Rav Yehudah dit au nom de Rav : « Le nom divin, composé de quarante-deux lettres, n’est révélé qu’à celui qui est prudent et doux, qui a atteint le midi de la vie, qui n’est pas enclin à la colère, qui n’est pas adonné à l’alcool et qui n’a pas soif de vengeance. Celui qui connaît ce nom, qui agit avec circonspection à son égard et qui le conserve sacrément, est aimé au ciel et estimé sur terre ; il inspire le respect aux hommes et est l’héritier du monde présent et de celui à venir. »
Kiddouchin, fol. 71, col. 1.
Un homme devrait toujours se consacrer à l’étude de la loi et à la pratique des bonnes actions, même s’il ne le fait pas par pur plaisir, car une exécution satisfaisante peut en résulter avec le temps. Ainsi, en récompense des quarante-deux sacrifices qu’il offrit, Balak fut jugé digne de devenir l’ancêtre de Ruth. Rav Yossi bar Hunna a dit que Ruth était la fille d’Églon, petit-fils de Balak, roi de Moab.
Sanhédrin, fol. 105, col. 2.
[ p. 155 ]
Ce sont les quarante-cinq hommes justes grâce auxquels le monde est préservé.
Chullin, fol. 92, col. 1.
Rabbi Meir avait un disciple nommé Sumchus, qui, dans chaque cas, attribuait quarante-huit raisons pour lesquelles une chose devait être qualifiée de pure et une autre d’impure, alors que les Écritures déclaraient le contraire. (Une illustration frappante de l’ingéniosité rabbinique !)
Eiruvin, fol. 13, col. 2.
Quarante-huit prophètes et sept prophétesses ont prophétisé en Israël, et ils n’ont rien retranché ni ajouté à ce qui est écrit dans la loi, excepté la lecture du livre d’Esther.
Meggillah, fol. 14, col. 1.
Les rabbins enseignent qu’à l’avenir (à l’époque du Messie), toutes les Écritures seront abolies, à l’exception du Livre d’Esther, ainsi que toutes les fêtes, à l’exception de Pourim. (Voir Menorath Hamaor, fol. 135, col. 1.)
La loi s’acquiert par quarante-huit choses : l’étude, l’attention, la conversation attentive, le discernement, la sollicitude, la crainte révérencieuse, la douceur, la bonté d’âme, la pureté, l’attention aux sages, la discussion mutuelle, le débat, la sérénité, l’étude des Écritures et de la Mishna, l’abstinence dans le commerce, l’abnégation, la modération dans le sommeil, l’aversion pour les commérages, etc.
Avoth, chap. 6.
Lorsque Dieu a donné la loi à Moïse, il a donné quarante-neuf raisons dans chaque cas pour déclarer une chose impure et autant pour déclarer d’autres choses pures.
Sophrim, chap. 16, mish. 6.
L.
Celui qui possède cinquante zouzim et en fait commerce ne peut pas glaner ce qui reste au coin du champ (Lévitique XIX. 9). Celui qui s’en empare sans y avoir droit sera dans le besoin avant son départ. Et si celui qui y a droit le laisse à d’autres plus nécessiteux, avant de mourir, il pourra non seulement subvenir à ses besoins, mais aussi soutenir les autres.
Peah, chap. 8, mish. 9.
Cinquante mesures d’intelligence furent créées dans le monde, et toutes, sauf une, furent données à Moïse ; comme il est dit (Ps. viii. 5) : « Tu l’as fait un peu inférieur aux anges. »
Rosh Hashanah, fol. 21, col. 2.
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La pauvreté dans une maison est plus dure à supporter que cinquante fléaux.
Bava Bathra, fol. 116, col. 1.
Le dicton ci-dessus est basé sur Job xix. 21, comparé à Exod. viii. 19.