La saison balnéaire aux bains chauds de Dimsis durait vingt et un jours.
Shabbat, fol. 147, col. 2.
Une poule éclot en vingt et un jours, et l’amandier mûrit ses fruits en vingt et un jours.
Bechoroth, fol. 8, col. 1.
Rabbi Levi dit que la réalisation d’un bon rêve peut être espérée pendant vingt-deux ans ; car il est écrit (Gen. xxxvii. 2) : « Voici les générations de Jacob,
[ p. 142 ]
Joseph avait dix-sept ans lorsqu’il eut ces songes. « Et il est écrit aussi (Gen. xli. 46) : « Et Joseph avait trente ans lorsqu’il se présenta devant Pharaon », etc. De dix-sept à trente, on obtient treize, auxquels on ajoute les sept années d’abondance et les deux années de famine, ce qui fait un total de vingt-deux.
Berachoth, fol. 55, col. 2.
Les pages qui précèdent et suivent la citation ci-dessus regorgent d’informations intéressantes sur les rêves et leur interprétation. On serait fortement tenté d’en ajouter des extraits, mais nous nous abstenons de le faire afin de laisser la place à une prière qui se déroule lors de l’office du matin des différentes fêtes et qui est donnée dans le contexte précédent : « Souverain de l’univers ! Je suis à toi, et mes rêves sont à toi. J’ai fait un rêve, mais je ne sais ce qu’il présage. Qu’il soit agréable à ta présence, ô Éternel, mon Dieu et Dieu de mes pères, afin que tous mes rêves me concernant et concernant tout Israël soient pour mon bien. Que j’aie rêvé de moi-même, ou que j’aie rêvé d’autrui, ou que d’autres aient rêvé de moi, s’ils sont bons, fortifie-les et fortifie-les, afin qu’ils s’accomplissent en moi, comme le furent les rêves du juste Joseph ; et s’ils ont besoin d’être guéris, guéris-les comme tu as guéri Ézéchias, roi de Juda, de sa maladie ; comme Marie, la prophétesse, de sa lèpre. et Naaman de sa lèpre ; comme les eaux amères de Mara par Moïse, notre législateur, et celles de Jéricho par Élisée. Et comme il t’a plu de changer en bénédiction la malédiction de Balaam, fils de Beor, de même il t’a plu de convertir en bien tous mes songes me concernant et concernant tout Israël. Oh ! garde-moi ; fais que je sois agréable à toi, et accorde-moi la vie. Amen.
Rabbi Lévi dit : « Venez et voyez combien le caractère du Saint – béni soit-Il ! – est différent de celui de ceux qui héritent de la chair et du sang de l’humanité. Dieu a béni Israël de vingt-deux bénédictions et l’a maudit de huit malédictions (Lév. xxvi. 3-13, xv. 43). Mais Moïse, notre Rabbi, l’a béni de huit bénédictions et l’a maudit de vingt-deux imprécations » (voir Deut. xxviii. 1-4, xv. 68).
Bava Bathra, fol. 59, col. 1.
Un jour, alors qu’ils se rendaient à Chesib (en Palestine), des disciples de Rabbi Akiva furent surpris par une bande de brigands qui leur demandèrent où ils allaient. « Nous allons à Acco », leur répondit-on ; mais arrivés à Chesib, ils n’allèrent pas plus loin. Les brigands
[*. La traduction de cette prière est empruntée à la liturgie juive.] [ p. 143 ] leur demanda alors qui ils étaient ? « Disciples de Rabbi Akiva », répondirent-ils. En entendant cela, les brigands s’exclamèrent : « Bénis soient Rabbi Akiva et ses disciples, car nul ne peut leur faire de mal. » Un jour, alors que Rabbi Menasi se rendait à Thurtha (en Babylonie), des brigands le surprirent en chemin et lui demandèrent où il se rendait. « Pour Pumbeditha », fut sa réponse ; mais arrivé à Thurtha, il s’arrêta et n’alla pas plus loin. Les bandits de grand chemin, ainsi déconcertés, rétorquèrent : « Tu es le disciple de Yehuda le trompeur ! » « Oh, vous connaissez mon maître, n’est-ce pas ? » dit le rabbin. « Alors, au nom de Dieu, que chacun de vous soit anathématisé. » Pendant vingt-deux ans, ils poursuivirent leur commerce infâme, mais toutes leurs tentatives de violence se soldèrent par des déceptions. Alors, tous, sauf un, allèrent trouver le rabbin et implorèrent son pardon, qui leur fut immédiatement accordé. Celui qui ne vint pas confesser sa culpabilité et obtenir l’absolution était un tisserand, et il fut finalement dévoré par un lion. D’où les proverbes : « Si un tisserand ne s’humilie pas, il abrège sa vie » ; et : « Venez et voyez la différence entre les voleurs de Babylone et les bandits du pays d’Israël. »
Avodah Zarah, fol. 26, col. 1.
Rabbi Éliézer ben Hyrcan avait vingt-deux ans lorsque, contre la volonté de son père, il se rendit chez Rabbon Yohanan ben Zakkaï afin de se consacrer à l’étude de la loi. À son arrivée chez Rabbon Yohanan, il était resté sans nourriture pendant vingt-quatre heures, et pourtant, bien qu’on lui ait demandé à plusieurs reprises s’il avait mangé, il refusait d’avouer avoir faim. Son père, ayant appris où il se trouvait, s’y rendit un jour pour le déshériter devant les rabbins rassemblés. Or, Rabbon Yohanan donnait alors une conférence devant des personnalités de Jérusalem. Lorsqu’il vit son père entrer, il pressa Rabbon Éliézer de lui donner un exposé. Ses observations furent si percutantes et convaincantes que Rabbon Yohanan se leva, le nomma son propre rabbin et le remercia au nom des autres pour l’instruction qu’il leur avait prodiguée. Alors le père de Rabbi Eliezer dit : [ p. 144 ] « Rabbis, je suis venu ici dans le but de déshériter mon fils, mais maintenant je le déclare seul héritier de tout ce que j’ai, à l’exclusion de ses frères. »
Avoth d’Rab. Nathan, chap. 6.
Le père d’Éliézer agit avec plus de magnanimité envers son fils que le père de saint François. Comme le rabbin, comme le raconte M. Ruskin dans ses « Matins à Florence », saint François, dont l’une des trois grandes vertus était l’obéissance, « commence sa vie spirituelle par une dispute avec son père. Il investit (commercialement) une partie des biens de son père dans des œuvres caritatives. Son père s’oppose à cet investissement, ce qui pousse saint François à s’enfuir, emportant avec lui tout ce qu’il trouve dans la maison. Son père le poursuit pour réclamer ses biens, mais découvre qu’ils ont déjà disparu et que saint François s’est lié d’amitié avec l’évêque d’Assise. Son père entre dans une colère indécente et déclare qu’il va le déshériter ; sur ce, saint François, sur-le-champ, se déshabille complètement, les jette frénétiquement au visage de son père et déclare qu’il n’a plus rien à voir avec les vêtements ni avec son père. »
En matière d’argent, la rigueur requise n’est pas la même que pour les cas de peine capitale ; il est en effet dit (Lév. 24. 23) : « Vous aurez une seule loi. » Quelle distinction y a-t-il entre les deux ? En matière d’argent, trois juges sont jugés suffisants, tandis qu’en cas de peine capitale, vingt-trois sont requis, etc.
Sanhédrin, fol. 32, col. 1.
Rabbi Yehoshua ben Levi dit : « Dans vingt-quatre cas, le tribunal excommunie pour l’honneur d’un Rabbi, et tous sont expliqués dans notre Mishna. » Rabbi Elazer intervint et demanda : « Où sont-ils ? » La réponse fut : « Va chercher, et tu trouveras. » Il partit donc et chercha, mais n’en trouva que trois : le cas de l’homme qui méprise le lavage des mains ; celui de celui qui murmure du mal derrière le cercueil d’un disciple du sage ; et celui de celui qui se comporte avec arrogance envers le Très-Haut.
Berachoth, fol. 19, col. 1.
Il existe trois degrés d’excommunication : la séparation, l’exclusion et l’exécration. Celui mentionné dans l’extrait ci-dessus est le degré le plus bas et ne dure jamais moins de trente jours. Le deuxième degré d’excommunication est une prolongation du premier de trente jours supplémentaires. Le troisième degré, le plus élevé, dure indéfiniment. Voir Moed Katon, fol. 17, col. 1 ; Shevuoth, fol. 36, col. 1 ; et consulter l’index II en annexe.
Une certaine matrone dit un jour au rabbin Yehuda ben Elaei : « Ton visage est comme celui de quelqu’un qui élève des porcs et prête de l’argent à usure. » Il répondit : « Ces offices me sont interdits par les règles de ma religion, mais entre ma résidence et l’académie, il y a vingt-quatre latrines ; je les visite régulièrement selon mes besoins. »
Berachoth, fol. 55, col. 1.
Le rabbin voulait dire que prêter attention à l’action régulière de ses organes excréteurs était le secret de son apparence saine, et insinuer qu’un estomac dérangé est la racine de la plupart des maladies, une opinion physiologique bien digne d’intérêt pour nous, modernes.
Rav Birim raconte que le vénérable Rav Benaah alla un jour voir tous les interprètes de rêves de Jérusalem, au nombre de vingt-quatre. Chacun d’eux donna une interprétation différente, et chacune se réalisa ; ce qui confirme l’adage selon lequel c’est l’interprétation et non le rêve qui se réalise.
Ibid., fol. 55, col. 2.
Vingt-quatre jeûnes furent observés par les hommes de la Grande Synagogue, afin que les auteurs des livres, des phylactères et des Mezouza ne s’enrichissent pas, de peur qu’en devenant riches ils ne soient tentés de ne plus écrire.
P’sachim, fol. 50, col. 2.
Lorsque Salomon voulut faire entrer l’Arche dans le Temple, les portes se fermèrent d’elles-mêmes. Vingt-quatre psaumes furent cités, mais elles ne s’ouvrirent pas. En vain s’écria-t-il : « Portes, levez la tête ! » (Psaume 24 :9). Mais lorsqu’il pria : « Seigneur Éternel, ne détourne pas ta face de ton oint ; souviens-toi des miséricordes de David, ton serviteur ! » (2 Chroniques 6 :42), les portes s’ouvrirent aussitôt. Les ennemis de David devinrent noirs de honte, car tous comprirent par là que Dieu avait pardonné sa transgression envers Bethsabée.
Moed Katon, fol. 9, col. 1.
Dans le Midrash Rabbah (Devarim, chap. 15), la même histoire est racontée, avec, entre autres, cette circonstance supplémentaire : un respect sacré fut rendu aux portes lors du sac du Temple, au temps de la Captivité. Alors que les vases et les meubles glorieux du Temple étaient emportés à Babylone, les portes, si ardentes à la gloire de Dieu, furent enterrées sur place (voir Lam. ii. 9), en attendant la restauration d’Israël. Cet épisode romantique est évoqué lors de la cérémonie de clôture du Jour des Expiations.
Il existe vingt-quatre espèces d’oiseaux impurs, mais les oiseaux purs sont innombrables.
Chullin, fol. 63, col. 2.
[ p. 146 ]
Dans vingt-quatre endroits, les prêtres sont appelés Lévites, et celui-ci en est un (Ézéchiel 4liv. 15) : « Mais les prêtres, les Lévites, les fils de Tsadok. »
Tamid, fol. 27, col. 1.
Il y a vingt-quatre extrémités du corps humain qui ne sont pas souillées par une chair malade (voir Lévitique XIII, 10, 24). L’extrémité des doigts et des orteils, le bord des oreilles, le bout du nez, etc.
Négaim, chap. 6, mish. 7.
Vingt-cinq enfants constituent le nombre maximum d’élèves dans une classe d’enseignement élémentaire. Un assistant doit être nommé s’il y en a quarante ; et s’il y en a cinquante, deux enseignants compétents. Rava dit : « S’il y a deux enseignants dans un lieu, l’un enseignant plus que l’autre, celui qui enseigne le moins ne doit pas être renvoyé, car dans ce cas, l’autre risque lui aussi de tomber dans la négligence. » Rav Deimi de Nehardaa, quant à lui, pense que le renvoi du premier incitera le second à enseigner davantage, à la fois par crainte d’être lui aussi renvoyé et par gratitude d’avoir été préféré à l’autre. Mar dit : « L’émulation des scribes (ou enseignants) accroît la sagesse. » Rava ajoute : « Lorsqu’il y a deux enseignants, l’un enseignant beaucoup mais superficiellement, et l’autre enseignant en profondeur mais pas autant, le premier est préférable, car les enfants, à long terme, progresseront davantage en apprenant beaucoup. » Rav Deimi de Nehardaa, cependant, pense que cette dernière option est préférable, car une erreur, une fois apprise, est difficile à effacer ; comme il est écrit dans 1 Rois XI. 16 : « Joab resta là six mois avec tout Israël, jusqu’à ce qu’il exterminât tous les mâles d’Édom. » Lorsque David demanda à Joab pourquoi il ne tuait que les mâles et non les femelles, il répondit : « Parce qu’il est écrit dans Deutéronome xxv. 19 : « Tu effaceras la part mâle d’Amalek. » » « Mais », dit David, « nous lisons « le souvenir d’Amalek. » » À cela, Joab répondit : « Mon maître m’a appris à lire zachar et non zeichar », c’est-à-dire masculin, et non souvenir. Le maître de Joab fut convoqué ; et, reconnu coupable d’avoir enseigné son élève de manière superficielle, il fut condamné à être décapité. Le pauvre maître plaida en vain pour sa vie, [ p. 147 ] car le jugement du roi était basé sur l’Écriture (Jér. xlviii. 10) : « Maudit soit celui qui fait l’œuvre de l’Éternel avec tromperie, et maudit soit celui qui retient son épée de verser le sang.
Bava Bathra, fol. 21, col. 1.
Les Romains observèrent fidèlement leur pacte avec Israël pendant vingt-six ans. Après cela, ils commencèrent à l’opprimer.
Avoda Zarah, fol. 8, col. 2.
Les rabbins ont enseigné qu’un petit poisson salé peut entraîner la mort s’il est consommé après sept, dix-sept ou vingt-sept jours ; certains disent après vingt-trois jours. Ceci est dit à propos du poisson à moitié cuit, mais une fois bien cuit, il ne présente aucun danger. De même, manger du poisson à moitié cuit après avoir bu une boisson forte ne présente aucun danger.
Berachoth, fol. 44, col. 2.
Le vingt-huitième jour d’Adar, une bonne nouvelle parvint aux Juifs. Le gouvernement romain avait promulgué un décret interdisant l’étude de la loi, la circoncision des enfants et l’observance du sabbat. Yehudah ben Shamua et ses compagnons allèrent consulter une certaine matrone, que tous les magnats de Rome avaient l’habitude de fréquenter. Elle leur conseilla de venir la nuit et de crier haut et fort contre le décret dont ils se plaignaient. Ils obéirent et s’écrièrent : « Ô cieux ! Ne sommes-nous pas vos frères ? Ne sommes-nous pas les enfants d’une même mère ? » (Allusion à Rébecca, mère de Jacob et d’Ésaü.) « En quoi sommes-nous pires que toutes les autres nations et langues, pour que vous nous opprimiez avec des décrets aussi durs ? » Les décrets furent alors révoqués ; pour commémorer cet événement, les Juifs instituèrent une fête.
Rosh Hashanah, fol. 19, col. 1.
Le renouvellement de la lune a lieu en pas moins de vingt-neuf jours et demi et quarante minutes.
Ibid., fol. 25, col. 1.
Rav Mari rapporte que Rabbi Yo’hanan avait dit : « Celui qui se livre à la pratique de manger des lentilles une fois tous les trente jours éloigne l’angine, mais il ne faut pas en manger régulièrement car elles corrompent l’haleine. » Il disait aussi que la moutarde consommée une fois tous les trente jours chasse les maladies, mais si elle est prise tous les jours, l’action du cœur risque d’être affectée.
Berachoth, fol. 40, col. 1.
[ p. 148 ]
Celui qui mange des dattes vertes et ne se lave pas les mains sera pendant trente jours dans la crainte constante, sans savoir pourquoi, que quelque chose de fâcheux arrive.
P’sachim, fol. 111, col. 2.
Les rabbins ont enseigné que l’excommunication la plus légère ne doit pas durer moins de trente jours, et la censure pas moins de sept. Cette dernière interdiction est déduite de ce qui est dit dans Nombres xii, 14 : « Si son père lui avait craché au visage, n’aurait-elle pas eu honte pendant sept jours ? »
Moed Katon, fol. 16, col. 1.
Si nous rencontrons un ami pendant les trente jours de deuil d’un parent décédé, nous devons lui présenter nos condoléances, mais sans le saluer ; après ce délai, nous pouvons le saluer, mais sans lui présenter nos condoléances. Si un homme (faute de famille) se remarie dans les trente jours suivant le décès de sa femme, il ne faut pas lui présenter ses condoléances à la maison (de peur de blesser sa nouvelle compagne) ; mais s’il est rencontré à l’extérieur, il faut lui adresser la parole à voix basse, en inclinant légèrement la tête.
Ibid., fol. 21, col. 2.
Durant les trente jours de deuil pour les amis ou les parents décédés, les personnes en deuil ne doivent pas se couper les cheveux ; mais si elles ont perdu leurs parents, elles ne doivent pas s’occuper de ces choses jusqu’à ce que leurs amis les y obligent.
Ibid., fol. 22, col. 2.
Haman leur raconta la gloire de ses richesses et la multitude de ses enfants (Esthétique v. 11). Combien y avait-il d’enfants ? Ray dit trente ; dix étaient morts, dix avaient été pendus et dix mendiaient de porte en porte. Les rabbins disent : « Ceux qui mendiaient de porte en porte étaient soixante-dix ; car il est écrit (1 Samuel ii. 5) : « Ceux qui étaient rassasiés se sont loués pour du pain. »
Meggillah, fol. 15, col. 2.
Alors que Rabbi Chauena bar Pappa était sur le point de mourir, l’Ange de la Mort fut chargé d’aller lui rendre un service amical. Il y alla donc et se fit connaître à lui. Le Rabbi le pria de le laisser pendant trente jours, jusqu’à ce qu’il ait répété ce qu’il avait appris ; car il est dit : « Béni soit celui qui vient ici avec ses études à la main. » Il partit donc et, au bout de trente jours, revint le voir. Le Rabbi demanda alors qu’on lui montre sa place au Paradis, et l’Ange de la Mort consentit à le lui montrer tant qu’il était encore en vie. Alors le Rabbi dit : « Prête-moi ton épée, de peur que tu ne me surprennes en chemin et que tu ne me trompes. » L’Ange de la Mort répondit : « Veux-tu me servir comme ton ami Rabbi Yoshua ? » Il refusa de confier l’épée au Rabbi.
Kethuboth, fol. 77, col. 2.
Si un homme dit à une femme : « Tu es fiancée à moi dans trente jours », et qu’entre-temps un autre vient la fiancer, elle est la seconde prétendante.
Kiddouchin, fol. 58, col. 2.
Si quelqu’un trouve un rouleau, il pourra le parcourir une fois tous les trente jours, mais il ne devra pas enseigner à l’aide de ce rouleau, et personne d’autre ne pourra le lire avec lui ; s’il ne sait pas lire, il devra le dérouler. Si l’on trouve un vêtement, il devra le secouer et l’étendre une fois tous les trente jours, pour sa conservation, mais non pour l’exposer. On utilisera des objets en argent et en cuivre pour les conserver, mais non pour les décorer. On ne touchera pas aux vases d’or et de verre, jusqu’à la venue d’Élie.
Bava Metzia, fol. 29, col. 2.
Rabbi Zira endurcit tellement son corps (à l’endurance) que le feu de la Géhenne n’eut plus aucun pouvoir sur lui. Tous les trente jours, il faisait des expériences sur lui-même, montant dans une fournaise ardente, et finalement s’asseyant au milieu sans être affecté par le feu. Un jour, cependant, alors que les rabbins fixaient leur regard sur lui, ses hanches furent brûlées, et à partir de ce jour, il fut connu dans le judaïsme comme le petit homme aux hanches brûlées.
Ibid., fol. 85, col. 1.
Un Arabe dit un jour à Rabbah bar bar Hannah : « Viens, je te montrerai l’endroit où Koré et ses complices furent engloutis. » « Là, dit le rabbin, j’ai vu de la fumée sortir de deux fissures dans le sol. Dans l’une d’elles, il a inséré de la laine attachée au bout de sa lance, et lorsqu’il l’a retirée, elle était brûlée. Puis il m’a demandé d’écouter. Je l’ai fait, et en écoutant, je les ai entendus gémir : “Moïse et sa loi sont vrais, mais nous sommes des menteurs.” L’Arabe m’a alors dit qu’ils viennent à cet endroit une fois tous les trente jours, agités par la vague de l’enfer comme de la viande dans une marmite bouillante."
Bava Bathra, fol. 74, col. 1.
Rabbi Yohanan, expliquant Isaïe liv. 12, dit : « Le Saint – béni soit-Il ! – apportera des pierres précieuses et des perles, mesurant chacune trente coudées sur trente, et les polissant jusqu’à vingt coudées sur dix, il les déposera aux portes de Jérusalem. » Un disciple observa avec mépris : « Personne n’a jamais vu une pierre précieuse aussi grosse qu’un petit œuf d’oiseau, et est-il vraisemblable que des pierres aussi immenses existent ? » Un jour après cela, il partit en voyage et, là, dans la mer, il vit les anges extraire des pierres précieuses et des perles comme celles dont son rabbin lui avait parlé. Après s’être renseigné, il apprit qu’elles étaient destinées aux portes de Jérusalem. À son retour, il alla directement trouver Rabbi Yohanan et lui raconta ce qu’il avait vu et entendu.
« Raca ! » dit ce dernier, « si tu ne les avais pas vus, tu aurais continué à railler les paroles du sage ! » Puis, fixant son regard intensément sur lui, il réduisit d’un coup d’œil la carcasse de son corps en un tas d’os.
Ibid., fol. 75, col. 1.
Celui qui prête sans condition une somme d’argent à son prochain n’a pas le droit de la réclamer dans les trente jours qui suivent.
Maccoth, fol. 3, col. 2.
Si un homme a perdu un proche, il lui est interdit de se livrer à des activités commerciales pendant trente jours après le décès. En cas de décès du père ou de la mère, il ne doit pas reprendre son travail avant que ses amis ne le réprimandent et ne l’exhortent à revenir.
Semachoth, chap. 9.
Il est interdit d’entrer dans une maison de banquet pendant trente jours après le décès d’un parent ; mais il faut s’abstenir de le faire pendant douze mois après le décès du père ou de la mère, à moins que cela ne soit exigé par une exigence supérieure de piété.
Ibid.
Mais je ne sais pas s’il y a trente justes ici et quinze dans le pays d’Israël, ou vice versa.
Chullin, fol. 92, col. 1.
[ p. 151 ]
Trente jours dans une année équivalent à une année entière.
Niddah, fol. 44, col. 2.