1. Je t’offre mon sacrifice et mon hommage, ô Feu, comme une offrande généreuse, une offrande avec notre grêle [ p. 314 ] de salut, comme une offrande de louanges avec bénédictions, à toi, ô Feu, fils d’Ahura Mazda ! Tu es digne du sacrifice et digne de notre hommage. Et comme digne du sacrifice et donc digne de notre hommage, puisses-tu être dans les maisons des hommes (qui adorent Mazda). Que le salut soit à cet homme qui t’adore en vérité et en vérité, le bois à la main, et Baresman prêt, la chair à la main, et tenant aussi le mortier. 2. Et puisses-tu être (toujours) nourri de bois comme l’ordonne la prescription. Oui, puisses-tu avoir ton parfum justement, et ton beurre sacré sans faute, et tes chenets régulièrement placés. Sois majeur quant à ta nourriture, de l’âge du chanoine quant à la mesure de ta nourriture, ô Feu, fils d’Ahura Mazda ! 3. Sois maintenant en flamme [^1314] dans cette maison ; sois toujours sans faille en flamme ; sois tout brillant dans cette maison ; sois en pleine croissance [^1315] dans cette maison ; sois ainsi longtemps pour l’avancement de l’héroïque (rénovation), pour l’achèvement (de tout) progrès, oui, même jusqu’au bon temps héroïque (millénaire) où cette rénovation sera devenue complète. 4. Donne-moi, ô Feu, fils d’Ahura Mazda ! une gloire prompte, une nourriture prompte, et un butin prompt, et une gloire abondante, une nourriture abondante, un butin abondant, un esprit élargi, et une agilité de langue pour l’âme et la compréhension, même une compréhension qui grandit continuellement dans sa grandeur, et qui ne s’égare jamais [^1316], et une puissance virile durable, (5) une progéniture sûre d’elle, qui ne dort jamais de garde [pas pendant un tiers du jour, ou de la nuit], et qui se lève vite du lit [^1317], et [ p. 315 ]]] de même une progéniture éveillée, utile pour nourrir ou récupérer, légitime, maintenant l’ordre dans les réunions des hommes, (oui,) attirant les hommes aux assemblées par leur influence et leur parole, parvenue au pouvoir, habile, rachetant les autres de l’oppression, servie par de nombreux disciples, qui peuvent faire progresser ma lignée (en prospérité et en renommée), et (mon) Vîs, et mon Zantu, et (ma) province, (oui, une progéniture) qui peut donner des ordres à la province en tant que (dirigeants fermes et justes). 6. Et puisses-tu m’accorder, ô Feu, Fils d’Ahura Mazda ! afin que des instructeurs me soient (donnés), maintenant et pour toujours, (me donnant la lumière du Ciel) la meilleure vie des saints, brillante, toute glorieuse. Et puisses-je avoir l’expérience [^1318] de la bonne récompense, et de la bonne renommée, et de la longue préparation prévisionnelle de l’âme. 7. Le Feu d’Ahura Mazda adresse cet avertissement à tous ceux pour qui il prépare le repas du soir et du matin. De tous, ô Spitama ! il désire [^1319] s’assurer de bons soins, de soins sains (comme protection pour le salut), les soins d’un véritable louangeur. 8.Aux deux mains de tous ceux qui viennent à moi, Moi, le Feu, Je regarde attentivement : Qu’est-ce qui rapproche l’âme sœur de son âme sœur (ainsi je lui dis), celui qui marche en liberté, celui qui est assis à la maison ? [^1320].]
9. Et si cet homme qui passe lui apporte du bois apporté (avec une bonne mesure) avec un soin sacré, ou s’il apporte le Baresman étalé avec sainteté, ou [ p. 316 ] la plante Hadhânaêpata, alors le Feu d’Ahura Mazda le bénira, satisfait, non offensé, et dans sa satisfaction (disant ainsi). 10. Qu’un troupeau de bœufs et une multitude d’hommes soient avec toi, qu’un esprit actif t’accompagne, ainsi qu’une âme active. Puisses-tu vivre ta vie comme une âme bénie, les nuits que tu vivras. Telle est la bénédiction du Feu pour celui qui lui apporte du bois (bien) séché, recherché pour être enflammé, purifié par la bénédiction sincère de la vérité rituelle sacrée [^1321]. 11. Nous recherchons le flot des bonnes eaux, leur reflux [^1322] aussi, et le bruit de leurs vagues, désirant leur propitiation ; je désire m’approcher d’elles avec ma louange [^1323]. 12 = Y. III, 24, 25.
[^1329] : 315 : 1 Bartholomae suit ici la tradition avec audace, rendant « aushalten, festhalten an ; giftar yehvûnâni(î).’