© 1991 Annie Spiars
© 1991 La Fellowship pour les lecteurs du Livre d’Urantia
Ce poème vient d’un ami de Flarida qui se trouve au coucher du soleil de sa vie sur Urantia. Elle a lu Le Livre d’Urantia pendant de nombreuses décennies et travaille maintenant sur un projet concernant une personne dans le livre. Elle dit que le Père a besoin d’elle. Il y a rien à faire ici.
Adrienne Jarnagin, Houston, Texas
Par Annie Spiars, Fort Lauderdale, Floride
Une touche de vert au milieu de la neige,
Le premier crocus annonciateur du printemps.
Remue l’âme et lui fait savoir
La beauté qui suit.
Comme le bourgeon qui s’ouvre, l’espoir frémit,
Puis se dépêche tout de suite
Pour rejoindre les rivières chantantes et jaillissantes
Dans une chanson joyeuse et gonflée !
L’été suit dans son sillage,
Et comme une première romance épanouie,
Lys fragiles sur le lac
Chuchotez doucement : « Tentez votre chance !
La pleine lune dans son vol éthéré,
Les doux sons de la tourterelle,
Les désirs, les désirs dans la nuit
Murmure en retour : « J’aime ! J’aime!"
S’éclairant brillamment alors qu’ils tombent,
Les feuilles d’automne se séparent,
En nous souvenant, nous nous souvenons
Les souvenirs qui ont touché notre cœur.
Sécrété soigneusement,
Pour revenir sur demain,
Né un autre jour
Pour nous aider à apaiser le chagrin !
La vie et la saison laissées derrière,
La solitude est maintenant notre part
Nous ne pourrons plus jamais retrouver
Ceux et les choses que nous avions là-bas.
Nous sommes dans l’hiver de notre vie,
Nos pas ne errent plus,
Nous faisons une pause et nous reposons de tous nos conflits
Jusqu’à ce qu’IL vienne nous ramener à la maison.