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En contemplant le ciel étoilé, je me suis souvent demandé où seraient Jérusem et les mondes des maisons, des mondes dans lesquels il nous est possible de vivre nos prochaines vies, et où se situerait Sálvington, où nous rencontrerons un jour notre créateur Michel de Nébadon qui, il y a deux millénaires, vécu sur cette planète.
Je me suis également demandé laquelle de ces étoiles que j’avais vues se trouvait à Satania ou dans notre univers local.
Je n’ai pas trouvé de réponse à ces questions dans le Livre d’Urantia, mais j’ai trouvé des informations précises sur la taille des unités administratives de création les plus proches de nous.
Ce travail reflète mes idées actuelles sur le sujet et les calculs que j’ai faits sur la base des informations que j’ai trouvées dans le Livre d’Urantia.
Les numéros de page et de paragraphe des citations utilisées sont inclus entre parenthèses et dans le texte de cet ouvrage, et dans l’annexe finale, les textes de ces citations sont copiés dans le même ordre dans lequel ils apparaissent dans cet ouvrage.
Le Livre d’Urantia classe les sphères de l’espace comme suit :
D’une part, les soleils sont les sphères chaudes qui diffusent de la lumière et de l’énergie (LU 41:3.1). Ce sont les étoiles que nous voyons dans le ciel étoilé et que l’on observe avec des télescopes.
En revanche, les îles sombres sont des sphères qui n’émettent ni lumière ni énergie. Leur origine est diverse (LU 15:5.10-11) : certaines sont le résultat d’augmentations d’énergie en transmutation de l’espace. D’autres sont des accumulations de matière qui circulent dans l’espace. Ces sphères n’ont jamais été chaudes.
Enfin, d’autres sont des soleils déjà éteints.
Il faut noter que les îles ne sont normalement pas visibles comme le sont les soleils (nous ne les voyons pas dans le ciel étoilé et ne sont pas observées avec des télescopes), et donc elles doivent être détectées par les effets gravitationnels qu’elles produisent dans d’autres sphères visibles.
Satania possède plus de sept mille systèmes planétaires (LU 41:2.2), mais elle ne compte qu’environ deux mille soleils (LU 41:3.1). Cela signifie que le centre d’environ cinq mille systèmes est une île sombre. Les planètes situées dans ces systèmes insulaires sombres ne sont probablement pas habitables.
Il existe donc environ deux mille systèmes planétaires comportant des planètes susceptibles d’héberger la vie. Cependant, Satania sera finalement composée d’un millier de planètes habitées, ce qui signifie qu’il y aura plus d’un millier de systèmes (il existe des systèmes avec plus d’une planète habitée) qui n’auront pas de planètes habitées.
Le Livre d’Urantia donne une indication claire sur la densité des soleils dans l’espace. Il n’indique pas si cette densité est la même dans tout le superunivers, ni même dans tous les superunivers, mais il semble clair qu’elle s’applique à l’ensemble de l’univers local (le titre du document est Aspects physiques de l’univers local), et il semble il est probable qu’il puisse être appliqué au reste du disque de la Voie lactée.
Le paragraphe en question est LU 41:3.2 et il déclare que l’espace pour abriter les soleils est équivalent à ce qu’aurait une douzaine d’oranges à l’intérieur de notre planète si elle était creuse.
De cette indication claire seront déduits approximativement les volumes de Satania et de Nébadon.
Nous partirons des données du paragraphe susmentionné. Le volume de douze soleils, s’ils avaient la taille d’une orange, serait celui de notre planète, soit , RT étant le rayon de la Terre, soit environ 6 370 kilomètres. Le volume est donc de 1 082 696 932 000 km cubes. Le volume occupé par 12 soleils de taille moyenne (1 600 000 km de diamètre selon le paragraphe précité) sera la proportion entre le volume d’un soleil et celui d’une orange. Si l’on considère qu’une orange a 8 cm de diamètre (0,00008 km), le rapport des cubes des deux valeurs s’avère être de 1 6000 0003 / 0,000083 = 8 E30. En appliquant cette relation au volume de la Terre, le volume occupé par douze soleils donne un chiffre de 8,661575 E42 kilomètres cubes ou, ce qui revient au même, 10 228,53 années-lumière cubes. Si l’on suppose que Satania n’aura pas plus de soleils (bien qu’elle aura plus de planètes habitées), le volume occupé par deux mille soleils, et donc le volume de Satania, serait de 10 228,53 / 12 * 2000 = 1 704 755 années-lumière cubes.
Le volume de Nébadon, qui compte ou aura 10 000 systèmes, serait de 1,704755 E10 années-lumière cubes.
Pour estimer la distance moyenne entre les soleils, il faut supposer une certaine répartition de ceux-ci. Actuellement, les soleils sont répartis de manière apparemment aléatoire, mais pour estimer la distance moyenne, il faut supposer qu’ils sont répartis selon une grille régulière contenant le même nombre de soleils pour le volume donné. Le modèle est équivalent à la distribution des atomes dans un réseau cristallin.
Si l’on suppose associée à chaque soleil une sphère virtuelle dont le centre est le soleil et dont le diamètre est la distance moyenne entre les soleils recherchée, les études réalisées à cet égard indiquent que le problème est équivalent à celui de compacter des sphères égales.
Ces études indiquent que le tassement maximum se produit soit avec la distribution hexagonale compacte, soit avec la distribution cubique compacte à faces centrées. Le facteur de compactage théorique résultant de ces distributions est d’environ 0,74 et s’avère être le maximum possible.
Si nous revenons au cas des douze soleils qui occupent un volume de 10 228,53 années-lumière cubes, et appliquons le facteur de compactage à ce volume (10 228,53 * 0,74 = 7 569,11) nous obtiendrons le volume des douze sphères virtuelles qui entourent les douze soleils. Le volume de la sphère virtuelle d’un seul soleil sera donc de 7 569,11 / 12 = 630,76 années-lumière cubes, et le diamètre de ladite sphère sera de 10,64 années-lumière, soit la distance moyenne entre les soleils que l’on recherche.
La distribution hexagonale compacte ou cubique compacte peut être plus qu’un simple artifice pour calculer la distance entre les soleils. Nous savons que chaque unité administrative des univers avance vers une perfection finie dont la réalisation suppose l’entrée de cette unité dans les âges de la lumière et de la vie. Cet accomplissement implique à la fois une perfection spirituelle de toutes les personnalités de cette unité du point de vue fini, et une perfection matérielle de toutes les sphères composantes et de leurs interconnexions et interrelations (soleils, planètes, circuits, distributions, etc.). On pourrait supposer que dans cet état de perfection finie les soleils ont été amenés dans l’une des distributions ci-dessus, qui les distribue selon une grille régulière.
Une fois calculés les volumes de Satania et Nébadon, l’estimation de leurs tailles dépend de la forme qu’ils prennent dans l’espace.
Si l’on suppose qu’ils adoptent une forme cubique, leurs côtés mesureront respectivement environ 120 et 2 575 années-lumière.
Si l’on suppose qu’ils sont sphériques, leurs diamètres seront respectivement d’environ 148 et 3 195 années-lumière.
Mais les deux méthodes présentent des avantages et des inconvénients. Avec les cubes, il est possible d’occuper 100 % de l’espace disponible, avec les sphères jusqu’à 74 %. Les sphères minimisent la distance moyenne au centre de tous les points du volume en question, ce qui n’est pas le cas des cubes. Il existe différents polyèdres capables de couvrir 100% de l’espace par empilement (y compris le cube), mais il arrive que le domaine d’une sphère dans l’emballage cubique compact (un de ceux à occupation maximale) soit le dodécaèdre rhombique. et le dodécaèdre rhombique fait partie des polyèdres pouvant occuper 100 % de l’espace. Ce polyèdre a une forme plus « sphérique » que le cube et donc une distance moyenne au centre inférieure à celle du cube.
Pour parvenir à un compromis entre occupation totale de l’espace et minimisation des distances, on peut donc imaginer que les unités administratives de la création prennent la forme du dodécaèdre rhombique, au sein duquel les soleils (pour atteindre la lumière et la vie) sont répartis selon un grille qui correspond à celle d’un compactage cubique centré. Dans ce cas, et sur la base de la formule du volume d’un dodécaèdre rhombique (), on calcule que les bords de Satania et Nébadon seraient respectivement d’environ 82 et 1 769 années-lumière.
Il est également intéressant de connaître le diamètre de la sphère circonscrite par un dodécaèdre rhombique , qui pour Satania et Nébadon serait respectivement d’environ 189 et 4 085 années-lumière.
En supposant que Jérusem soit le centre d’une sphère, d’un dodécaèdre rhombique et d’un cube, nous obtenons des distances maximales de 74, 95 et 85 années-lumière respectivement et des distances moyennes estimées respectivement à 56, 57 et 59 années-lumière.
Quant à Nébadon, les distances maximales seraient respectivement de 1 600, 2 040 et 1 820, et les moyennes seraient respectivement de 1 200, 1 220 et 1 270 années-lumière. On constate que la distance moyenne d’un dodécaèdre est un peu supérieure à celle de la sphère (la plus petite possible) mais nettement inférieure à celle du cube. Le dodécaèdre semble donc être un meilleur polyèdre du point de vue de l’économie des transports et des communications que le cube, tous deux étant capables de couvrir 100 % de l’espace disponible. Cependant, les distances maximales sont plus grandes dans le dodécaèdre, ce qui indique que l’extension des zones les plus éloignées est plus grande dans le cube que dans le dodécaèdre.
Selon LU 39:3.9, les séraphins transporteurs qui transportent les êtres vers et depuis le siège de la constellation atteignent des vitesses pratiquement trois fois supérieures à celles de la lumière. Vraisemblablement, le reste des séraphins de transport se déplacent également à ces vitesses. Ainsi, les délais pour arriver sécurisé du point le plus éloigné du système jusqu’à la capitale, Jérusem, seront respectivement d’environ 25, 32 et 28 ans pour les trois voies possibles analysées ; et les temps moyens d’environ 19, 19 et 20 années-lumière respectivement.
De même, les temps pour atteindre le point le plus éloigné de l’univers local jusqu’à la capitale, Sálvington, seront respectivement d’environ 533, 680 et 607 ans, et les temps moyens seront respectivement d’environ 400, 407 et 423 ans.
Il est difficile de connaître précisément quelles sont les dimensions de la Voie Lactée. On sait qu’il est composé de trois éléments : le disque, l’ampoule et le halo. Le renflement est le noyau central de forme approximativement elliptique qui s’étend sur environ 8 000 années-lumière autour du centre galactique et avec une épaisseur d’environ 30 000 années-lumière. Le disque est la zone la plus plate qui entoure l’ampoule et on pense qu’elle est formée de bras en spirale. Notre galaxie possède également un halo qui l’entoure, une sorte d’enveloppe gigantesque en forme de sphère aplatie, apparemment composée de quelques étoiles, de nuages de gaz et de matière noire.
Il y a sans aucun doute des planètes habitables dans le disque ; Dans le renflement, il y aurait un trou noir, il est donc difficile de savoir s’il présente des conditions favorables à l’existence de planètes habitables. Il me semble certain qu’il y a des planètes habitables dans le halo.
En LU 15:3.1, la Voie Lactée représenterait le noyau central d’Orvonton. Il est donc clair qu’en plus de la Voie lactée, Orvonton possède d’autres galaxies et étoiles. Je ne pense pas que « central » doive être compris comme signifiant que la Voie Lactée est au centre d’Orvonton (position centrale incompatible avec les distances indiquées au paragraphe LU 32:2.11), et « central » signifie aussi « essentiel », « principal » ou « fondamental ». Comme LU 32:2.11 le suggère, je crois que la Voie Lactée occupe une extrémité d’Orvonton (la Voie Lactée a un diamètre de 100 000 années-lumière et Orvonton fait 500 000 années-lumière d’une extrémité à l’autre ; de Jérusem au centre physique d’Orvonton il y a 200 000 années-lumière ; Satania est à la périphérie de Nébadon et Nébadon est près des limites d’Orvonton).
Pour savoir quelle partie d’Orvonton est la Voie Lactée, nous devons estimer combien d’univers locaux la galaxie peut contenir en fonction de son volume et du volume d’un univers local. Le volume d’un univers local a été estimé avec, à mon avis, une approximation considérable, ayant été déduit d’une indication claire de la densité des soleils dans l’espace. L’estimation du volume de la Voie lactée est plus compliquée et l’approximation sera bien pire. Juste dans le but de proposer une approximation approximative de la partie d’Orvonton qui constitue notre Voie Lactée, je calculerai son volume en supposant qu’il s’agit d’un disque de 50 000 années-lumière de rayon et de 18 000 années-lumière d’épaisseur moyenne, sans renflement ni halo. En réalité, c’est une approximation très grossière que de calculer le nombre d’univers en appliquant la densité de soleils dans cette zone de la Voie Lactée à l’ensemble du disque, sachant que cette densité peut être très différente dans d’autres zones du disque galactique. et surtout dans le renflement central ou proche de celui-ci, et sachant qu’il est possible que des univers périphériques (comme le nôtre ?) occupent des zones adjacentes appartenant au halo. Le volume résultant est de 141 371 669 400 000 années-lumière cubes tandis que celui d’un univers local est de 17 576 000 000 années-lumière cubes. La relation entre les deux est 8,043. La Voie Lactée aurait donc environ huit mille univers locaux sur les cent mille superunivers, c’est-à-dire qu’elle représenterait 8 pour cent d’Orvonton.
Avec ce calcul approximatif j’ose l’hypothèse que la Voie Lactée est l’un des dix secteurs majeurs d’Orvonton, plus précisément le cinquième, dont le capital est le cinquième Umajor (LU 15:14.7). Si l’on ajoute l’hypothèse qu’Orvonton est une énorme ellipse de même épaisseur moyenne que la Voie Lactée (18 000 années-lumière) et que l’on rappelle que le grand axe de cette ellipse est de 500 000 années-lumière (LU 32:2.11), nous calculerons, sachant que le volume total d’Orvonton doit être 10 fois supérieur à celui de la Voie Lactée, dont le petit axe sera de 200 000 années-lumière.
La figure 1 représente à une échelle approximative une ellipse de 500 000 années-lumière sur le grand axe et 200 000 sur le petit axe, à une extrémité de laquelle se trouve la Voie Lactée, de 100 000 années-lumière de diamètre. La justification de cette localisation extrême de la Voie Lactée a déjà été notée. La circonférence des points situés à 200 000 années-lumière du centre physique du superunivers a été dessinée en vert, et à l’intérieur de la Voie Lactée une circonférence centrée de rayon 30 000 années-lumière, qui est la distance du Soleil à son centre. Sur cette circonférence, les points situés à plus de 200 000 années-lumière du centre physique d’Orvonton ont été marqués en rouge. Notre système doit être dans la zone correspondant à l’un de ces points marqués en rouge. La figure 2 représente le niveau spatial des superunivers tel que défini par le paragraphe LU 15:1.4. Cette distribution justifie la direction vers Havona indiquée sur la figure 1, et le paragraphe 167:19 justifie la position de notre système dans la circonférence de 30 000 années-lumière de rayon.
En regardant la figure 1, on pourrait déduire que le volume d’Orvonton qui se trouve en dehors de la Voie Lactée est occupé par des amas et des systèmes stellaires plus petits que la Voie Lactée, ce qui justifierait de le considérer comme le « noyau central » du superunivers car il s’agit d’un très grand système stellaire comparé aux autres à Orvonton. Quoi qu’il en soit, ces autres systèmes plus petits doivent avoir une répartition qui permette, avec la Voie Lactée, de reconnaître « immédiatement les dix plus grands secteurs de la septième galaxie » (LU 15:3.4).
Le paragraphe LU 41:3.2 est une indication claire de la densité des soleils dans l’espace de notre univers local – et probablement d’autres univers locaux de la Voie Lactée – qui, avec d’autres données du Livre d’Urantia, nous permet d’estimer la volume de Satania et Nébadon.
Avec quelques hypothèses supplémentaires, la distance moyenne entre les étoiles dans cette zone de création, et l’ordre de grandeur des distances dans Satania et Nébadon, ont été estimés.
En supposant certaines hypothèses sur les dimensions de la Voie Lactée, et à des fins de première approximation grossière, il a été estimé que notre galaxie pourrait contenir 8 % des univers locaux d’Orvonton, et bien que ce chiffre puisse varier lorsque les dimensions seront mieux connues de la Voie Lactée, l’hypothèse est avancée que la Voie Lactée est le cinquième secteur majeur d’Orvonton. D’après d’autres informations provenant de la LU, la Voie Lactée est située à une extrémité du superunivers et notre planète est positionnée au sein des deux systèmes stellaires.
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