvelle thèse est la première Trinité expérientielle. Le nouvel univers nucléaire est le Grand Univers. Il existe en relation avec les univers cytoplasmiques des 4 niveaux d’espace extérieur. De quelle façon ces 4 créations d’espace extérieur seront-elles l’antithèse du Grand Univers? Je ne sais pas. Nous ne pouvons pas prévoir le type de créature qui existera peut-être là-bas. Nous pouvons être sûrs qu’elle ne ressemblera en rien à ce qui a vécu dans l’Univers Central de l’Éternité ou dans les supercréations évolutionnaires. L’expansion continuelle des forces de la divinité émanant du Paradis, laisse présager la marche en avant continuelle des Créateurs du Paradis qui ont peuplé l’espace extérieur, ainsi que des Finalitaires, et d’autres êtres dont nous ne savons probablement rien. C’est l’expansion créative et évolutionnaire de la Déité, non dans l’espace-temps, mais dans le temps transcendé, dans l’espace transcendé.
Ceci n’implique pas l’approche finale vers le Père Universel, mais, implique l’absonite, l’approche transcendantale vers le Père Universel. Dans ces régions de l’espace extérieur les Finalitaires commenceront à goûter l’accomplissement de la destinée, tandis qu’ils fonctionneront avec des responsabilités de plus en plus importantes en tant qu’administrateurs de ces domaines sans cesse en expansion, et commenceront à réaliser la destinée qui leur est accessible, lorsqu’ils sont vraiment en partenariat avec un Dieu infini à l’extérieur et un fragment de ce même Dieu infini à l’intérieur. Il y aura un jour une deuxième synthèse expérientielle. Cela peut arriver parce que le Maître Univers n’est pas infini. Dieu l’Ultime n’est pas infini. Un jour – il ne s’agit que de la transition de nombreux, nombreux petits événements – les années (appelez-les comme vous voudrez, pourvu qu’ils soient finis) auront une fin. Un jour le Maître Univers sera parachevé, incluant le quatrième niveau d’espace extérieur. Alors, pour la première fois, la Déité pourra commencer à agir, non pas en potentiel, mais en actualité sur le septième niveau de fonction totale de la Déité, comme cela est décrit à la page 2.
Cela signifie l’émergence de Dieu l’Ultime. Cela signifie l’accomplissement du Maître Univers dans sa totalité. Le premier, le deuxième, le troisième et le quatrième niveau d’espace extérieur. Nous avons calculé une fois, que si le Grand Univers – les sept superunivers et Havona – étaient représentés par une balle de tennis, le Maître Univers dans sa totalité serait considérablement plus grand que la lune qui tourne autour de la terre. Cela représente la différence qualitative dans la magnitude entre ce qui est requis pour l’évolution de l’Être Suprême et ce qui sera requis pour l’émergence éventuelle de Dieu L’Ultime. Cependant, Dieu l’Ultime est moins qu’infini, et un jour il émergera.
Cela se produira. Nous ne parlons pas ici de suppositions hypothétiques. Un jour, Dieu l’Ultime personnifiera la deuxième synthèse expérientielle, appelée synthèse des niveaux d’espace extérieur, le Grand Univers. Cela est-il la fin des choses? A la page 2, ça l’est; et pourtant, si vous lisez le dernier paragraphe de la page 2, il se réfère à un niveau absolu. Il indique que ce niveau absolu n’est pas atteint expérientiellement, mais existentiellement dans la Trinité du Paradis. Si vous avancez jusqu’à la page 4, vous lisez tout sur la Déité Absolue. Vous découvrez que les auteurs se réfèrent aux choses supercréatives. Alors, commençons une troisième histoire. Notre première histoire était l’histoire finie. Là, nous avons découvert Havona, la première thèse, les superunivers, la première antithèse, l’Être Suprême, la première synthèse, et nous avons alors vu l’ancienne synthèse devenir une nouvelle thèse. Nous avons vu le Grand Univers non comme l’achèvement de l’expression créative et évolutionnaire de la Déité, mais nous avons vu le Grand Univers comme devenant la deuxième grande thèse créative de la Déité, et la première Trinité expérientielle comme la deuxième thèse créative de la Déité sur le niveau de la Trinité. Bien, poussons ce raisonnement jusqu’à l’achèvement du Maître Univers.
Nous voyons ici une deuxième thèse. Nous avons maintenant Dieu l’Ultime en tant qu’actualité. Si Dieu l’Ultime existe, la deuxième Trinité expérientielle existe aussi. Nous devons envisager le Maître Univers non pas en tant que but final et complété, mais simplement comme un noyau considérable, existentiel et expérientiel, qui doit exister en relation avec une création cytoplasmique en dehors du Maître Univers – à laquelle les fascicules se réfèrent en différents endroits en tant que Cosmos Infini. Nous pouvons commencer cette troisième histoire, mais nous ne pouvons pas la terminer. Peut-être qu’à ce point, nous pourrions arrêter l’histoire. Nous avons entamé cette histoire par les «Prologues dans l’éternité» . Supposons que nous la terminions avec «Épilogues dans l’éternité» . Nous avons commencé avec Prologue A, B et C. Nous pourrions peut-être terminer par Épilogue X, Y et Z. Si nous utilisons l’alphabet grec, nous commençons avec alpha et terminons avec oméga.
Considérez Prologue/Épilogue X. Nous avons un Maître Univers parachevé. Nous avons l’apparition de la deuxième Trinité expérientielle, comprenant Dieu le Suprême, Dieu l’Ultime et le Consommateur non révélé de la Destinée de l’Univers. De maintes façons, nous franchissons une phase de croissance analogue au troisième niveau de fonction de la Déité, le niveau associatif. Revenons à ce niveau. Qu’y trouvons-nous? Très loin à l’aube de l’éternité, avant Havona, avant l’Esprit Infini, nous trouvons trois actualités. Nous trouvons Dieu le Père et Dieu le Fils, deux Déités existentielles.
Nous les trouvons situées sur l’Ile du Paradis, qui est un noyau de pouvoir existentiel destiné à une expansion extérieure. Qu’ont fait le Père et le Fils? Ils ont trinitisé leur égal en déité, l’Esprit Infini, parachevant ainsi la Trinité du Paradis, et simultanément donnant expression à l’Univers Central parfait d’éternité.
Passons du troisième niveau de fonction de la Déité à l’Épilogue X, à un huitième niveau supposé de fonction de la Déité totale. Voyons si nous pouvons trouver un quelconque parallèle entre le troisième et le huitième niveau. Au niveau 8, qui est post- ultime, se trouve un Maître Univers parachevé, un noyau de pouvoir expérientiel, et deux Déités expérientielles. Cela semble familier n’est-ce pas? Deux Déités et un noyau de pouvoir qu’elles peuvent mobiliser. Le Suprême et l’Ultime ne sont ni l’un ni l’autre infinis, comme le sont le Père et le Fils. Leur noyau de pouvoir infini ne l’est pas non plus, comme l’est le Paradis. Et pourtant, le Suprême et l’Ultime sont des êtres considérables et grandioses qui se sont développés expérientiellement avec la croissance du Maître Univers total, et ils peuvent mobiliser ce noyau de pouvoir expérientiel.
Je vous propose ceci: que l’Épilogue X sera analogue au Prologue C. Je pense que ces deux Déités expérientielles trinitiseront Dieu l’Absolu issu des potentiels de la Déité Absolue. Il existe une justification pour cette spéculation dans l’Introduction elle-même. Dans l’avant dernier paragraphe du chapitre discutant des trinités [16 § 5], les fascicules disent en essence: Nous ne disons pas que la Déité Absolue ne sera jamais personnalisée, et pourtant, la Trinité du Paradis nous met constamment en mémoire que la trinitisation peut accomplir ce qui est autrement irréalisable. Si le Suprême et l’Ultime devaient trinitiser Dieu l’Absolu, ils seraient alors unifiés en tant que Suprême-Ultime (écrit avec un trait d’union) en unifiant les deux.
Cette expression est utilisée dans les fascicules. Dieu l’Absolu, ainsi trinitisé, ne serait pas une Déité infinie, ni le Suprême ni l’Ultime ne sont infinis, mais ils pourraient indubitablement donner une expression trinitisée à Dieu l’Absolu en tant qu’absolu de bonne foi, dont l’existence est subinfinie. Je suis tenté de nommer le Prologue X comme «ré-associatif» . Ceci met en parallèle la terminologie utilisée dans l’Introduction qui décrit le troisième niveau de fonction de la Déité comme associative. Ici, sur un huitième niveau supposé, nous avons une Déité ré-associative.
Que cela implique-t-il? Franchement, je pense que son utilisation est employée pour l’apparition de la Trinité des Trinités, la Trinité constituée de la Trinité du Paradis – Père, Fils Esprit – numéro deux, la Première Trinité expérientielle – l’Être Suprême, les Architectes du Maître Univers, et les Créateurs Suprêmes – et la deuxième Trinité expérientielle – l’Être Suprême, Dieu l’Ultime et le Consommateur de la Destinée de l’Univers. Le deuxième niveau de cette Trinité des Trinités serait constitué des trois Déités expérientielles – Dieu le Suprême, Dieu l’Ultime et l’expression trinitisée de Dieu l’Absolu. Le troisième niveau – laissons-le de côté. Nous sommes maintenant confrontés à l’Épilogue Y. Et nous pouvons considérer un possible neuvième niveau de fonction de Déité totale. Nous n’allons pas nous en sortir comme ça!
Voyez-vous, très loin en arrière, sur le troisième niveau, Dieu décida de mettre en place une relation asymétrique entre les absolus. Il n’unifia pas le Fils Éternel à l’Ile du Paradis. Il unifia en fait sa relation au Fils par l’Esprit et dans la Trinité du Paradis. Considérez les problèmes que pose l’Épilogue Y, notre deuxième Épilogue dans l’éternité. A travers la Déité créative, évolutionnaire et en expansion, à travers la consolidation de cette expansion sur le niveau fini, dans le Suprême, et sur les niveaux de l’absonite, dans l’Ultime, nous avons été les témoins d’une expression d’unification de personnalité-pouvoir de plus en plus importante. A ce point, nous pourrions aussi bien nous souvenir que dans le présent âge de l’univers, Dieu le Septuple n’implique pas seulement les Créateurs Septuples, mais les Contrôleurs Septuples – pas seulement le Père, le Fils, l’Esprit, le Suprême, les Maîtres Esprits, les Anciens des Jours et les Fils Créateurs avec leurs associées, mais aussi Dieu en tant que Contrôleur Universel, le Paradis en tant que centre physique de toutes choses, la Troisième Source-Centre comme manipulateur infini, les Directeurs de Pouvoir Suprêmes, le Tout-Puissant Suprême – les Maîtres Contrôleurs Physiques et les Esprits Suprême de Pouvoir. Ceci implique l’unification du physique grâce à la médiation du mental.
Au Paradis, les trois énergies sont identiques; sur Havona, harmonieuses et coordonnées; mais, dans les supercréations – les univers évolutionnaires du temps et de l’espace – l’énergie-matière est dominante, excepté dans la personnalité, où l’esprit, grâce à la médiation du mental, s’efforce de s’assurer la maîtrise. Revenons à l’Épilogue Y, comment appelons-nous ce niveau de fonction de la Déité? Eh bien, le deuxième niveau est potentiel. On peut le considérer en tant que potentiel actualisé. Si ce niveau pouvait être un jour consommé expérientiellement, il impliquerait l’unification expérientielle de l’Absolu de Déité ou plutôt de Dieu l’Absolu avec l’Absolu non Qualifié. Il est évident que tout ceci ne pourra jamais arriver. Cela impliquerait l’épuisement de l’infinité, le parachèvement de l’éternité, la fin de toute croissance. Mais quoi qu’il en soit, je suggère que le progrès éternel se fera dans cette direction, même si un tel progrès poursuit un but qui peut sembler s’éloigner plus rapidement que les progrès que nous pouvons faire dans cette direction. J’aime cette idée.
Lorsque nous abordons vraiment le but final, nous découvrons que nous nous dirigeons vers un but qui s’éloigne, et cela signifie que la croissance cachée, la croissance finalitaire, la croissance de la relation de l’homme avec Dieu, est éternelle. Elle ne sera jamais achevée. Elle ne sera jamais consommée. Et elle ne sera jamais non plus frustrée. Aussi longtemps que vous progressez, vous ne ferez pas l’expérience de la frustration. Mais si vous deviez un jour atteindre ce but, combien grande serait votre frustration! L’Épilogue Z, que nous pourrions appeler l’Épilogue Oméga, soulève la question de savoir si nous avons trois Trinités sur le premier niveau de la Trinité des Trinités, et l’une de ces Trinités est infinie, c’est la Trinité du Paradis. Si nous avons trois Déités expérientielles, Dieu le Suprême, Dieu l’Ultime, Dieu l’Absolu sur le deuxième niveau, l’Épilogue Oméga pose la question: «Que représente le troisième niveau?»
Je pense qu’à ce point, nous empiétons sur l’Absolu Universel. Considérez le premier niveau de fonction de la Déité totale statique. J’aimerais utiliser, pour le dixième niveau le terme, «statique-dynamique» . Ce dixième niveau serait expérientiel- existentiel. Il serait un niveau fini-absolu. Il serait un niveau temps-éternité. A la fin de l’Introduction, dans la discussion sur l’Absolu Universel, chacun de ces termes est utilisé dans un seul paragraphe. (15 § 4). J’appellerais ce dixième niveau, le niveau statique- dynamique de fonction de la Déité totale. Je ne pense pas que nous pénétrerons ce niveau. Le neuvième niveau, oui. Mais pas le dixième. Je suis plutôt de l’avis exprimé par le Censeur Universel, auteur du fascicule 10, qui dit en gros que des Melchizédeks enseignent que les Finalitaires deviendront en fin de compte les enfants de l’Absolu de Déité. Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. Cela pourrait arriver. Mais même, si c’était le cas, même ainsi, il resterait encore dans l’éternité des éternités, le problème de l’Absolu Universel qui continuera d’intriguer et de mystifier les Finalitaires, car, comme nous les percevons, les complexités de l’Absolu Universel progressent plus rapidement que la croissance des Finalitaires.
Pour moi, cette histoire signifie qu’un jour nous irons au Paradis, comme les fascicules nous le disent. Nous trouverons Dieu. En tant que créatures finies nous trouverons Dieu. Nous trouverons Dieu en tant que réalité finie, cela représentant les limites de la capacité de notre compréhension. Un jour, lorsque l’histoire sera écrite sur les niveaux d’espace de l’espace extérieur, nous apprendrons à connaître Dieu, à connaître le Père, comme une expérience absonite, transcendantale. Et à la fin de la croissance du Maître Univers, nous connaîtrons Dieu en tant qu’Ultime, comme nous l’avions connu en tant que Suprême et fini. Puis, dans ce qui suivra l’époque du Maître Univers, nous commencerons l’approche du Père Universel en tant qu’Absolu. Nous commencerons, mais, jamais nous n’achèverons cette approche de Dieu. Nous connaîtrons Dieu en tant qu’Absolu. C’est une appréciation qualitative de la nature de Dieu, mais nous ne le connaîtrons jamais en tant qu’infini, parce que cela impliquerait que nous avons épuisé notre capacité, ainsi que celle de l’univers pour une croissance future. C’est tout.
Auditoire: C’est formidable. Bill, c’est votre Maître Univers.