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Le travail d’équipe : une expérience de conférence virtuelle | Volume 15, numéro 2, July 2021 — Table des matières | Annonces |
Par Zwelakhe Patrick Kubheka, Fontaine Vevona Kubheka, Ncumisa Kubheka
C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous, mes compagnons urantiens, ma ferveur pour Le Livre d’Urantia.
D’abord, parlons un peu de mes antécédents : Je suis né en 1974 dans une famille traditionnelle Zouloue qui croyait en — et pratiquait profondément — une religion indigène africaine que Le Livre d’Urantia appelle « culte des ancêtres. » Nous ne la percevons pas comme culte des morts, mais cela est un autre sujet.
En 1986, ma mère se convertit au Christianisme et nos vies prirent un tournant. Vers 1990, je fis le choix personnel de « choisir Jésus. » Le Christianisme et la spiritualité africaine étaient les seules religions que je connaissais jusqu’en 1993 lorsque je quittai ma ville natale (Newcastle, Province du KwaZulu-Natal, Afrique du Sud) pour faire progresser mon éducation à Durban. Dans cette ville côtière, je commençai à élargir mes limites spirituelles en m’exposant aux autres religions par la lecture et en me faisant des amis avec des personnes de différents milieux.
Je fus exposé encore plus à la religion lorsque je reçus une bourse pour étudier à Trondheim, en Malaisie, de mai 2001 à août 2007. Mes années d’étudiant en Asie du Sud-Est se passèrent dans une communauté principalement musulmane, où je fus le témoin en personne de leur dévouement impeccable à l’Islam. Je fus particulièrement touché par la pratique de la prière quotidienne, cinq fois par jour, et tous les jours. Leur adhésion au jeûne pendant le mois du Ramadan fut une autre source d’inspiration. Ce fut durant cette période que je reçus, le cadeau spécial du Coran, d’un ami musulman avec qui j’avais eu le plaisir de partager de nombreuses discussions sur les sujets variés de nos croyances.
Ce qui rendit mon expérience malaisienne vraiment unique fut le fait que je vivais dans une réalité malaisienne-musulmanne à plein temps, entièrement entouré de leur culture et détaché de mes habitudes sud-africaines. En plus, de mon exposition à l’Islam, je rencontrai et je me fis beaucoup de compagnons, des frères et sœurs chrétiens à Ipoh, pas très loin de Tronoh. Cette possibilité extraordinaire fut une plateforme pour augmenter ma compréhension de — et tolérance pour — nos nombreuses religions urantiennes.
En 2012, je trouvai Le Livre d’Urantia sur internet. Je suis certain que le croisement de chemin avec cette révélation était une réponse divine à mes suppliques, lors de mes moments de dépression. En 2008, je fus diagnostiqué avec une maladie chronique, qui donna lieu à l’un des plus sombres chapitres de ma vie. Durant des années, j’ai cherché un soulagement durable, y compris ma recherche en ligne. J’avais besoin de guérison mentale plus encore que corporelle. Ce que je recherchai était la certitude que ma vie valait la peine d’être vécue. Cette certitude vint en 2012 sous la forme des Fascicules d’Urantia.
J’achetai mon premier exemplaire relié en 2014. La cinquième révélation d’époque m’a apporté une force largement renouvelée pour me battre contre les défis de la vie. Je découvris un sens bien plus large d’identité en tant que fils de la foi sur le très long chemin vers le Paradis ; la conscience que j’étais un citoyen cosmique chéri dans cet inimaginable énorme univers fut stimulante !
Parallèlement, la découverte du Livre d’Urantia étancha une soif durable pour la vérité qui n’avait pas été satisfaite par mes expériences chrétiennes et ni avec mon étude de la Bible. Ma recherche de la vérité incorporait des choses comme les origines universelles ; l’origine des Nephilim et nos races humaines colorées ; d’où venait la femme de Caïn ; comment étaient les années d’adolescence de Jésus ; et comment un Dieu aimant pouvait-il torturer les enfants perdus avec des flammes éternelles.
En 2003, je posai ces questions à un pasteur en Malaisie, où j’étais membre de l’église chrétienne. Le pasteur ne me donna pas le genre de réponse que j’attendais. Avec un sourire compatissant, il me conseilla de rester patient avec optimisme, tout en continuant ma recherche, puis il m’assura qu’en temps voulu, toutes mes questions seraient traitées. D’une certaine manière, il semblait qu’il connaissait les réponses — ou au moins quelques unes — mais il sentit que je n’étais pas prêt.
Après avoir lu Le Livre d’Urantia et réfléchissant à mes modèles de pensée précédents de 2003, je réalisais pourquoi je ne fus pas attiré par le livre en ce temps-là : j’aurais rejeté rapidement certains de ses enseignements sur l’origine des races, sans hésiter, et ce rejet pourrait avoir compromis mon attitude envers le texte entier. Certes, bien que n’étant pas prêt ou assez désespéré en 2003, mes circonstances en 2012 furent juste parfaites pour une réception sincère de vérité car « Beaucoup de vérités ne sont réellement ressenties que dans l’adversité » LU 48:7.18
Je vis maintenant et travaille dans la province de Eastern Cape. Le Livre d’Urantia continue de jouer un rôle vital dans ma vie de tous les jours, comme chrétien, parent, professionnel et comme membre de la communauté. Il est devenu les écritures pour moi, la seconde Bible pour ainsi dire. Lorsque je me trouve en conflit intense pour prendre des décisions, je cherche la volonté de Dieu dans mes prières et la lecture attentive des écritures (la Bible et la cinquième révélation). Je ne suis jamais déçu !
Je n’ai pas connu de meilleure source d’inspiration et de guide pour ma vie journalière que Le Livre d’Urantia. Je me sens privilégié que ma femme l’ait embrassé si gracieusement aussi, nous permettant d’aligner nos valeurs familiales avec ses enseignements. Sachant que notre expérience parentale sera prise en compte comme certification par la Commission Parentale Urantia sur le premier monde des maisons, se ressent comme une prime, lorsque nous guidons nos enfants à travers le dédale intrigant de la vie. Après avoir découvert la valeur éternelle d’être parents, nous avons prié pour avoir un autre enfant et en août 2016, nous avons été bénis par une adorable petite fille. En remerciement, nous l’avons appelé Fonta Vevona Kubheka, d’après notre ancêtre originel, Fonta, et le chef séraphin des âmes de paix pendant le règne d’Adam et Ève, Vevona.
L’un de mes passe-temps préféré est l’astronomie et Le Livre d’Urantia a apporté des significations plus profondes à ce hobby. Je ne trouve pas les mots pour exprimer l’émotion incomparable suscitée en regardant les cieux méridionaux entre les constellations du Sagittaire et du Scorpion, avec la conscience réconfortante de savoir que je regarde vers le Paradis, la résidence lointaine de la Trinité, ajoutez en plus le mystère que bien que regardant dans l’espace, ce Paradis lointain est en dehors du temps et de l’espace.
Avec une joyeuse anticipation, j’attends avec impatience la prochaine vie, sur le premier monde des maisons. Entre temps, j’aspire à continuer à servir ici sur Urantia. Mon peuple sud-africain bénéficierait des traductions, de la cinquième révélation d’époque, en langues indigènes. Le champ est immense et les travailleurs sont peu nombreux. Tirant ma motivation de mon Moniteur divin et des vies victorieuses des héros humains comme Amadon, j’essaierai de les imiter en servant.
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