© 2023 Yeesook Yoon
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| Souvenirs de la troisième conférence Urantia latino-américaine au Mexique | Volume 17, numéro 4, Décembre 2023 — Index | Annonces |
Par Yeesook Yoon, Inchon, Corée du Sud
Depuis mon enfance, je m’intéresse à Dieu, à l’humanité, à l’univers et à la vérité, et j’ai donc trouvé et lu de nombreux livres sur ces sujets. Adulte, j’ai délibérément cherché et rencontré des intellectuels, des moines, des pasteurs et des prêtres qui pouvaient répondre à mes questions. Mais ma soif de connaissance n’a jamais été étanchée.
À l’âge de 33 ans, j’ai accidentellement tapé les mots « esprit ajusteur » dans la barre de recherche Internet et, de manière inattendue, les mots « thought adjuster » (ajusteur de pensées) sont apparus à la place. Ce que j’ai lu a fait bondir mon cœur !
C’est par le biais de l’Internet, qui était nouveau pour le monde au printemps 2000, que j’ai rencontré pour la première fois le Livre d’Urantia. À l’époque, j’avais deux emplois, celui de président de YESLINK - une société que j’avais fondée - et celui de directeur général d’une entreprise de construction.
J’ai fait une demande au président de l’entreprise de construction en lui disant : « Je suis tombé sur un livre très important pour ma vie, mais il fait plus de 2000 pages et j’ai besoin de deux mois pour le lire. Alors, s’il vous plaît, accordez-moi des vacances ». Il m’a regardé et a secoué la tête. À ses yeux, j’étais devenu bizarre après avoir trouvé un livre étrange ! Néanmoins, il a gracieusement accepté.
Après avoir terminé le livre, j’ai commencé à rencontrer un groupe d’étude Urantia. Sept à dix d’entre nous se réunissaient tous les samedis pour étudier. Le groupe comprenait David Kim, qui était responsable de la traduction coréenne du Livre d’Urantia, Won Myung Lee, Si-Young Jang, Pan Soo Park, le Dr Lee et le Dr Hong, qui réside maintenant sur les mondes des maisons. A cette époque, nous élevions la voix et nous nous disputions sur nos différentes interprétations du contenu et des sujets. Mais avec le recul, je me souviens de cette période comme d’une grande innocence et d’une grande passion. Depuis lors, nos membres s’apprécient mutuellement comme une famille.
La Corée a accueilli la Coupe du monde en 2002. M. Piobak, de Seattle, Washington, est venu à l’invitation des organisateurs coréens de la Coupe du monde, et on m’a demandé d’aller le chercher à l’aéroport. Il a choisi de rester chez moi, préférant la chambre de mon fils aux meilleures suites d’hôtel parce qu’il avait envie de baekban et de miso jjigae maison, comme sa mère avait l’habitude de les cuisiner. Avant qu’il ne retourne à Seattle, j’ai offert à M. Piobak le Livre d’Urantia. Sa soif spirituelle était si grande qu’il l’a lu et m’a remercié. Un lien précieux s’est établi !
Le Livre d’Urantia, qui décrit l’univers comme soutenant la création, l’évolution et la croissance de toute vie dans toutes les dimensions, m’a guidé, alors même que je le lisais, pour changer la façon dont je voyais ma propre vie, m’apportant de nouvelles réalisations et une profonde joie spirituelle en tant qu’organisateur actif de ma vie, plutôt qu’en tant que personne passive qui se laisse entraîner par les événements.
La matière, le mental et l’esprit. Lorsque j’ai compris comment les fonctions de ces trois entités étaient organiquement liées et m’affectaient, la différence entre l’âme et la personnalité, et la relation entre l’esprit divin intérieur et l’intellect matériel, je suis devenu profondément reconnaissant envers mon Ajusteur de Pensée, qui était sans aucun doute expérimenté.
Lorsque j’eus fini de lire le Livre d’Urantia, je connaissais les réponses aux questions que je me posais depuis l’enfance ; la chose la plus importante qui a changé pour moi après la lecture du livre a été que mon amour pour Dieu a grandi. Le fait de savoir qu’un fragment de Dieu se trouve dans mon cœur m’a donné un grand sentiment de sécurité et m’a conduit à approfondir ma relation avec Dieu.
« La plus grande affliction du cosmos est de n’avoir jamais été affligé. Les mortels n’apprennent la sagesse qu’en faisant l’expérience de la tribulation ». LU 48:7.14 Cet épigramme m’a été d’un grand réconfort, me donnant le courage de considérer les malheurs et les souffrances comme des épisodes d’apprentissage, et de rester serein en sachant que ma vie apparemment insignifiante se déroule dans un univers ordonné, intellectuellement progressif, doté d’un sens et d’une valeur considérables.
Pour moi, le Livre d’Urantia est un grand cadeau de Dieu.
¶ Références
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